Catégorie : Arts de la scène

World Creole Music Festival 2025 (WCMF)

Du 24 au 26 octobre 2025 – Windsor Park Sports Stadium, Roseau, Dominique

Un carrefour mondial de la culture créole

Le World Creole Music Festival (WCMF) est l’un des festivals musicaux les plus emblématiques de la Caraïbe. Créé en 1997, il célèbre chaque année la richesse et la diversité de la musique créole dans toutes ses expressions : zouk, bouyon, kompa, reggae, dancehall, soca, afrobeat, et bien plus encore.

En 2025, le festival fêtera ses 25 ans d’existence avec une édition placée sous le thème :

« Échos mondiaux de l’île de la nature : célébration de 25 ans de musique, de magie et de souvenirs créoles »

Ce rendez-vous culturel s’inscrit dans les célébrations de l’indépendance de la Dominique, et transforme l’île en capitale de la musique créole, réunissant des milliers de festivaliers venus de toute la Caraïbe, d’Afrique, d’Europe et des Amériques.

Une mission culturelle et identitaire

Le WCMF se présente comme :

  • un espace de transmission culturelle, où la langue et la musique créoles sont mises à l’honneur,
  • un lieu de rencontres intergénérationnelles et transatlantiques, entre légendes caribéennes, jeunes talents et têtes d’affiche internationales
  • un outil de valorisation du patrimoine de la Dominique, notamment du bouyon, musique née sur l’île et devenue virale dans la région.

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L’éphéméride du 21 octobre

La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680

La Comédie-Française ou Théâtre-Français (surnommé « le Français ») est une institution culturelle française fondée en 1680 et résidant depuis 1799 salle Richelieu au cœur du Palais-Royal dans le 1er arrondissement de Paris.

Établissement public à caractère industriel et commercial depuis 1995, c’est le seul théâtre national en France disposant d’une troupe permanente de comédiens, la Troupe des Comédiens-Français. Bien que mort depuis sept ans quand la troupe a été créée, Molière est considéré comme le « patron » de l’institution, surnommée la « Maison de Molière ». Le fauteuil dans lequel il entra en agonie lors d’une représentation du Malade imaginaire est toujours exposé au fond de la galerie des bustes, après le Foyer Public1.

La devise de la Comédie-Française est, en latin, « Simul et singulis » (qui peut être traduite par « être ensemble et rester soi-même »). Son emblème est une ruche avec des abeilles, à l’image d’une institution foisonnante.

Historique de la Comédie-Française
La Comédie-Française est fondée par ordonnance royale de Louis XIV le 21 octobre 1680 pour fusionner les deux seules troupes parisiennes de l’époque, la troupe de l’hôtel Guénégaud (troupe de Molière) et celle de l’hôtel de Bourgogne.

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lespri sinéma : les longs métrages

Samedi 25 octobre | 16h |
« Planètes un film »,  un film de Momoko Seto
Salle Frantz Fanon
Film de clôture de la 64e Semaine de la Critique Cannes 2025 | France, Belgique – 2025 – 1h15
Animation, Science Fiction
Synopsis :
Dendelion, Baraban, Léonto et Taraxa, quatre akènes de pissenlit rescapés d’une succession d’explosions nucléaires qui détruisent la Terre, se trouvent projetés dans le cosmos. Après s’être échoués sur une planète inconnue, ils partent à la quête d’un sol propice à la survie de leur espèce. Mais les éléments, la faune, la flore, le climat, sont autant d’embûches qu’ils devront surmonter.

Samedi 25 octobre | 18h |
Remise des prix + « Germaine Acogny, l’essence de la danse », un film de Greta-Marie Becker
Salle Frantz Fanon Tropiques-Atrium
Clôture Lespri Sinéma 2025 | Remise des prix et projection de film
Avec Avec Germaine Acogny | Allemagne, France – 2025 – 1h28 |Documentaire
Synopsis :
En puisant son inspiration dans les danses traditionnelles ouest-africaines, Germaine Acogny s’est imposée, au fil de ses cinquante ans de carrière, comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine mais également comme l’une des artistes les plus importantes du continent.

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De la danse à Fort-de-France

— par Selim Lander

Les amateurs de danse martiniquais se sont vu proposer deux spectacles de danse, les vendredi 17 et samedi 18 octobre, au Théâtre municipal et à la Scène nationale, deux spectacles très différents, une production locale de la compagnie Christiane Emmanuel et un récital de danse classique indienne « Kathak » orchestré par Sharmila Sharma.

