— Jean-Marie Nol, économiste —
Depuis plusieurs années, un sentiment grandissant d’impuissance politique et économique s’installe en France. De plus en plus de citoyens pensent que les dirigeants politiques ne sont plus en mesure d’agir efficacement sur le réel, entraînant une crise profonde de confiance envers les institutions. Cette situation, exacerbée par des turbulences économiques et des transformations sociétales rapides, risque de plonger la France dans une instabilité durable, menaçant à la fois la gouvernabilité du pays et son équilibre économique et financier.
La paralysie politique risque de conduire à une impasse institutionnelle.
L’instabilité politique actuelle en France est palpable. Le paysage politique est morcelé, aucune majorité claire ne se dégage, et les alliances nécessaires pour former un gouvernement stable semblent de plus en plus improbables. La récente incapacité du nouveau front populaire à s’accorder sur le choix d’un Premier ministre en est une illustration frappante. La réalité est que, dans une telle configuration, tout Premier ministre serait vulnérable aux motions de censure et risquerait d’être renversé à tout moment par une Assemblée nationale profondément divisée.Cette situation inédite sous la Ve République pourrait entraîner une succession rapide de gouvernements, chacun incapable de légiférer de manière efficace.

En 2022, le niveau de vie annuel médian(1) des personnes vivant dans un logement ordinaire en France métropolitaine s’est maintenu à 24 330 euros, restant quasiment stable par rapport à l’année précédente (-0,1%). Les écarts de niveau de vie entre les ménages les plus modestes et les plus aisés ont également peu varié, ce qui a conduit les indicateurs d’inégalités à rester proches de ceux de 2021, des niveaux parmi les plus élevés observés depuis 1996.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
La consommation de produits alimentaires respectueux de l’environnement varie selon le budget des foyers relève une récente enquête. Privilégier une alimentation limitant l’impact environnemental est plus répandu dans les catégories sociales aisées qui peuvent absorber le surcoût de ces produits, notamment en période d’inflation.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Vous êtes un agent de la fonction publique de l’État ou de la fonction publique territoriale ? Si vous empruntez un transport collectif gratuit entre votre domicile et votre lieu de travail, vous pouvez désormais bénéficier du forfait mobilités durables. Vous n’étiez jusqu’alors éligible à ce dispositif que si vous vous rendiez au travail en vélo, en motocyclette ou encore en trottinette électrique.
Depuis le 9 juin et la dissolution de l’Assemblée nationale, le monde de la politique frissonne d’inquiétude et le monde économique est plongé dans un très grand malaise. Le président Emmanuel Macron a récemment exprimé ses préoccupations concernant la montée des extrêmes en France, allant jusqu’à évoquer la possibilité d’une guerre civile. Dans plusieurs interviews et podcasts, le chef de l’État a mis en garde contre une prise de pouvoir par l’Assemblée nationale par les partis extrémistes, soulignant les risques d’une fracture profonde de la société française en déficit d’autorité. La notion d’autorité s’imposera qu’on le veuille ou non comme le fil conducteur de la recomposition politique de la société française pour plusieurs raisons fondamentales : L’érosion de l’autorité est manifeste dans plusieurs sphères de la société française. Dans les familles, les parents éprouvent des difficultés à exercer leur autorité face à des enfants influencés par les médias et les nouvelles technologies. Dans les écoles, les enseignants luttent pour maintenir la discipline et l’engagement des élèves. Dans le monde du travail, la relation entre employeurs et employés est souvent marquée par un manque de respect et de reconnaissance.
L’Agence française de développement et ESS France Outre-Mer œuvrent au renforcement de l’inclusion des Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) dans les Caraïbes-Guyanes
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a réalisé une étude pour déterminer s’il existe un niveau de revenu à partir duquel l’argent ne contribue plus au bien-être ressenti. Pour la France, ce seuil est estimé à 30 000 euros par an pour une personne seule selon l’Insee.
