La fille du train de Tate Taylor d’après le roman de Paula Hawking ; avec Emily Blunt, Rebecca Ferguson, Haley Bennett, Justin Theroux
—-Par Guy Gabriel—-
Rachel prend tous les jours le train et passe devant la même maison. Dévastée par son divorce, elle a sombré dans l’alcoolisme, elle fantasme sur le couple qui y vit et leur imagine leur vie parfaite…jusqu’au jour où elle est témoin d’un événement qui la choque et se retrouve étroitement mêlée à un angoissant mystère
L’adaptation de ce best-seller littéraire de l’année, signé Paula Hawkins, était l’idée casse-gueule par excellence, car le portrait croisé de ces trois femmes hors norme, surtout celui de Rachel, ne manquait ni d’originalité, ni d’ambiguité ; cependant, contrairement à beaucoup d’avis, le film retranscrit efficacement l’ambiance du roman, en sachant à la fois prendre la distance nécessaire pour éviter la tentation du copier-coller dévastateur et faire un objet filmique tout-à-fait honnête.
Plus proche de Fenêtre sur cour (par son côté voyeur) de Hitchcock que de Gone girl (pour la disparition) de David Fincher, La fille du train est un excellent thriller psychologique, avec ses zones d’ombre qui souligne bien l’obsession de Rachel, héroïne borderline, alcoolique, qui fantasme sur la vie des autres, après avoir raté la sienne.

Un rendez-vous incontournable pour découvrir des films et échanger ses idées sur le monde…
Six fois primé au festival de Cannes, où il avait reçu la Palme d’or en 2006 pour Le Vent se lève, Ken Loach, 79 ans, se voit couronner pour la deuxième fois avec Moi, Daniel Blake, qui raconte les démarches d’un menuisier cardiaque pour récupérer sa pension d’invalidité.
— Par Stéphanie Belpêche —
A l’heure où le Brésil, victime de bouleversements tragiques, rongé par la corruption, la spéculation et les luttes de pouvoir, s’achemine peut-être vers ce qui ressemblerait à une nouvelle dictature, il est bon de voir ou de revoir le film Aquarius. Deuxième long métrage de Kleber Mendonça Filho après Les bruits de Recife, injustement boudé par le jury du festival de Cannes, mais plébiscité par le public et encensé par une bonne partie de la critique, Aquarius connaît sur les écrans de Madiana, dans le cadre de la séance VO, un tel succès que Steve, notre Monsieur Cinéma de Tropiques-Atrium, nous en promet pour bientôt une nouvelle projection.
Présenté le 30 septembre en ouverture du Festival de New York, 13th est autant une arme de combat qu’un film. C’est sans doute pour que tous ceux et celles qui le souhaitent puissent en disposer dans leur arsenal que la réalisatrice Ava DuVernay a choisi Netflix. Le film est disponible sur la plateforme dans le monde entier, y compris en France, mais on ne le verra jamais en salles.
— Par Dégé —
Le gang des Antillais de Jean-Claude Barny ; avec Djedje Apali, Ericq Ebouaney, Adama Niane, Zitat Hanrot, Vincent Vermignon, Romane Bohringer, Jocelyne Berorard
Solveig Anspach – France/Islande – 1h25 – 2016
Maren Ade – Allemagne – 2h42 – 2016
Christophe Cupelin – Suisse – 1h30 – 2015
Le célèbre metteur en scène polonais Andrzej Wajda est mort dimanche soir à Varsovie à l’âge de 90 ans, ont annoncé ses proches et plusieurs médias polonais.
REVUE DE PRESSE. De Ouagadougou à Arusha : il n’est pas si simple pour les contemporains de mettre en application le projet politique du père de la révolution burkinabè.
Ari Maniel Cruz – Puerto Rico – 1h38 – 2016
A Madiana
FRANCE 3/20H55 – inspiré d’une histoire vraie, le film de Stephen Frears, porté par Judi Dench (Skyfall, Indian Palace), est une œuvre poignante, agrémentée de subtiles touches d’humour et d’une belle réflexion sur la société.
Depuis un an, la CinéFabrique accueille à Lyon des élèves de tous horizons, sociaux ou géographiques. Une mixité qui tranche avec la Fémis, sa cousine parisienne
CinéMadiana Dans le cadre des séances V.O – 19h30
A travers l’histoire d’une famille composée, décomposée, recomposée entre Vietnam et Martinique Arlette Pacquit fait émerger une histoire douloureuse, enfouie au fin fond des mémoires : celle des couples mixtes caribéo-annamites nés lors de la guerre d’Indochine. Certains dissidents, ces jeunes martiniquais qui avaient répondu à l’appel du 18 juin, une fois la seconde guerre mondiale terminée se sont retrouvés embarqués dans les dernières guerres coloniales menées par les gouvernements français. D’autres se sont engagés à la fin des années quarante. Par choix ? Par inconscience ? Tous n’avaient pas l’envergure d’un Frantz Fanon. Qui pourrait leur en faire le reproche ?
L’Iranien Abbas Kiarostami, dont la mort en France à 76 ans a été annoncée lundi, était un des plus célèbres réalisateurs iraniens, palme d’or du festival de Cannes en 1997 pour «Le goût de la cerise».