Signes particuliers

Audience un peu clairsemée le 17 octobre, non que cette pièce manquât d’intérêt mais il s’agissait d’une reprise de l’année dernière, sans doute trop tôt pour que les amateurs aient envie de la revoir à un intervalle aussi rapproché. Il y a peu de chance qu’elle ait fait davantage le plein le 18 alors qu’elle se trouvait en concurrence directe avec la danse indienne. Ce n’est pas la première fois que Madinin’art a l’occasion de déplorer l’absence de coordination entre les programmes des deux institutions culturelles martiniquaises, aussi nuisible pour les spectateurs (qu’elle prive de certains spectacles) que pour les artistes (qui perdent du public) et les institutions elles-mêmes (qui perdent des recettes). C’est d’autant plus dommage que leurs programmes étant loin – budget oblige – d’être surchargés, on s’explique mal cette concurrence des calendriers.

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Le Shatta : une musique, un cri, une culture en mouvement

— Par Sarha Fauré —

Né dans les quartiers populaires de Fort-de-France à la Martinique à la fin des années 2010, le shatta s’impose aujourd’hui comme un genre musical à part entière, porteur d’une identité forte et d’une énergie contagieuse. Ce style, bien plus qu’un simple dérivé du dancehall, incarne une expression artistique, sociale et politique propre à une jeunesse caribéenne en quête de reconnaissance et de transformation. (Illustration : Maureen – capture clip « Tic »)

Aux origines : une invention de quartier devenue phénomène mondial

Le shatta émerge dans un contexte de précarité sociale et d’effervescence culturelle, notamment dans le quartier de Volga-Plage à Fort-de-France. À l’origine de ce mouvement : PSK Shatta, fondateur du label PSK Music Production, accompagné de figures pionnières telles que Danthology, Mighty Mike ou encore Toupi et Lieutenant. Inspiré du dancehall jamaïcain mais radicalement transformé par des beatmakers locaux, le shatta se distingue par ses basses puissantes, ses percussions minimalistes et ses voix graves, robotiques, souvent autotunées.

Un mot, une ambiance, une manière d’être

Le terme « shatta » trouve ses racines dans l’argot jamaïcain shotta, synonyme de gangster.

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Festival La Toile des Palmistes 2025

30 octobre – 1er novembre • Cayenne, Rémire-Montjoly

La 9ᵉ édition du Festival La Toile des Palmistes se prépare à enchanter la Guyane ! Du 30 octobre au 1ᵉʳ novembre 2025, le cœur du cinéma battra à Cayenne, entre la mythique Place des Palmistes, le Cinéma Eldorado, et plusieurs projections hors-les-murs à Rémire-Montjoly.

Événement phare du paysage culturel guyanais, ce rendez-vous gratuit et populaire célèbre le cinéma d’ici et d’ailleurs : œuvres locales, créations ultramarines, courts-métrages internationaux et films pour toute la famille se mêlent dans une ambiance festive et conviviale.

Un festival pour toutes et tous

Cette nouvelle édition promet un programme riche et engagé, fidèle à l’esprit du festival :

  • Projections en plein air et en salle, mêlant fictions locales, films internationaux et séances jeune public ;

  • Compétitions créatives autour du court-métrage, ouvertes aux talents émergents de Guyane ;

  • Ateliers de sensibilisation au cinéma pour la jeunesse, en partenariat avec des structures éducatives et sociales ;

  • Rencontres professionnelles, performances musicales et animations participatives pour petits et grands.

Trois jours d’émotions et de découvertes

Jeudi 30 octobre

Place des Palmistes & Cinéma Eldorado
Une soirée d’ouverture festive marquée par des courts-métrages d’animation et de fiction venus de France, d’Uruguay, de Martinique, de Guadeloupe, du Sénégal ou encore d’Inde.

