Catégorie : Manifestations culturelles

Recherches en Esthétique n° 20 : « Créations insulaires »

Présentation par Scarlett Jesus

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Je remercie Dominique Berthet de la confiance qu’il me témoigne en me sollicitant, pour la seconde fois, afin de présenter, aujourd’hui, le n° 20 de la revue du CEREAP Recherches en esthétique, consacrée aux « créations insulaires ».
Cette présentation ne s’adresse aujourd’hui ni à un public universitaire, ni à des étudiants. Mais à un public d’amateurs d’art éclairés ou désireux de l’être.
Il ne s’agira pas néanmoins d’un simple compte-rendu journalistique, présentant objectivement les éléments les plus significatifs de cette revue. Mon intention est de vous donner envie de lire cette revue en suggérant le plaisir qui vous attend, sans en déflorer la découverte. Et pour ce faire, je vous dévoilerai ma propre démarche de lecture, démarche qui est le fruit de ce que je suis. Ni une artiste, ni une historienne d’art, mais une critique d’art. Ayant moi-même collaboré à ce numéro ma lecture était précédée d’attentes particulières. Consciente de la part de subjectivité que j’introduirai de la sorte dans ma présentation, j’en assume pleinement la responsabilité.
Révéler son processus de lecture ne constitue-t-il pas un acte impudique ?

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Soirée littéraire autour de l’ouvrage : « Alfred MARIE-JEANNE, une traversée verticale du siècle »

Jeudi 19 mars 2015, 18h30 à la Bibliothèque Schœlcher

amj_verticaleLa Bibliothèque Schœlcher vous invite à la soirée littéraire autour de l’ouvrage : « Alfred MARIE-JEANNE, une traversée verticale du siècle » de Louis BOUTRIN et Raphaël CONFIANT.
Grande figure de la vie politique martiniquaise depuis bientôt quatre décennies, Alfred Marie-Jeanne ne s’est jamais vu consacrer aucun livre et le parti qu’il a fondé, le MIM (Mouvement Indépendantiste Martiniquais), est, lui aussi, très peu étudié par les politologues, sociologues et autres spécialistes des sciences humaines et sociales.
Ils sont pourtant incontournables pour qui cherche à comprendre les aspirations politiques des Martiniquais, aspirations que l’on peut étudier à travers leurs votes aux différentes élections locales et « nationales ».« Après plus de vingt ans d’isolement en tant que maire dans son fief de Rivière-Pilote, Alfred Marie-Jeanne a su s’imposer avec maestria sur la scène politique martiniquaise, devenant deux fois président du Conseil régional et député (d’abord du Sud, puis du Centre-Atlantique) (…) Décrypter la figure de Marie-Jeanne n’est pas un exercice facile tant son parti et lui ont fonctionné dans l’oralité, privilégiant le contact direct avec le peuple en lieu et place de manifestes politiques fièrement affichés à travers des livres.

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L’art dans la ville

Conférence du CEREAP le 17-03-2015 à 18h à l’ESPE

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Dés l’Antiquité les artistes se sont intéressés à la ville. Ils ont voulu la représenter, agir sur elle. Le passage d’une perspective empirique à un perspective mathématisée, œuvre du Quattrocento et qui avait permis une floraison de représentations plus ou moins prodigieuses est aujourd’hui un lointain souvenir. Le constat d’une vulnérabilité de la ville est l’objet d’études multiples que celles-ci relèvent de l’urbanisme, de l’architecture, de la sociologie, de l’économie qui dans leur ensemble partent d’un substrat idéologique qu’il faut interroger : celui de la disparition d’un prétendu âge d’or au cours duquel populations citoyennes et lieux de vies auraient été en symbiose, en harmonie. On retrouve là le mythe de la cité idéale qui, de la Tour de Babel aux Nymphéas de Vincent Callebaut et son projet d’une « écopôle flottante multiculturelle dont le métabolisme serait en symbiose parfaite avec les cycles de la nature, anticipant le réchauffement climatique et la montée des eaux« , n’en finit pas de réinventer Atlantis et Utopia. Le désir fusionnel comme symptôme du travail de la pulsion de mort?

