La différenciation des politiques publiques : Enjeu du XXIème siècle
— Par Patrick Chamoiseau, Serge Domi, Hector Élisabeth , Danielle Laport, Philippe Palany (Atelier des Socios) —
atelierdessocios.martinique@gmail.com
Dans sa relation avec la France, la Martinique s’est construite à la fois sur l’extermination, la colonisation, la départementalisation dont l’une des caractéristiques a été l’exode des Martiniquais vers la France, la régionalisation et la territorialisation.
En 2017, la loi sur l’égalité réelle pour l’outre-mer et « son plan de convergence » illustrent les limites et difficultés de l’application des droits issus de la départementalisation. La régionalisation, pour sa part, tente timidement et à la marge de donner un droit à l’initiative locale à travers les habilitations avec la complexité et les limites constatées. La territorialisation, issue du choix de fusionner les conseils régional et général, n’amène rien de substantiel en termes de droit à l’initiative. Il s’agit tout simplement des mêmes compétences déployées par une seule collectivité.
Ces évolutions statutaires et institutionnelles sont le résultat d’une logique fondée sur l’ordre colonial ; cette logique descendante qui impose un cadre dans lequel doit « se mouvoir » la Martinique sans réelle prise en compte de son identité, de ses enjeux, ou de la possibilité d’un quelconque devenir.

La troisième édition du Salon du Livre Africain de Paris a fermé ses portes ce dimanche 17 mars 2024 après trois jours d’échanges, de découvertes littéraires et de célébration de la richesse culturelle du continent africain. Depuis vendredi, la mairie du 6e arrondissement de Paris, place Saint-Sulpice, a vibré au rythme des mots, des idées et des réflexions partagées par près de 200 auteurs et 80 éditeurs venus des quatre coins du monde.
Des goûts et des couleurs
Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo ! Bo !
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
Depuis les travaux pionniers du linguiste émérite Pradel Pompilus, auteur, en 1958, du premier «
Disponible
En février 2009, des milliers de martiniquais ont bloqué la Martinique durant plusieurs semaines de suite. Une telle mobilisation reste encore hors de portée des Partis politiques ou des syndicats de ce pays. Il y a là un phénomène d’apparence politique aussi considérable que celui du 22 mai 1848 dans le nord de la Martinique, lequel avait précipité l’annonce de l’abolition de l’esclavage. Seulement, le mouvement de février 2009 n’a débouché que sur une liste de « produits de première nécessité » qui s’est perdue corps et âme dans le cynisme du Marché capitaliste… Comment considérer ce paradoxe ?
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Samedi 24 février, au relais du Parc Naturel Régional de la Martinique (PNRM), l’ouvrage intitulé « La matière d’une absence » a été dévoilé en présence de ses éminents auteurs, Patrick Chamoiseau et Jean-Luc de Laguarigue. Ce livre, édité par le PNRM, offre une plongée captivante dans l’histoire de Saint-Pierre et de ses ruines, mettant en lumière le riche patrimoine culturel de la ville.
Crise
– Album illustré
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Par Daniel M. Berté —
Le linguiste-didacticien
Viktor Lazlo
Ombre et lumière
En février 2022, au festival Sons d’hiver, le contrebassiste new-yorkais William Parker présenta sa fresque musicale Trail of Tears, évoquant et invoquant les esprits d’un moment tragique de l’histoire nord-américaine : la déportation des Cherokees sur des terres dont ils pensaient qu’elles n’appartenaient à personne. Au même moment ou presque, l’écrivain martiniquais Patrick Chamoiseau revenait de sa recherche de l’épave du Leusden, navire négrier qui coula avec sa « cargaison », au large des côtes de Guyane, en 1738. Pour aborder comme il se doit de tels sujets dans le tout-monde, et esquisser une nouvelle « cartographie du sensible », Patrick Chamoiseau et William Parker ont entretenu une correspondance, entre l’intime et l’universel, ou le pluriversel, durant les quelques semaines entourant la représentation de Trail of Tears. L’intégralité de cet échange est rassemblé pour la première fois dans ce recueil.
Sé menm jou-a tout zozio nan siel rété volé
Née à Paris d’une mère martiniquaise et d’un père lyonnais, Anne Terrier a toujours nourri le désir d’écrire, même si la littérature lui semblait initialement hors de portée. Son admiration pour les écrivains, qu’elle dévorait à travers leurs romans, ainsi que pour ceux de son entourage, tels que le poète et traducteur Roger Giroux (son père), l’écrivain et philosophe Edouard Glissant (son oncle), le compositeur et écrivain Maurice Roche (ami de la famille), a joué un rôle déterminant dans son parcours.
Comme un lézard sans queue…
Rêve de poête