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« Entre 2 rives », un film de Mariette Monpierre – écrit par Christelle Théophile

Mardi 21 octobre à 18h30 au Téyat Otonom Mawon à FdF par Culture Égalité

Notre saison « Cinéfanm » reprend. Nous avons le plaisir de vous inviter à la première séance. 
Un sujet que connaît bien notre Martinique.
Une petite quête solidaire pour payer les droits de diffusion. La militance coûte.  Aidez-nous à continuer. A mardi.
Bonne journée
Nos salutations féministes
Culture Égalité

Entre 2 rives raconte l’histoire bouleversante de Cristina et Johanna, deux femmes originaires de la République dominicaine, installées en Guadeloupe depuis près de dix ans. Deux mères, deux parcours, un même combat : celui de reconstruire leur vie loin de chez elles, tout en tentant, coûte que coûte, de faire venir les enfants qu’elles ont dû laisser derrière.

À travers ces portraits croisés, ce documentaire de 52 minutes lève le voile sur une réalité méconnue de l’immigration dans les territoires français d’Outre-mer : celle de femmes venues majoritairement des îles voisines, prêtes à affronter la mer et l’exil dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais à quel prix ?

Séparation familiale, précarité, isolement : Entre 2 rives aborde avec délicatesse et justesse les conséquences humaines de l’immigration, et interroge la possibilité d’un regroupement familial dans un contexte souvent hostile.

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« Darbar », un hommage dansé à la splendeur royale de l’Inde

Samedi 18 octobre – 19h30 – Tropiques Atrium

La scène Aimé-Césaire de Tropiques Atrium s’apprête à accueillir, ce samedi 18 octobre à 19h30, « Darbar », un récital de danses traditionnelles du nord de l’Inde conçu et chorégraphié par Sharmila Sharma, figure majeure du Kathak. Ce spectacle, à la fois poétique et patrimonial, convie le public à un voyage au cœur de la culture classique indienne, entre art sacré et raffinement des cours royales.

Le mot Darbar signifie littéralement « cour royale ». Il évoque ces soirées fastueuses où les palais des empereurs moghols et des maharajas s’animaient au rythme des chants et des danses, dans une atmosphère d’apparat et de dévotion. Le spectacle s’inspire de cet héritage pour en restituer l’esprit, en mariant la rigueur du geste à la fluidité du mouvement.

La danse Kathak, originaire des temples hindous, est au cœur de cette création. D’abord art narratif, où les conteurs-danseurs illustraient par leurs gestes les épopées et textes sacrés, elle s’est transformée au XVIᵉ siècle sous l’influence des cours mogholes. Elle y a gagné en virtuosité et en ornementation, sans renoncer à sa dimension spirituelle.

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Bertrand Dicale – Musiques nées de l’esclavage

— Par Sarha Fauré —

Journaliste, écrivain et historien des musiques populaires, Bertrand Dicale occupe une place singulière dans le paysage culturel français. Né à Paris d’un père guadeloupéen, il consacre depuis plus de trente ans ses recherches à la mémoire musicale des mondes créoles et à la transmission des patrimoines issus des métissages culturels. Chroniqueur à la radio, collaborateur régulier de France Info et de la Philharmonie de Paris, il a signé de nombreux ouvrages sur la chanson française, les cultures populaires et les musiques de la créolité. Parmi ses titres les plus remarqués figure Ni noires ni blanches : histoire des musiques créoles (Philharmonie de Paris, 2017), premier volet d’une exploration ambitieuse des musiques nées de la traite, de la colonisation et des diasporas africaines.

Avec Musiques nées de l’esclavage (Domaine français), publié en 2025, Bertrand Dicale prolonge ce travail d’historien et de passeur. Sur près de cinq cents pages denses et documentées, il retrace la formation et l’évolution des musiques créoles issues des territoires marqués par l’esclavage colonial français — Guadeloupe, Martinique, Guyane, Haïti, Réunion, Maurice, Seychelles, mais aussi Louisiane, Sainte-Lucie, Dominique, Trinidad, Saint-Vincent ou Rodrigues.

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Lespri Sinéma 2025

Du 16 au 25 octobre – Tropiques Atrium Scène nationale, Madiana, Toiles du Sud

Organisé par Tropiques Atrium Scène nationale, Lespri Sinéma revient du 16 au 25 octobre 2025 pour une nouvelle édition consacrée au cinéma caribéen et international. Pendant dix jours, le festival propose une programmation étendue, mêlant projections, rencontres professionnelles, débats et actions de formation, dans plusieurs lieux du territoire.