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« Poétique et politique de l’altérité : »

Domaine de Fonds Saint-Jacques La Purgerie jeudi 12 & vendredi 13 mars 2015

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Colloque  International interdisciplinaire :colonialisme, esclavagisme, exotisme dans la littérature et les arts (XVIIe-XXIe siècles)

présentation du projet

L’objectif de ce colloque scientifique, motivant un partenariat entre les Universités des Antilles (Faculté des lettres de Martinique), de Paris 8 et le domaine de FondsSaint-Jacques, consiste à mettre en débat les ambivalences structurelles des représentations de l’altérité dans la culture de langue française, et à mettre en évidence les contradictions idéologiques et ambivalences de l’hybridation de formes allant des pratiques artistiques au divertissement populaire, par intégration d’éléments issus des cultures de l’ailleurs à une forme de politique de la représentation de l’altérité.

L’analyse de spectacles, films, catalogues, livrets, entretiens, prospectus touristiques, est destinée à mettre en évidence les contradiction sidéologiques d’une curiosité pour l’autre et d’une réhabilitation de cultures de l’ailleurs qui peut conduire aujourd’hui à une forme d’instrumentalisation paradoxale de l’altérité.

il revêt plusieurs caractéristiques

– Perspective trans-séculaire : le colloque repose sur une mise en perspective largement diachronique, allant de la première modernité, à la fin du XVIIe siècle, qui à lafaveur des grandes explorations, voit émerger la littérature viatique et l’anthropologie, jusqu’à notre monde post-colonial contemporain.-

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« Militants et militantisme communistes à la Martinique, 1920-1971″

p_c_mIdentification, formes et implication

Conférence de  Rolande Bosphore Pérou

le mardi 24 février 2015 à 18h

aux Archives départementales

Rolande Bosphore Pérou présentera sa thèse de doctorat en histoire récemment soutenue à l’UAG sur les militants et le militantisme communistes à la Martinique de 1920 à 1971.
A partir de témoignages oraux et d’archives imprimées, celles de la presse communiste, cette thèse cherche à comprendre la ferveur militante d’hommes et de femmes de la Martinique au sein d’une famille politique essentielle dans le courant du XXe siècle. Il s’agira avant tout de découvrir le vécu des militants, de montrer comment ils s’approprièrent une doctrine et l’adaptèrent à leurs besoins, à leur culture.

N’oubliez pas de confirmer votre présence, le nombre de places est limité.
En espérant avoir le plaisir de vous compter parmi nous !

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Afropéa, un territoire culturel à inventer

le 20 février au Carreau du Temple

afropea-1Séminaire arts de la scène organisé par le laboratoire SeFeA de la Sorbonne Nouvelle
Conférences –projections-performances- lectures-tables rondes
14h-20h
Entrée libre sur réservation (sefeaparis3@gmail.com)
Cultures noires ? Cultures afropéennes ? Cultures métisses ? Cultures tout-monde ? Quels espaces de création en partage pour les Afrodescendants de France ? Quel territoire de reconnaissance, de visibilité et d’écoute ? Le laboratoire SeFeA que dirige Sylvie Chalaye au sein de l’Institut de Recherche en Etudes théâtrales de la Sorbonne Nouvelle invite chercheurs, sociologues, anthropologues et historiens, mais aussi artistes de la scène, réalisateurs et metteurs en scène, ainsi que directeurs de lieux à interroger les territoires culturels contemporains nés de l’histoire coloniale française et des migrations et leur enjeux artistiques et esthétiques, comme leurs enjeux socio-économiques. L’utopie du vivre-ensemble ne devrait-elle pas se construire d’abord au plan de l’art et de la culture ?

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Premier tableau, premier roman, première pièce, première chanson…

« Leur première oeuvre » à la BU de Fort-de France !

— Par Janine Bailly —
premiere_oeuvre-2Quatre rencontres offertes, comme un premier cadeau de Noël, riches d’enseignements et d’émotions ! Mais comment rendre compte de cette soirée, où chacun des quatre artistes nous a livré un peu de lui-même, un peu de ses secrets, et des mystères de sa création ?
Je laisserai simplement de ma mémoire émerger quelques « mots-force », pivots autour desquels s’enroulèrent les confidences des uns et des autres, sachant bien que de ce « beaucoup » je n’aurai retenu que « trop peu ». Et je crois que, par-delà les différences, il existe des similitudes entre ces trajectoires martiniquaises.

