Chapitre XIII
LA VILLE HÉRÉTIQUE
« Tant que l’État existe, pas de liberté; quand régnera la liberté, il n’y aura plus d’État. Le peuple n’a pas besoin de liberté, car la liberté est une des formes de la dictature bourgeoise. »
(Lénine)
Le mois de septembre n’épargnait pas la ville de son humeur habituellement revêche, grincheuse, acariâtre et ombrageuse. Il porte le fardeau d’une saison de tristesse, de désillusion et d’horreur dans un pays qui, portant, est construit avec le matériau de la bravoure, de l’héroïsme, du sang et de l’honneur. Il pleuvait presque tous les jours. Les nuages se liquéfiaient sous la chaleur et ils se déversaient avec rage sur le paysage ordinairement sec et poussiéreux. Des bourrasques de vent accompagnaient les averses. Les éclairs et les coups de tonnerre écorchaient les flancs du firmament torturé. Mer Frappée était devenue totalement impraticable pour les riverains et les visiteurs coutumiers. Les mottes de terre élevées autour des bassins de sel s’étaient transformées en une pâte de boue gluante. Le soleil refusait de répondre à « l’appel au secours » de la population qui craignait un débordement des rivières rassasiées.

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Ma pauvre île
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Fil laviya
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
— Par Robert Berrouët-Oriol 
Le temps qui passe
Préface
Procès de la télé française
— Par Jean-Bernard Bayard —
— Par Daniel M. Berté —
Chaque fin d’année, l’association Clowns Doktè lance une belle campagne solidaire : « Solidarité pou ti Manman », un moment fort de mobilisation et de générosité sur tout le territoire martiniquais. L’objectif ? Sensibiliser au métier de clown hospitalier, rassembler des partenaires et des donateurs, et collecter les fonds nécessaires pour assurer les interventions clownesques dans les hôpitaux pédiatriques de l’île.
— Par Hélène Lemoine —
Réveillons-nous
« Quand »
— Par Robert Berrouët-Oriol —
—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Café du matin