Peut-on faire lecture publique d’un texte qu’un auteur a désavoué ?
— Par Roland Sabra —
Désavouer: Refuser de reconnaître quelque chose comme sien, le renier. Larousse .
Pendant longtemps, jusqu’en décembre 2008, n’étaient connues que quatre versions du texte d’Aimé Césaire « Et les chiens se taisaient ». Les deux plus célèbres, publiées en français sont celle de 1946, chez Gallimard, insérée dans le recueil « Les armes miraculeuses », suivie en 1956 d’un « arrangement théâtral » de Présence Africaine. Cette année là deux autres versions, dues au travail de l’écrivain et traducteur Janheinz Jahn voient le jour, Und die Hunde schwiegen , en allemand dans le texte, la première radiophonique dont il existe une transcription et une autre suffisamment ré-élaborée, transformée pour qu’elle soit considérée, par certains, comme le résultat d’une co-écriture entre le poète et son traducteur. « Jahn supprime dans les trois actes environ un tiers du texte original de Césaire […]. Il complète ce qu’il a conservé par des scènes et des indications scéniques qu’il a lui-même rédigées et qui constitueront environ 20 % de la totalité du texte définitif de cette version.

— Par le correspondant du journal Le Point, à Ouagadougou, Bernard Kaboré —
La pianiste et cheffe d’orchestre franco-mauritanienne âgée de 45 ans devient la 6e femme à recevoir cette récompense en près de soixante-dix ans.
Oralité et Écritures Vivantes : le Conte est notre principal outil d’action. Soucieuse de transmettre ce Patrimoine Immatériel, l’AMI facilite la rencontre avec nos enfants et leurs responsables, autour de l’Art et la Culture : Parents, plus tôt ces graines d’images, de paroles seront plantées et mieux pousseront de fructueux et solides Femmes et Hommes de Martinique ancrés dans leur Terre !
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon
— Par Dominique Daeschler —
— Par Manuel Césaire —
Une performance inoubliable ce vendredi 10 mars à Tropiques-Atrium. Ses quatre musiciennes violonistes sont de blanc vêtues, ses deux musiciens, aux claviers et aux percussions sont habillés couleur nuit, comme elle qui arrive juchée sur des chaussures dotées d’immenses semelles compensées. Elle n’a pas pour autant choisi son camp! Détail, à noter tout de même. L’essentiel est ailleurs. Et il est massif!
Chasser les fantômes, interprété par Sophie Cattani et Nelson-Rafaell Madel, raconte l’histoire d’un couple mixte : lui est noir, elle, blanche. La pièce retrace leur parcours, depuis leur rencontre à Conakry, à l’occasion de la victoire de Barack Obama à l’élection présidentielle américaine, jusqu’à leur arrivée en France. Malgré leur amour réciproque, le doute s’installe : Marco est sans-papiers et désire se marier rapidement, Roxane doute et temporise. A travers des monologues, la pièce confronte deux voix lucides, mais qui restent traversées par des clichés et des préjugés sur l’autre. Chasser les fantômes explore ainsi, sur un mode intimiste, la question de savoir si l’amour peut dépasser les différences culturelles.
— Par Aliette de Laleu —
Vendredi 10 mars – 19h
La pièce
Une femme nous parle de Gilliatt, un marin-pêcheur pauvre de l’ile de Guernesay. Farouche et solitaire, rude d’aspect et candide comme un enfant, il surprend un jour la plus belle fille de l’île, Déruchette, écrire son nom sur la neige… Tout son quotidien en est chamboulé.
Le jeune réalisateur Youssef Chebbi a remporté l’Étalon d’or de Yennenga pour son film
Cela faisait plaisir de voir la grande salle de l’Atrium bien remplie pour un spectacle musical qui nous change des chanteuses et chanteurs dits sans doute à juste titre populaires mais dont les mélodies, il faut bien le reconnaître, ne vont pas chercher bien loin. La présence de tant de spectateurs pour Les Noces de Figaro est la preuve, si besoin était, qu’il existe en Martinique un public non négligeable pour la « grande musique. N’y a-t-il pas d’ailleurs sur notre île une tradition pour l’art lyrique, de Christiane Eda-Pierre à Fabrice Di Falco ? Tout cela pour dire que nous attendons davantage de spectacles du même genre. Sans doute ai-je dû déjà écrire quelque chose de semblable : bis repetita placent.
Edition 2023
Le jazzman américain Wayne Shorter, saxophoniste considéré comme l’un des plus grands compositeurs de jazz des Etats-Unis et musicien touche-à-tout, est mort jeudi à Los Angeles à l’âge de 89 ans.
Recherche // Appel à participation – Dans le cadre de son projet Glorié zansèt nou glorié nou, l’artiste Maroussia POURPOINT, recherche des jeunes intéressés par l’art et le spectacle vivant, âgés de 18 à 30 ans et résidants en Martinique.
Salle Case à Vents – CinéClub : Carlos Saura
De Hefang Wei
Tropiques Atrium – Salle Frantz Fanon