Une programmation ouverte sur le monde

Plus de soixante films sont à l’affiche : fictions, documentaires, courts et très courts métrages, ainsi que des expériences en réalité virtuelle. Le festival met à l’honneur la production caribéenne contemporaine, tout en l’inscrivant dans un dialogue avec d’autres cinémas — d’Afrique, d’Europe ou d’Asie.
Les œuvres sélectionnées abordent des thématiques variées : identité, mémoire, écologie, justice sociale, migration et création artistique. Cette diversité témoigne d’un cinéma attentif aux réalités du monde et ancré dans la vie des peuples de la Caraïbe et des Amériques.

Trois lieux, un même esprit

Le festival se déploie sur plusieurs sites :

  • Tropiques Atrium Scène nationale à Fort-de-France, cœur du dispositif et lieu principal des projections ;

  • Le Cinéma Madiana à Schœlcher, pour les avant-premières et les séances grand public ;

  • Les Toiles du Sud à Rivière-Salée, nouveau partenaire, permettant d’élargir l’accès aux publics du Sud.

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« Signes particuliers », chorégraphie de Christiane Emmanuel

Vendredi 17 et  Samedi 18 octobre à 19h 30 au T.A.C. ( Théâtre Aimé Césaire)

— Dossier de presse —

Chorégraphe :Christiane Emmanuel
Collaborateur artistique : Ricardo Miranda
Danseurs interprètes : Patricia Ortega (Saint Domingue), Julie Dossavi (France-Bénin) , Murielle Bedot (Martinique) ,Yaël Réunif (Martinique)
Musique : Jeff Baillard
Régisseur général et lumière : Dominique Guesdon

Note d’intention

Près de 80 années après la prise de conscience et les débuts de l’émancipation féminine, nous femmes, nous qui avons été biberonnées aux contes de fées et à la figure du prince charmant, nous qui avons été éduqué la plupart du temps à travers ces stéréotypes sexistes nous indiquant la place que nous devions tenir dans la société, la maison, la famille, quelles seraient nos perspectives ? Qu’avons-nous à nous dire collectivement ? Comment pouvons-nous nous inscrire dans la mouvance ?

Ces pistes et questionnements forment le terreau de ma réflexion autour de cette écriture chorégraphique.

Dans la plupart des sociétés et en Occident, les femmes jouent un rôle primordial dans l’initiation des enfants et leur accompagnement vers la vie adulte. Dans l’espace familial, les contes de fées racontent le merveilleux, le rêve, l’intime, donnent un sens à l’inconnu.

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AU TNB, Les Conséquences, de Pascal Rambert

Des conséquences de nos actes et de nos omissions, dans un spectacle choral

–- Par Janine Bailly –-

Pour ouvrir la nouvelle saison du Théâtre National de Bretagne auquel il est artiste associé, Pascal Rambert, dramaturge et metteur en scène, nous livre, avec Les Conséquences, le premier opus d’une trilogie qu’il dit vouloir achever dans cinq ans, et dont les volets suivants s’intituleraient Les Émotions et La Bonté. Son ambitieux projet est de monter ces pièces en gardant la même distribution, ce qui lui permettrait de suivre le passage du temps, et dans le texte et sur les corps et les voix des actrices et acteurs qui composent en quelque sorte sa famille de cœur et de création : Audrey Bonnet, Anne Brochet, Arthur Nauzyciel, Stanislas Nordey, Laurent Sauvage et Jacques Weber. À ces fidèles viennent ici s’ajouter Marilú Marini, et les plus jeunes frais émoulus des écoles, Lena Garrel, Jisca Kalvanda, Mathilde Viseux et Paul Fougère.

Je suis de celles que de précédents spectacles de Pascal Rambert ont enthousiasmée, mais je reste ici un peu sur ma faim ; à trop vouloir dire, les choses et les personnages finissent me semble-t-il par n’être qu’effleurés, encore que ces derniers soient interprétés avec conviction, et dans une belle énergie !

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Diane Keaton (1946 – 2025) : une actrice libre, un style, une révolution douce

— Par Hélène Lemoine —

Diane Keaton, actrice oscarisée, réalisatrice, productrice, écrivaine, photographe et icône absolue d’un certain cinéma américain, s’est éteinte le samedi 11 octobre 2025 en Californie, à l’âge de 79 ans. Figure singulière et profondément attachante d’Hollywood, elle laisse derrière elle une œuvre marquante, traversée par les secousses du féminisme, les mutations de l’industrie du cinéma, et un charme inaltérable.

