
Par Selim Lander. Il est à peine nécessaire de parler ici de Victor Hugo, mon amour, le spectacle d’Anthéa Sogno, qui en est à plus de cinq cents représentations et qui a reçu un accueil enthousiaste de la critique. Néanmoins, au cas où certains amateurs martiniquais du théâtre n’auraient pas encore pris leurs places, ce billet pourra peut-être les convaincre de se précipiter. Car il serait dommage qu’ils ratent un grand moment de bonheur.
Le Théâtre de Fort-de-France a organisé sa saison 2012-2013 autour de Victor Hugo. Entre Marie Tudor en janvier et une adaptation des Misérables en avril, voici donc Victor Hugo, mon amour, un spectacle centré autour de la figure de Juliette Drouet, comme le titre le laisse présager. On ne connaît pas suffisamment Juliette Drouet, née Julienne Gauvain, comédienne qui n’eut guère de succès sur les planches, mais qui trouvera le rôle de sa vie comme compagne de la main gauche du grand homme, pendant un demi-siècle. Une compagne souvent délaissée, comme en témoignent les dix-huit mille lettres qu’elle a écrites à son amant. Le choix des lettres qui constituent la trame du spectacle est-il orienté ?

Ils ont des épaules de videurs, des blousons de cuir et des lunettes noires miroirs mais chantent un rap bisounours qui salue les mamans mères courage, « ta meilleure amie ».
Très proche de José Pliya, actuel directeur de l’Artchipel Scène nationale de Guadeloupe, dont il été l’Administrateur, il a aussi assumé cette fonction auprès de la Scène nationale de Château-Gontier, Le Carré. D’origine métropolitaine, réputé pour sa rigueur et son refus de transiger avec les règles, sa mission d’une durée d’un an dans la pétaudière du CMAC ne s’annonce pas facile. Un lieu qu’il connaît pour avoir candidaté au poste de Directeur de Scène nationale à la succession de Fanny Auguiac. L’abaissement des tutelles en est arrivé à ce point qu’un cadre du CMAC, connu pour ses petits arrangements, passés, avec l’éthique et des déclarations anti-hiérarchiques dans la presse a été retenu dans la short-list, celle des tous derniers candidats ! C’est dire ! La mission de Christian Thoron est essentiellement de mettre en place le dispositif juridique qui permettra la fusion des deux structures qui cohabitent dans le Bâtiment, le CMAC et l’ATRIUM. La suspension du label Scène nationale perdure et en l’absence de Directeur, la programmation est assurée vaille que vaille par le binôme Thaly-Pennont, qui sans directive claire d’un Conseil Général n’ayant toujours pas de politique culturelle, fait peu du peu qu’il peut.






L´étude biographique des personnalités de notre histoire la plus récente, publiée dans divers médias, à mon avis possède une double importance. D’abord pour révéler les multiples facettes d´un processus révolutionnaire caribéen, singulier et très complexe, caractérisé par le changement radical dans tous les sphères de la vie nationale, avec ses énormes défis et risques, et puis pour confronter la diversité de ses protagonistes, identifiés en tant que tels, principalement à cause de l´importance vitale des tâches qu´ils accomplissent et la qualité humaine qui caractérise leur service à la nation et au peuple de Cuba.
De magnifiques personnages. Et c’est assurément la force mais aussi la limite de ce film,
—Le metteur en scène et comédien Jérôme Savary est mort lundi soir des suites d’un cancer à l’âge de 70 ans, à l’hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans la banlieue parisienne, a annoncé mardi 5 mars sa famille.
Cesaria Evora, sempre viva, toujours vivante. Repartie vers la terre mère le 17 décembre 2011, vaincue par le diabète et le coeur encombré. Mae Carinhosa, la mère affectueuse, onzième album studio de « Cize », sort pourtant le 4 mars. Il comporte 13 titres inédits enregistrés entre 1997 et 2005 à l’occasion de sessions d’enregistrement au cours desquelles la chanteuse cap-verdienne avait accumulé les chansons comme autant d’oeufs dans son panier. En maîtresse de maison avertie, elle y puisait à sa guise afin de réussir une omelette de qualité. Ceux qui n’étaient pas dans l’ambiance du moment attendaient leur heure, au salon des refusés.
La nature toute entière est une cérémonie continuelle – un festin. 





—Nicolas Joel, actuel directeur de l’Opéra de Paris, souhaite que l’institution devienne un lieu de «formation cohérente» pour toutes les professions qui composent l’univers du lyrique et du ballet.

La première mondiale de l´opéra de chambre El Cimarrón, du compositeur allemand Hans Werner Henze, basé sur l’œuvre Biografía de un cimarrón, du poète et ethnologue Miguel Barnet, a eu lieu le 15 février dans la salle de Tito Junco du Centre Culturel Bertolt Brecht de La Havane.
Le Festival Prix de Court