Treize chanteurs de talent et de toutes générations rendent hommage dans l’album Ces Gens-là au poète du Plat Pays, qui aurait fêté ce vendredi, son 90e anniversaire.
De Michel Jonasz, Marianne Faithfull, Bernard Lavilliers en passant par Zaz et Gauvain Sers dans Ces Gens-là, treize chanteurs de toutes générations relèvent un défi périlleux, interpréter Jacques Brel, sur des arrangements de l’Américain Larry Klein.
«Je suis un familier de Brel depuis toujours», écrit sur le livret du disque Larry Klein: le bassiste-producteur-arrangeur, réputé pour ses productions d’albums «crossover» de Joni Mitchell, Madeleine Peyroux ou Melody Gardot, a voulu donner un nouveau lustre aux chansons du grand Jacques, en les habillant, parfois trop, de riches sonorités.
Difficile cependant d’égaler le même degré d’émotion que parvenait à atteindre, par la simple accentuation d’un mot, Jacques Brel l’écorché vif. «Brel a une telle force d’interprétation que c’est difficile de s’attaquer à une montagne pareille», a confié Gauvain Sers. Dans La Valse à mille temps, le jeune chanteur déjoue «le piège de tomber dans la pâle copie en voulant surenchérir à tout prix».
«Les arrangements modernes de Larry Klein m’ont aidé à en faire vraiment autre chose», explique-t-il.


— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Est-ce le sous titre « D’après « Le gouvernement de soi et des autres. Le courage de la vérité » de Michel Foucault » qui dissuadé le public de venir goûter et apprécier le cadeau qu’offrait vendredi soir Michel Richard avec son spectacle « L’artiste et le dire vrais » ? Était-ce d’autres programmations, de danse, de cinéma ? Toujours est-il que le public était peu nombreux dans la petite et sympathique salle de l’A’zwell, le théâtre que dirige Lucette Salibur aux Terrevilles de Schoelcher. Tant pis pour les absents. Le montage de texte retenus par Michel Richard est issu dans sa très grande partie des toutes dernières leçons de Michel Foucault entre janvier et mars 1984 avant sa mort, victime du Sida le 25 juin de la même année. Il avait 58 ans. On peut avoir une première idée de la perte en songeant que c’est à cet âge là que Lacan commence à tenir son séminaire. 
| Andrea Dorfman| 2018 | 1 h 27 min
— Par Sabine Cessou —
— Par Roland Sabra —
Mise en scène et scénographie Nelson-Rafaell Madel
« Marie Tudor, God save the Queen », un « drame comique historique romantique punk », revisite un classique au son des Sex Pistols.
« Il n’y a pas d’instauration de la vérité sans une position essentielle de l’altérité. La vérité, ce n’est jamais le même. Il ne peut y avoir de vérité que dans la forme de l’autre monde et de la vie autre. «
Anti’Stress le 1ER festival d »humour International organisez par le Martinique Comedy Club : 5 jours, + de 20 artistes, 4 sites… et en Guests Djibril Cissé, Bun Hay Mean, Laurence Joseph…. et surtout le Premier Gala de la Nouvelle génération d’humoristes caribéens le 5 avril à Madiana
Dans les pas des missionnaires : contacts de civilisations.
La Cie Art&Fact est née en 2011 de la rencontre de Jean-Hugues Mirédin et Laurent Troudart qui reviennent en Martinique après une carrière internationale afin de donner plus de visibilité à la danse contemporaine en Martinique et aux Antilles. Dans cet esprit la compagnie crée aussi avec des artistes issus d’horizons divers pour favoriser l’expression.
— Propos d’Isabelle Barbéris : recueillis par Lucas Bretonnier —

C’est Alfred Alexandre le président d’Etc Caraibe qui a demandé à Lucette Salibur du Théâtre de l’A’zwel de diriger la mise en lecture de la pièce de Gerty Dambury qu’il avait choisie Lettres indiennes. C’était pour moi une découverte. La pièce écrite en 1992, a fait l’objet d’une création à Avignon en 1996 par Alain Timar (Théâtre des Halles) et à New York en 1997 par Françoise Kourilsky (Théâtre Ubu Rep) sous le titre Crosscurrents. Ils sont six sur scène, à parité, assis sur des chaises, dos face au public. De l’île de la Réunion une jeune femme, guadeloupéenne, on l’apprendra détour d’une réplique, Fructueuse, c’est son nom, lit à voix haute la lettre qu’elle écrit à son ami de cœur resté près de Paris, loin d’elle. Elle est partie, sans autre raison que se trouver elle-même dans la rencontre avec l’autre. Tout au long du texte va se déployer cette dialectique de Soi et autrui, de l’Identité et de la différence. Dialectique et non juxtaposition, superposition, dans un « en-même-temps » stérile et appauvrissant.
Chaque année, les Crous organisent un concours national de théâtre étudiant, en partenariat avec l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse, le Crous d’Aix-Marseille et le Théâtre Universitaire de Nancy. C’est dans ce cadre que Karine Bénac et sa troupe « d’étudiants-acteurs » au Campus de Schœlcher nous ont présenté ce jeudi leur création « Demain, je pars pour Tlemcen », sujet en même temps d’une captation vidéo exigée par le règlement dudit concours.
Isabelle Barbéris vient de publier