—Par Selim Lander —
Quatre pièces sur les corps et les esprits souffrants, que ce soit par suite des ravages de la guerre, d’un accident de la route ou d’une maladie mentale.
Les Vibrants
Cette pièce justement ovationnée par la presse et le public l’année dernière, de retour en Avignon pour une deuxième saison, est celle que nous classons en premier parmi toutes celles que nous avons vues jusqu’ici. On y trouve tous les ingrédients nécessaires, à notre sens, pour réussir dans un certain théâtre, de moins en moins présent de nos jours, il faut le dire, bien que toujours très prisé des spectateurs : un propos pertinent et prenant, une langue qui n’est ni celle de l’écrit, ni celle de l’oral mais bien celle du théâtre, une histoire bien tournée qui ménage des surprises, des comédiens affutés qui respirent le bonheur de jouer, même dans le malheur, un décor capable de créer l’illusion que nous sommes bien là où dit le texte, sans qu’il ait besoin pour autant d’être réaliste, enfin une musique et des lumières intervenant à bon escient sans nécessairement se faire remarquer.

— Par Alexis Campion —
Aristophane, Eschyle, Euripide, Sophocle : Nous proposons de payer notre dette poélitique à la Grèce par une “Agora des mots et des idées“ où les artistes et les citoyens pourront dire à leur manière les mots d’hier et d’aujourd’hui le Jeudi 16 Juillet à 20h30 à la place du Petit Palais d’Avignon.
Dans le cadre de la 44ème Édition du Festival Culturel de la ville de Fort-de-France , rendez-vous le samedi 18 Juillet 2015 à 18h30 à 00h où soufflera comme un air de Dolce Vita sur Foyal.
Surnommé «le père de la flûte des mornes, « L’artiste-flûtiste Max Cilla proposera le dimanche 19 juillet au Domaine de Fonds Saint-Jacques, un concept musical inédit entouré de ses musiciens. Un concert dans lequel il mettra en exergue toutes la richesse de l’oralité des mornes et cette relation toute particulière qu’il entretient avec la nature. Ce sera l’occasion pour Max Cilla de partager avec le public le fruit de ses nombreuses expériences artistiques, humaines & spirituelles.
— Par Michèle Bigot —
La compagnie Souricière, créée en 2008 avec la vocation de défendre un théâtre de texte, s’est lancée avec Marat-sade de Peter Weiss en 2009. Après l’avoir présentée en octobre 2014 au théâtre de Lenche à Marseille, elle nous propose aujourd’hui, au théâtre du Balcon, dans le cadre du off du Festival d’Avignon, Femme non-rééducable, une pièce de Stéphano Massini.
Responsabilité scientifique : Sylvie Chalaye
— Par Michèle Bigot —
— Dossier de presse —



—Par Roland Sabra —


Sous ce titre délicieusement polysémique, où l’attelage du déterminant au déterminé produit des connotations maoïstes dans le goût des années 70, Philippe Boyau nous présente un spectacle relevant du théâtre documentaire dans sa meilleure et sa plus actuelle tradition.
Que peut-on dire aujourd’hui de l’Algérie d’aujourd’hui? Qu’en disent les Français et qu’en disent les Algériens eux-mêmes ? Et quand on veut en parler, sur quel ton et sur quel mode ? Parler de la guerre, parler des exactions du GIA, de la persécution des journalistes, ou bien du vécu des enfants d’immigrés en France, de la discrimination et du racisme ordinaire, de l’emprise du fondamentalisme? Les sujets ne manquent pas, mais tout cela est à haut risuque et puis tout cela peut-il faire un objet théâtral ?
1 semaine de conférences du 6 au 12 Juillet 2015 Kiosque Gueydon , Fort-de-France.
La présence des compagnies des Outre-mer dans le OFF d’Avignon progresse d’année en année. Pour cette édition 2015, dix-sept compagnies sont présentes dans le OFF. Nous ne pouvons que nous en féliciter. C’est une belle opportunité pour découvrir la singularité de leurs créations. D’un territoire à l’autre, le brassage des cultures nourrit les imaginaires de ces créateurs, porteurs d’identités fortes.
Au T.A.C. ( Théâtre Aimé Césaire) à 19h 30 les 11 & 12 juillet 2015.