Une actrice qui incarnait l’époque

Née Diane Hall le 5 janvier 1946 à Los Angeles, elle quitte très jeune la côte Ouest pour New York, où elle suit les cours de théâtre de Sanford Meisner. Là, elle apprend « à vivre sincèrement dans des circonstances imaginaires » — une philosophie de jeu qu’elle n’aura de cesse de mettre en pratique avec une sincérité désarmante. Dès ses débuts à Broadway dans Hair (1968), puis au cinéma dans les années 1970, elle s’impose comme une actrice d’une modernité rare, au jeu subtil, décalé, vivant.

C’est Francis Ford Coppola qui lui offre son premier grand rôle au cinéma, en 1972, dans Le Parrain, où elle incarne Kay Adams, l’épouse de Michael Corleone (Al Pacino).

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L’éphéméride du 13 octobre

Naissance à Kiffa, en Mauritanie, d’Abderrahmane Sissako le 13 octobre 1961

Abderrahmane Sissako (également crédité sous le nom de Dramane Sissako) est un cinéaste et producteur mauritanien, né le 13 octobre 1961 à Kiffa.

Le thème principal de son œuvre est l’exil, le déplacement. Il peint l’Afrique avec des touches autobiographiques. En 2015, il devient le premier cinéaste africain à obtenir le César du meilleur réalisateur pour Timbuktu.

Il fait partie, avec Ousmane Sembène, Djibril Diop Mambety, Souleymane Cissé, Idrissa Ouedraogo et Alain Gomis, des rares cinéastes d’Afrique subsaharienne à avoir obtenu une notoriété internationale.

Biographie
Peu de temps après sa naissance, sa famille émigre au Mali son pays d’origine, où il suit une partie de ses études primaires et secondaires. Après un court retour en 1980 en Mauritanie, il part en Union Soviétique, à Moscou, où il étudie le cinéma au VGIK (Institut fédéral d’État du cinéma) de 1983 à 1989.

Au début des années 1990, Abderrahmane Sissako s’installe en France. En 1994, il obtient, lors du 4e Festival du cinéma africain de Milan, le Prix du meilleur court métrage pour son film Octobre.

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Disco Afrika : Une histoire malgache, un film de Luck Razanajaona,

À 14h15 jusqu’au Jeudi 16 octobre Séance supplémentaire mercredi 15 à 11h30 | Madiana
Par Luck Razanajaona, François Hébert | Avec Parista Sambo, Laurette Ramasinjanahary, Joe Lerova | 24 septembre 2025 en salle | 1h 20min | Drame
Synopsis :
Madagascar, aujourd’hui. Kwame, 20 ans, tente de gagner sa vie dans les mines clandestines de saphir. À la suite d’un événement inattendu, il doit rejoindre sa ville natale où il retrouve sa mère, d’anciens amis, mais aussi la corruption qui gangrène son pays. Ballotté par des sentiments contraires, il va devoir choisir entre argent facile et fraternité, individualisme et éveil à une conscience politique.
Disco Afrika : Une histoire malgache (Disco Afrika: tantara malagasy) est un film dramatique en langue malgache de 2023 réalisé par Luck Razanajaona, produit par Jonathan Rubin, co-écrit avec François Hébert, Marcelo Novais Teles, Ludovic Randriamanantsoa et avec Parista Sambo dans le rôle principal. Il a été présenté en avant-première mondiale au Festival international du film de Marrakech 2023 et en avant-première européenne 74e Festival international du film de Berlin], où il a reçu une mention honorable du jury de l’AG Kino – Gilde e.V.

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19e Festival International « Contes et Musique dans la Cité »

Du 14 au 26 octobre 2025 Partout en Martinique. Voir le programme ci-dessous

Une avant-dernière respiration de Paroles culturelles avec l’AMI…

La dix-neuvième édition du Festival International « Contes et Musique dans la Cité » s’annonce vibrante, généreuse et haute en couleurs. Cette année encore, l’Association Martinique Images (AMI), sous la direction artistique du conteur et metteur en scène Valer’EGOUY, vous invite à un véritable voyage dans l’imaginaire, la musique et la tradition orale du monde entier.

