— Par Sarha Fauré —
L’Académie française a ouvert la saison des grandes distinctions littéraires en décernant, jeudi 30 octobre 2025, son Grand prix du roman à l’écrivaine haïtienne Yanick Lahens pour Passagères de nuit, publié aux éditions Sabine Wespieser. L’autrice, âgée de 71 ans, succède ainsi à Miguel Bonnefoy, couronné l’an dernier pour Le Rêve du jaguar.
Le scrutin, particulièrement serré, s’est joué au troisième tour de vote, Lahens l’emportant par onze voix contre dix face à Pauline Dreyfus (Un pont sur la Seine, Grasset). Alfred de Montesquiou complétait la sélection finale avec Le Crépuscule des hommes (Robert Laffont). Ce prix, doté de 10 000 euros et créé en 1915, ouvre traditionnellement la saison des grands prix littéraires avant le Femina, le Goncourt, le Renaudot et le Médicis.
Un roman de mémoire et de résistance
Paru le 28 août, Passagères de nuit retrace le destin de plusieurs générations de femmes haïtiennes et créoles, ces « passagères » anonymes qui, au temps des bateaux négriers, luttent pour échapper à la violence, aux abus et à la servitude.

L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes 
— Par Hélène Lemoine —
O énigme du mal
(Editions 2025 chez Matthes et Seitz (Berlin, Allemagne) Spécialistes de l’Afrique et des Caraïbes
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
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— Par Daniel M. Berté —

J’aurai beau dire
Publié en août 2023 par les éditions Alto au Québec et aux éditions Philippe Rey en France, aujourd’hui au livre de poche, ce premier roman de l’auteur reçoit, entre autres, le Prix France-Québec, le Prix des 5 continents de la francophonie, le Prix des Libraires, le Prix Fémina des lycéens…


Nou za pran trop fè
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Par Gary Klang —
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —