— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
LA NOUVELLE a brasillé dans la presse conventionnelle et les médias numériques, sur diverses plateformes et portails d’information ainsi que sur les réseaux sociaux, WhatsApp et Instagram n’ont pas dérougi… Telle une singulière voix chorale surgissant d’une foultitude d’archipels et autres terres îliennes, LA NOUVELLE a eu l’effet d’un tsunami : L’Académie française, dans sa séance du jeudi 30 octobre 2025, a décerné son Grand Prix du roman (…) à Yanick LAHENS pour son roman « Passagères de nuit ». (Source : site Web de l’Académie française, 30 octobre 2025).
Yanick LAHENS figure en
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Deuxième sélection du Prix Goncourt 2025
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Deuxième sélection du Prix Jean Giono 2025
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Sélection mensuelle du Grand Prix des lectrices de ELLE 2026
Le Grand Prix du roman de l’Académie française est l’un des plus prestigieux prix littéraires français. Il a été créé en 1914 et, chaque année, il est décerné au mois d’octobre pour récompenser l’auteur du roman que l’Académie a jugé le meilleur de l’année. Ce prestigieux prix littéraire ouvre traditionnellement la saison des prix littéraires français.

— Par Sarha Fauré —
L’auteure haïtienne Yanick Lahens a reçu, lundi 3 novembre, le prix Femina pour son livre Bain de lune. Yanick Lahens a publié son premier roman, Dans la maison du père, en 2000. Bain de lune, son quatrième livre publié chez Sabine Wespieser éditeur, est un roman d’une violente beauté sur son pays, traversé par la destruction, l’opportunisme politique, les familles déchirées mais aussi les mots magiques des paysans.
En hommage fraternel et amical à Anthony Phelps, «
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
— Communiqué —
« Jamais deux sans trois ». D’accord, mais sans ignorer que le chemin du deux au trois est parfois semé d’embûches et d’obstacles qu’il faut avoir surmontés. Par chance ou par esprit de combativité, l’essentiel étant de ne pas perdre de vue ce qu’a justement clamé en son temps le poète Louis Aragon : « Rien n’est jamais acquis à l’homme »
Il aura fallu l’hyperviolence des gangs criminels pour que Washington, et à sa traîne Ottawa, se résigne enfin à lâcher le premier ministre Ariel Henry et à envisager la formation d’un gouvernement de transition, ce que toutes les voix au sein de la société civile réclamaient depuis plus de deux ans. Que n’ont-elles été entendues plus tôt ? Les bandes armées contrôlent aujourd’hui 80 % de Port-au-Prince, les déplacés fuyant l’insécurité se comptent par centaines de milliers, la famine guette au moins un million d’Haïtiens. Il y a eu les tontons macoutes des Duvalier, les chimères de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, il y a maintenant les
Ces dernières années, les bonnes nouvelles n’ont pas cessé de pleuvoir d’abondance sur la toiture du ministère de l’Éducation nationale d’Haïti.
Tenu en présentiel et en ligne le 19 août 2022 et organisé par le Cidihca à Montréal, le « Séminaire » animé par Jean Marie Théodat
— Par Robert Berrou
— Par Culture Égalité —
Madame Louise Mushikiwabo,
Une femme seule, drapée dans la nuit. Elle attend. Flamme téméraire sous la pluie sauvage. Ses mots grondent, sa révolte déborde. Elle crie sa blessure à jamais ouverte, dénonce son destin avorté. Convoquant le passé, elle exhume le secret enfoui dans son corps flétri, son fardeau. Comment transcender les blessures de la vie ? Ici une femme attend l’heure de la vengeance. Elle attend l’homme, cette charogne. Elle l’attend avec dans sa main, l’orage et le glaive. Pépite du répertoire théâtral caribéen, le texte puissant et poétique de l’auteur haïtien Guy-Régis Junior résonne avec le mouvement mondial de libération de la parole des femmes, dénonçant harcèlement et violences sexuelles. Il vient clore le triptyque théâtral #Duels2Femmes de la compagnie TRACK, initié en 2016.
Le romancier et poète Louis-Philippe Dalembert, que les lecteurs du National avaient (re)découvert dans l’entretien qu’il a accordé le 8 septembre 2020 à notre collaborateur Robert Berrouët-Oriol («
— Par Schultz Laurent Junior —
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Entre l’ancrage et la fuite
Bonjour à tous,
Yanick Lahens
Dans la maison du père, de Yanick Lahens. Coll. «SW Poche», Sabine Wespieser éditeur, 9 euros. Le premier roman de la Haïtienne Yanick Lahens [première parution en 2000] suit l’émancipation par la danse d’une jeune fille de bonne famille.