Un entrelacs est un ornement composé de motifs entrelacés, dont les lignes s’entrecroisent.. Et en terme de pratique politique, c’est la préfiguration d’un entremêlement des anciennes idéologies politiques. Pourquoi cette confusion ?
Depuis le 10 octobre 2023, un nouveau critère s’applique sur les voitures neuves pour l’éligibilité au bonus écologique : c’est le score environnemental. Un arrêté du 14 décembre fixe la liste des véhicules concernés.
Depuis que les tarifs réglementés du gaz ont pris fin au 30 juin 2023, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) publie tous les mois un prix repère de vente de gaz naturel pour les consommateurs résidentiels. Le prix repère de vente de gaz connaîtra une augmentation en juillet 2024 par rapport au mois de juin.
Dans la majorité des cas, les fraudeurs s’attaquant aux moyens de paiement usurpent votre numéro de téléphone puis se font passer pour des tiers de confiance afin de vous voler vos données de sécurité. Ils peuvent aller jusqu’à reproduire la voix de votre banquier avec des outils d’intelligence artificielle. Une campagne de sensibilisation lancée le 8 juin 2024 vous rappelle notamment que vous ne devez jamais communiquer vos codes, mots de passe ou identifiants bancaires à qui que ce soit.
Pleinement consciente que les enjeux de la campagne pour les élections législatives, qui se déroulent dans un contexte particulier, dépassent largement la seule sphère consumériste, l’UFC-Que Choisir entend faire avancer la cause d’une consommation plus sobre et responsable, accessible à tous. L’association rend aujourd’hui publiques ses 20 priorités articulées autour de 3 volets : la protection de l’environnement et de la santé des citoyens, leur pouvoir d’achat, et, enfin, la résorption des inégalités territoriales. Elle appelle les candidats à s’en saisir et à les défendre dans le cadre de la campagne, et à les mettre œuvre à l’issue des élections dans une grande loi sur la consommation.
Vu la gravité de la situation actuelle en France, il s’avère indispensable et essentiel d’avoir une vue d’ensemble pour avoir une longueur d’avance sur la réflexion. La meilleure façon d’appréhender les problèmes à leur juste mesure est de prendre du recul et d’y réfléchir de manière critique. Quelle est la cause du problème de la France ? Quelles sont les solutions possibles face à l’impasse probable ?
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Emmanuel Macron, élu président de la République française en 2017, a rapidement suscité des réactions contrastées parmi les Français. Si certains voyaient en lui un réformateur capable de moderniser la France, d’autres étaient sceptiques, voire hostiles, à son égard. Cette impopularité s’est accentuée avec le temps, en particulier lors de la crise des Gilets Jaunes, marquée par des manifestations violentes et des critiques virulentes à son encontre. Notre présente analyse totalement inédite retrace les moments clés qui ont contribué à l’impopularité de Macron et l’origine de la banalisation orchestrée de l’extrême-droite en France. Mais tout d’abord il faut examiner les réactions qu’il a suscitées au sein de la population française à l’origine de son ire et de son courroux qui explique en partie les actuels évènements potentiellement destructeurs pour les français. Dès le début de son mandat, Emmanuel Macron a été critiqué pour ses déclarations jugées déconnectées de la réalité des Français. Ses « petites phrases », souvent perçues comme arrogantes ou méprisantes, ont alimenté le ressentiment.Parmi les plus célèbres : »Je traverse la rue et je vous trouve un emploi » : Lors d’une rencontre avec un jeune chômeur, Macron suggéra que trouver un emploi était facile, s’il suffisait de chercher.
— Par Jean Marie Nol, économiste —
— Par Jean-Marie-Nol, économiste —
Le volet économique du « contrat de législature » du Nouveau Front populaire (NFP) n’est pas véritablement un programme détaillé. On n’y trouve pas de données chiffrées, ce qui peut s’expliquer par la brièveté de la campagne. Toutefois, ce contrat présente diverses actions planifiées selon un calendrier en trois phases : dans les deux premières semaines, les cent premiers jours, et le reste de la législature.