Famille : On se construit avec, on se construit contre, ouvertement ou en secret, on en est de toute façon le fruit.
Jocelyne Béroard : Au sein de la famille, de condition plutôt bourgeoise, on se soumet à quatre préceptes, à savoir : le dimanche, on va à la messe, la semaine on va à l’école, puis on fait du sport et on joue d’un instrument.

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« Leur première oeuvre » à la BU !

bu_rv_de_decembre-14Premier tableau, premier roman, première sculpture, première chanson.. à la BU !

Le Mardi 9 décembre 2014 à 18h45

à la bibliothèque universitaire du campus de Schoelcher

 quatre artistes martiniquais incarnant différents arts viendront confier au public quel regard, avec le recul du temps et de la maturité créatrice, ils portent sur ce que fut leur première œuvre. Originalité, défauts, fragilité du débutant, inspiration porteuse, promesses tenues, illusions de jeunesse…

 

Jocelyne Béroard,
Nicole Cage-Florentiny,
Habdaphaï,
& José Alpha

prendront part à un échange croisé animé par Marie-Denise Grangenois et Nadia Chonville.
Retrouver l’actu sur le site de la BU

Entrée libre et gratuite.
Nous vous attendons nombreux !!!

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La révolution n’est pas un pique-nique. Analyse du dégrisement –

— Conférence de Frédéric Lordon —

frederic_lordon« Il ne faut pas rêver les Hommes tels qu’on voudrait qu’ils fussent mais les prendre tels qu’ils sont » dit Spinoza ; ainsi que Frédéric Lordon, Directeur de recherche au CNRS, économiste passé chez les philosophes, et qui développe un programme de recherche spinoziste en économie politique et en sciences sociales. Il a récemment publié Capitalisme, désir et servitude (La Fabrique, 2010), D’un retournement l’autre, comédie sérieuse sur la crise financière (Seuil, 2011) et La société des affects (Seuil, 2013).
Voici ici rentranscrite l’intégralité de son intervention au colloque Penser l’émancipation Paris – 19-22 février 2014 – www.penserlemancipation.net, donné à l’Université Paris Ouest-Nanterre lors de la séance pléinière dédiée au thème « Au-delà du capitalisme ».
« Je crois que du moment où j’avais reçu cette invitation à ce colloque, dont je remercie vivement les organisateurs au passage, j’avais pris le parti d’un rôle qui est celui de la dissonance et du dégrisement ; comme il en faut toujours un pour jouer le mauvais esprit je me suis dévoué. Alors je ne sais plus quel titre exactement j’ai donné mais je crois que si c’était à refaire je donnerai volontiers celui-ci : « D’une étroite ligne de crête ».

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« Chalvet, février 1974 » d’ Edouard de Lépine

Communiqué de presse de « Tous créoles »

edouard_de_lepineFidèle à sa démarche de mieux faire connaître notre histoire, l’association « Tous Créoles ! » a présenté le jeudi 20 novembre 2014 à la salle de conférence du Crédit Agricole au Lamentin, en partenariat avec K-EDITIONS, le dernier ouvrage de l’historien Édouard de LÉPINE, intitulé « Chalvet, février 1974, Suivi de 102 documents pour servir à l’histoire des luttes ouvrières de janvier-février 1974 à la Martinique ».

Une centaine de membres et sympathisants de l’association était présente pour découvrir ce que l’on peut considérer comme un véritable livre-événement, écrit il y a près de 40 ans, qui détaille et analyse ce moment clé de l’histoire du mouvement ouvrier martiniquais.

Une belle soirée littéraire, qui a permis au public attentif de découvrir ou de mieux apprécier, outre des faits d’histoire contemporaine, le réel talent d’écrivain de l’historien Édouard de LÉPINE.

Dans son mot de bienvenue, l’association « Tous Créoles ! », par la voix de son co-président Roger de JAHAM, remerciait tout d’abord l’assistance de sa présence, puis saluait non seulement la pointilleuse rigueur d’historien qui fait qu’Édouard de LÉPINE n’ait jamais rien écrit qu’il n’ait vérifié de lui-même, mais saluait aussi ce qu’il qualifie chez cet homme politique martiniquais « de profonde honnêteté intellectuelle », concrétisée par l’évolution de son parcours politique.