Ce rendez-vous culturel majeur en Martinique sera l’avant-dernière édition de ce festival emblématique. Une édition d’autant plus précieuse qu’elle met à l’honneur les artistes fidèles de l’AMI, qui portent depuis des années la parole, la transmission, et la passion du conte à travers l’île.

Des artistes d’ici et d’ailleurs, une programmation internationale

Conteurs, conteuses, musiciens, musiciennes venus d’Italie, Belgique, Suisse, Burkina Faso, Congo, Cameroun, France hexagonale, La Réunion, Guadeloupe et bien sûr de Martinique, se retrouveront pour partager leurs voix, leurs instruments et leurs histoires.

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Décès de John Lodge, bassiste et chanteur des Moody Blues

Le chanteur et bassiste britannique John Lodge, figure emblématique du groupe The Moody Blues, est décédé à l’âge de 82 ans, a annoncé sa famille ce vendredi 10 octobre 2025, dans un communiqué.

« C’est avec la plus profonde tristesse que nous devons annoncer que John Lodge nous a quittés de façon soudaine et inattendue. John s’est éteint tranquillement entouré des siens, sur la musique de The Everly Brothers et de Buddy Holly », a précisé sa famille, évoquant « un homme au grand cœur, profondément attaché à sa femme Kirsten et à ses enfants, avant tout passionné par la musique et animé d’une foi inébranlable ».

Né à Birmingham en juillet 1945, père de deux enfants, John Lodge avait rejoint The Moody Blues en 1966, deux ans après la création du groupe. Sa carrière s’est étendue sur plus d’un demi-siècle, au cours duquel il est devenu l’un des piliers d’un rock symphonique à la fois mélodieux et intemporel.
« Il n’était jamais aussi heureux que sur scène », rappelle sa famille. Et lui-même confiait encore en 2019 : « Je suis un Moody Blue, et je le serai toujours.

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Jédi Misik – Tilo Bertholo

Jeudi 9 octobre à 19h30 – Tropiques Atrium Scène nationale

Le batteur et compositeur martiniquais Tilo Bertholo présente son Jédi Misik, une soirée placée sous le signe du métissage musical. À travers son projet Hybrida, né durant sa résidence artistique à Tropiques Atrium, Tilo explore les croisements entre culture martiniquaise, jazz contemporain et influences urbaines.

Membre du Big In Jazz Collective et figure montante du jazz caribéen, Tilo Bertholo fait résonner sa virtuosité et son imagination rythmique au service d’une musique profondément ancrée dans ses racines, mais ouverte sur le monde.

Ce concert marque l’aboutissement d’un travail de recherche et de création mené durant la saison 2024-2025 au sein du dispositif de résidence de Tropiques Atrium, qui accompagne les artistes dans leurs démarches de production et d’écriture.

À découvrir absolument : une musique libre, inventive, et pleine d’âme.

Distribution :

  • Composition & batterie : Tilo Bertholo

  • Arrangements : Tilo Bertholo, Ralph Lavital

  • Piano : Xavier Belin

  • Basse : Nathanaël Feugarol

  • Percussions : (à confirmer)

Tropiques Atrium Scène nationale
Jeudi 9 octobre à 19h30
Tarif : 10 €
Infos / Réservations : 0596 70 79 29

Un Jédi Misik pour célébrer le talent, la créativité et la puissance rythmique d’un artiste martiniquais en pleine ascension.

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« Gabou Léboueur », Dominique Guesdon : texte | Jean-Claude Leportier : texte & m.e.s.

Les 9, 10 et 11 octobre à 19h30 au T.A.C. ( Théâtre Aimé Césaire)

Stage dans le prologngement du spectacle
Du 13 au 24 octobre 2025
Espace Camille Darsières – Salle Théâtre
Horaires : 9h-12h et 13h-16h, du lundi au vendredi
Tarif : 50 € pour l’ensemble du stage

Contenu :

  • Atelier 1 : Langage marionnette, langage naturaliste, langage symbolique – conduit par Catherine Kremer

  • Atelier 2 : Fabrication d’une tête sculptée pour marionnette en tissu – conduit par Jean-Claude Leportier

Une création théâtrale de l’Association La Servante

En coproduction avec la Régie Autonome du SERMAC (ville de Fort-de-France) et la Compagnie Car’Avan Théâtre BoiKaré

Avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Martinique et la Direction des Affaires Culturelles de Martinique

Un théâtre surréaliste pour marionnettes et comédiennes

« Gabou Léboueur » est une fable théâtrale singulière, mêlant marionnettes, jeu d’actrices, objets animés et poésie visuelle, portée par la plume de Dominique Guesdon et Jean-Claude Leportier, également à la mise en scène. Ce spectacle hybride et métaphorique convie le public à un voyage onirique, où le banal devient magique, et où la ville nocturne devient le théâtre des âmes en quête.

