Une marche forcée sontre le sens de l’Histoire
— Par Yves Untel Pastel —
Le débat qui s’est cristallisé autour des statues glorifiant la France conquérante aux Antilles Françaises n’est pas une simple controverse historique, mais une question fondamentale de dignité humaine et de justice mémorielle. Ces monuments, érigés à la gloire d’un passé colonial et esclavagiste, constituent une insulte flagrante et intolérable à la population antillaise. L’acte de les déboulonner, loin d’être un vandalisme, s’inscrit dans un mouvement global de dignité, que l’institution judiciaire peine à reconnaître.
I. Le Cynisme de l’Emblème Paternaliste
Comment concevoir l’audace de brandir un emblème prétendument libérateur ou civilisateur à la face d’un peuple que la puissance érigée a elle-même déporté, asservi et exploité ? Ce geste est d’un cynisme insupportable. Les statues représentant des figures de l’administration coloniale, ou des allégories de la « France conquérante », sont des affirmations de la légitimité d’une domination passée, minimisant l’infamie de l’esclavage.
Les Antilles sont littéralement une terre-cimetière, où le sol porte les stigmates des âmes broyées par le système esclavagiste. Positionner de tels monuments sur les carrefours, c’est profaner l’espace civique et imposer une négation quotidienne du traumatisme historique.

— Par Hélène Lemeoine —

— Par Hélène Lemoine —
Errance au pays des âmes bleues
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
L’unilatéralisme créole, promu par les Ayatollahs fondamentalistes 
— Par Hélène Lemoine —
O énigme du mal
(Editions 2025 chez Matthes et Seitz (Berlin, Allemagne) Spécialistes de l’Afrique et des Caraïbes
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
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— Par Daniel M. Berté —

J’aurai beau dire