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Module Histoire de l’Université populaire du CM98, traites, esclavages, révolutions, émancipations

cm98Vous êtes cordialement invités à participer à l’une ou plusieurs des séances du module histoire de l’Université populaire du CM98,  traites, esclavages, révolutions, émancipations.
L’objectif de ce module est de diffuser auprès de tous les publics les connaissances les plus pointues et les plus récentes concernant les différentes formes d’esclavage et de lutte contre celles-ci au cours de l’histoire. Les cours sont assurés par des enseignants-chercheurs de l’Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne et coordonnés par l’Institut d’Histoire de la Révolution Française (IHRF, CNRS, Université Paris 1-Panthéon-Sorbonne).

Lieu des cours : amphithéâtre Richelieu (Sorbonne),
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. RER B, station Luxembourg ou Saint-Michel, métro Cluny-La Sorbonne.

Public concerné et critères d’admission: Tous publics. Pas d’âge requis et de niveau d’étude exigé. Pas d’inscription. Accès libre.

Programme :

Samedi 15 novembre 2014 de 15h à 17h : Le commerce des esclaves pendant l’Antiquité par Paulin Ismard (Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques), maître de conférences à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

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« 14-18 : les Antilles à l’épreuve de la guerre »

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LUNDI 10 NOVEMBRE de 17h à 21h
à la salle Frantz Fanon de l’ATRIUM à Fort de France

Séminaire sur la Première Guerre Mondiale
100 ans après la boucherie impérialiste de 1914-1918
150 ans après la création de la Première Internationale

Face aux guerres d’aujourd’hui et la misère,
l’internationalisme des opprimés reste la solution !

La Martinique comme les autres colonies a payé un lourd tribut a ladjè katoz. Cette barbarie a scellé la faillite de la Deuxième Internationale, 50 ans après la création de la Première !
Honneur aux glorieux opposants à cette guerre !

Aujourd’hui, à nouveau,  la guerre fait rage ici et là !
En retournant sur les leçons des quatre Internationales, nous réfléchirons sur les conditions de la paix et du progrès des peuples.

LUNDI 10 NOVEMBRE de 17h à 21h
à la salle Frantz Fanon de l’ATRIUM à Fort de France

PROGRAMME

Introduction au débat

La Martinique dans la guerre (Gilbert Pago)

De la première Internationale à la Quatrième et aux guerres d’aujourd’hui ; la solution de l’internationalisme (Philippe Pierre-Charles)
Venez en masse !

Entrée libre


La Société des Amis des Archives et les Archives départementales de la Martinique ont le plaisir de vous inviter au séminaire :

« 14-18 : les Antilles à l’épreuve de la guerre »

Avec des intervenants historiens spécialistes de la Grande guerre et de son impact dans la région Caraïbe,

le jeudi 13 novembre 2014, à 18h

A l’Hôtel du Département, salle Emile Maurice

Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale les Archives départementales réunissent au cours d’une soirée les historiens spécialistes de ce conflit dans la région Caraïbe (anglophone et francophone).Glenford

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L’esclavage : crime contre l’Humanité Quelle réparation pour l’irréparable ?

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CAFÉ DÉBAT SOCIAL CLUB

Nous vous invitons à notre prochain café-débat qui aura lieu le jeudi 19 juin 2014 à 19 heures à la Casa del tango, 651 rue Alfred Lumière à Jarry.

Thème :

L’esclavage : crime contre l’Humanité
Quelle réparation pour l’irréparable ?

Par Alex Lollia
(Professeur de philosophie, syndicaliste).
Parce que nous aurons célébré, une fois l’an, la journée de l’abolition, nous ne serons  pas quittes, pour autant, avec ceux  qui ont subi : «  le collectif ravalement à la bête ».
Si l’esclavage, à n’en pas douter, s’avère un crime conte l’humanité, sa réparation s’impose du même coup comme un impératif moral et politique catégorique. Comme le soulignait Condorcet :
« Il est juste de condamner celui qui enlève à un semblable l’usage de la liberté à réparer son tort ».

Mais 166 ans après l’abolition de l’esclavage, à qui demander réparation et au bénéfice de qui ? Et, quelle réparation ?
Ces questions restent un sujet de dissension. Car, c’est la notion même de « réparation »   qui est problématique.
Aimé Césaire, par exemple, réfute cette terminologie parce qu’elle fausse le débat.

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