Chapitre XV Le Choc
« La beauté de la mort, c’est la présence. Présence inexprimable des âmes aimées, souriant à nos yeux en larmes. L’être pleuré est disparu, non parti. Nous n’apercevons plus son doux visage; nous nous sentons sous ses ailes. Les morts sont les invisibles, mais ils ne sont pas les absents. »
(Victor Hugo, Discours sur la tombe d’Émilie de Putron, 19 janvier 1865)
L’histoire de l’univers n’avait-elle pas toujours foisonné des tragédies phénoménales, des calamités irracontables, des drames indescriptibles, des cataclysmes inimaginables…? Dans l’antiquité, les peuples germaniques, asiatiques et slaves, communément appelés les guerriers barbares ou les barbares sanguinaires qui envahirent au IIIe siècle l’empire Romain, brûlaient des villages, éventraient des populations parfois paisibles et inoffensives. Il ne faudrait pas oublier non plus les Vikings qui – durant trois centenaires environ – tuaient, pillaient, incendiaient et détruisaient tout sur leur passage. Mais la plus terrible catastrophe, de laquelle la mémorabilité humaine avait atteint sa lettre de noblesse, demeurait sans conteste l’effroyable incendie de Rome par l’empereur Caius, plus connu sous le nom de Néron le tyran, dont la cruauté pouvait se mesurer à l’étendue de l’océan.

« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
Quiconque a lu les grands auteurs de thrillers et de romans policiers anglais ou américains (James Hadley Chase, Dashiell Hammett, William Irish, Raymond Chandler, Chester Himes, Frederic Forsyth, Robert Ludlum…) admettra sans peine qu’il s’agit là d’un genre extrêmement difficile. Il faut savoir tenir le lecteur en haleine, créer une atmosphère, camper des personnages, décrire des bagarres et des poursuites, faire des dialogues qui portent. Alors, pourquoi le discrédit jeté en France et en Francophonie sur ce genre romanesque ? Pourquoi fait-on une différence entre les œuvres «littéraires» et policières ?
Assis sur le canapé, je regardais ce séchoir pourtant familier de notre maison depuis longtemps alors qu’il était livré à la force du vent qui soufflait alors.
— Par Gary Klang —
— Par Michel Pennetier —
… Et il pleuvait encore du sang et des larmes!
Publication du roman inédit Kokliko, du premier roman de l’ancien rédacteur en chef de France Antilles Martinique Rudy Rabathaly.
Le 27 février 2025, les parents, les collègues et les lecteurs de