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« Les guetteuses du 7 octobre » : silence d’État, voix brisées

Visible sur la plateforme france.tv jusqu’au 14/03/2028

Elles étaient jeunes, elles étaient invisibles. Une trentaine de jeunes femmes, âgées de 18 à 20 ans, effectuaient leur service militaire obligatoire au camp de Nahal Oz, à quelques centaines de mètres à peine de la bande de Gaza. Leur rôle ? Observer. Alerter. Surveiller en continu une frontière toujours sous tension, depuis la salle de contrôle de l’unité 414, spécialisée dans la vidéo-surveillance. En Israël, on les appelle les tatzpitaniyot — les guetteuses. À travers leurs caméras, elles ont vu venir l’horreur. Mais personne n’a voulu les écouter.

Durant les semaines précédant l’attaque du 7 octobre 2023, ces jeunes soldates remarquent un changement de rythme. Des groupes d’hommes armés patrouillent le long de la clôture. Ils s’arrêtent à chaque poste d’observation, escaladent les talus pour scruter les bases militaires israéliennes, parfois même ouvrent le feu ou déposent des explosifs. La tension est palpable, les incidents s’accumulent. Maya Desiatnik, alors âgée de 21 ans, et d’autres guetteuses, transmettent à plusieurs reprises des signalements aux services de renseignement. « On a tout vu, tout écrit.

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L’éphéméride du 6 octobre

Le premier film parlant, Le Chanteur de jazz, est présenté aux USA le 6 octobre 1927.

Le Chanteur de jazz (The Jazz Singer) est un film musical américain réalisé par Alan Crosland, sorti en 1927.

Il est communément considéré comme le premier film parlant, plusieurs scènes chantées et un monologue étant insérés au milieu des scènes muettes (qui restent cependant les plus nombreuses). Mais c’est un film sonore.

Synopsis :
Le chanteur Rabinowitz furieux a trouvé son fils Jakie en train de chanter dans un bar, et l’a chassé du foyer familial.
Quelques années plus tard, Jakie est chanteur de jazz dans un night-club et se fait appeler Jack Robin. Il est remarqué par l’actrice Mary Dale, qui se propose de l’aider à faire carrière.
Et en effet, Jakie est propulsé sur les scènes de Broadway pour y faire un nouveau spectacle, un spectacle qui ferait de lui à coup sûr la nouvelle vedette de la chanson sous les traits d’un blackface. Mais le concert tombe le soir de Yom Kippour, et le père de Jakie, très malade, est incapable de chanter à la synagogue.

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De Fugues… en Suites…

Samedi 4 octobre – 19h30 Salle Aimé Césaire – Tropiques-Atrium

Conception & chorégraphie : Salia Sanou
Avec : Ema Bertaud, Dalila Cortes, Ida Faho, Awa Joannais, Elithia Rabenjamina, Alina Tskhovryebova
Lumière : Sylvie Mélis
Costumes : Mathilde Possoz
Régie lumière : Nathalie De Rosa
Régie son : Delphine Foussat
Musiques : Jean-Sébastien Bach, Marin Cardoze, Aly Keita, Guem, Toumani Diabaté, Ballaké Sissoko

Un hymne à la liberté, à la féminité et à la musique universelle

Avec De Fugues… en Suites…, le chorégraphe burkinabé Salia Sanou, figure majeure de la danse contemporaine franco-africaine, nous convie à un moment suspendu : une échappée chorégraphique entre rigueur et liberté, ancrée dans l’univers musical de Jean-Sébastien Bach, réinventé au contact des sonorités africaines de la kora et du balafon.

Une conversation entre les mondes

À travers cette création pour six danseuses virtuoses, issues d’horizons aussi divers que le ballet classique, le hip-hop, la danse africaine, jazz ou contemporaine, Sanou explore la rencontre entre les cultures, les langages et les émotions. Il rend hommage aux féminités plurielles, donnant à chacune des interprètes l’espace d’exprimer son individualité, son histoire, sa mémoire, dans un dialogue vibrant avec la musique de Bach – cette œuvre universelle, complexe et ouverte.

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L’éphéméride du 2 octobre

Joséphine Baker, à 19 ans, fait scandale en passant en première partie dans la Revue nègre au Théâtre des Champs-Élysées le 2 octobre 1925

La Revue nègre est un spectacle musical créé en 1925 à Paris. Par son succès et la personnalité de Joséphine Baker qui en est l’étoile montante, elle permet entre autres une diffusion plus large de la musique de jazz et de la culture noire en Europe.

Histoire
La création de la Revue nègre est liée à l’émergence en France de la musique dite de jazz : celle-ci débarque à Paris quelques mois avant la fin de la Première Guerre mondiale via les jazz-bands composés de soldats américains et influence des musiciens comme Igor Stravinsky (Ragtime, 1919), des poètes comme Jean Cocteau, Guillaume Apollinaire ou Blaise Cendrars, des peintres, avant de se diffuser dans les dancings parisiens à travers la mode du charleston. D’autres styles sont révélés comme le Jazz Nouvelle-Orléans depuis Londres où Duke Ellington donna très tôt une série de concerts. D’autre part, au début des années 1920, les spectacles de music-hall et de cabaret se diffusent auprès d’un plus grand public.

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« Une bataille après l’autre », un film de Paul Thomas Anderson

En V.O. à Madiana 
Lundi 6 octobre 17h00
Mardi 7 octobre 20h30

Par Paul Thomas Anderson
Avec Leonardo DiCaprio, Benicio Del Toro, Teyana Taylor
Titre original One Battle After Another | 24 septembre 2025 en salle | 2h 42min | Action, Comédie
Synopsis :
Tout public avec avertissement
Ancien révolutionnaire désabusé et paranoïaque, Bob vit en marge de la société, avec sa fille Willa, indépendante et pleine de ressources. Quand son ennemi juré refait surface après 16 ans et que Willa disparaît, Bob remue ciel et terre pour la retrouver, affrontant pour la première fois les conséquences de son passé…
La presse en parle :
20 Minutes par Caroline Vié
Peu de films semblent aussi bien placés pour obtenir un maximum de statuettes que Une bataille après l’autre, un divertissement brillant.

CinemaTeaser par Aurélien Allin
Jamais n’avait-on vu à l’écran, avec autant de précision et de clarté, le cœur de Paul Thomas Anderson.

Diverto par La Rédaction
Une leçon de cinéma signée Paul Thomas Anderson.

Elle par Françoise Delbecq
On est emporté par cette vague d’images folles qui se succèdent à grande vitesse.

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« Black Label », Samedi 11 octobre – 19h30 – Tropiques-Atrium

Un spectacle littéraire, musical et chorégraphique conçu par JoeyStarr et David Bobée

Black Label, c’est la rencontre puissante entre l’énergie brute de JoeyStarr, rappeur et comédien, et l’univers engagé du metteur en scène David Bobée. Ensemble, ils signent un spectacle à la croisée des arts et des luttes, mêlant poésie antiraciste, musique, danse et performance visuelle.

Inspiré du poème Black-Label de Léon-Gontran Damas, figure majeure du mouvement de la négritude, le spectacle propose une traversée littéraire, historique et politique du point de vue des diasporas africaines. À travers les textes d’Aimé Césaire, Langston Hughes, Malcom X, Tracy K. Smith, Lisette Lombé, Éva Doumbia, et jusqu’à la Charte du Manden (1222), cette création donne à entendre les grandes voix de l’antiracisme, d’hier à aujourd’hui, jusqu’au mouvement Black Lives Matter.

JoeyStarr y prête sa voix rocailleuse, son charisme et sa force de conviction à ces mots brûlants de colère, de courage et de lutte. À ses côtés, quatre artistes incarnent cette parole engagée :

  • Sélène Saint-Aimé, contrebassiste et chanteuse jazz,

  • Wilbur Thompson, musicien,

  • Nicolas Moumbounou, chanteur et danseur,

  • Jules Turlet, chansigneur sourd, qui traduit l’intégralité du spectacle en langue des signes.

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