Comment rendre visible une maladie longtemps ignorée et encore trop mal diagnostiquée ? C’est la question à laquelle tente de répondre Vivre avec l’endométriose, documentaire réalisé par Léa Ménard et produit par « Beau comme les Antilles », avec la participation de France Télévisions – Pôle Outre-mer. Le film, tourné au cœur des territoires ultramarins, sera projeté en avant-première dans plusieurs communes de Martinique début décembre, en présence de la réalisatrice et de Nataly Dabon, patiente experte et présidente de l’association Endo Form 972.
Un film qui commence par une écoute
La genèse du documentaire tient en une démarche simple : se défaire des discours extérieurs pour laisser la parole aux femmes concernées. Avant même d’allumer sa caméra, Léa Ménard a pris le temps d’appeler chacune des participantes. « Je voulais les rencontrer avant de les filmer, les entendre, créer un lien de confiance », explique-t-elle. Ce choix oriente profondément l’esthétique et la narration du film : pas de voix off, pas de commentaire, aucun effet de dramatisation. Juste des vies, leurs gestes, leurs silences et leurs mots.
Durant vingt jours et sur quatre territoires — Martinique, Guadeloupe, Guyane et La Réunion — la réalisatrice capte le quotidien de quatre femmes dont les parcours se répondent et se complètent.


Hier soir, 2 décembre, Tropiques-Atrium — l’ex-CMAC qu’elle dirigea pendant plus de trente ans — a ouvert ses portes pour un hommage émouvant à Fanny Auguiac. Dans une salle à moitié remplie mais profondément recueillie, plusieurs grandes figures de la scène artistique martiniquaise se sont succédé pour saluer celle qui a tant marqué la vie culturelle de l’île. Alex Bernard, Alain Jean-Marie, Claude Césaire, Ronald Tulle, Micky Téléphe, Dominique Bougainville, Tony Chasseur ou encore Malavoi, etc. ont chacun rappelé, par leurs mots ou leur musique, l’empreinte inaltérable qu’elle laisse derrière elle.
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à
La pièce
Titre anglais : Leave The Bones
Chaque fin d’année, l’association Clowns Doktè lance une belle campagne solidaire : « Solidarité pou ti Manman », un moment fort de mobilisation et de générosité sur tout le territoire martiniquais. L’objectif ? Sensibiliser au métier de clown hospitalier, rassembler des partenaires et des donateurs, et collecter les fonds nécessaires pour assurer les interventions clownesques dans les hôpitaux pédiatriques de l’île.
Avec Chet Baker, William Claxton, Flea | 23 juillet 2008 en salle | 2h 00min | Documentaire, Musical| Date de reprise 19 juin 2024
Le samedi 29 novembre 2025, de 10 h à 23 h, le Domaine de Fonds Saint-Jacques vibrera au rythme du Bèlè Djoubà, grand rendez-vous annuel dédié à l’héritage culturel martiniquais. La Coordination Lawonn Bèlè invite le public — curieux, passionnés, familles et pratiquants — à rejoindre cette vaste ronde de partage où s’exprime l’âme profonde de la Martinique.
À propos du spectacle

Une soirée autour du film de Florence Lazar
André « Dadou » Pasquet, figure majeure du compas haïtien, s’est éteint le dimanche 23 novembre 2025, à l’âge de 72 ans, entouré des siens. Guitariste d’exception, compositeur inspiré et cofondateur du mythique Magnum Band, il laisse derrière lui une empreinte durable dans l’histoire de la musique caribéenne.
Jean Guidoni n’est plus.
Depuis son lancement en 2024, Titak Jazz s’impose comme un rendez-vous incontournable de Tropiques Atrium – Scène nationale. Pour cette nouvelle édition, le festival revient avec une programmation encore plus dense, portée par l’envie de révéler et célébrer les musiciens d’ici et d’ailleurs, de faire se rencontrer les générations, et de traverser, avec audace, les multiples écritures du jazz et de ses territoires périphériques.
Par René Clément, René Gégauff Avec Alain Delon, Marie Laforêt, Maurice Ronet | 10 mars 1960 en salle | 1h 54min | Thriller | Date de reprise 10 juillet 2013
Jimmy Cliff, né James Chambers le 30 juillet 1944 à Somerton, en Jamaïque, s’est éteint à l’âge de 81 ans des suites d’une pneumonie survenue après une crise convulsive. Son décès, annoncé par son épouse Latifa Chambers le 24 novembre, marque la disparition de l’un des derniers géants fondateurs du reggae. Dans un message empreint d’émotion, elle a exprimé sa gratitude envers « les fans, la famille, les amis, les artistes et collègues » qui ont accompagné l’artiste tout au long de sa vie, appelant également au respect de la vie privée de la famille dans cette épreuve.
Par Thierry Klifa, Cédric Anger Avec Isabelle Huppert, Marina Foïs, Laurent Lafitte | 29 octobre 2025 en salle | 2h 03min | Comédie dramatique

Avec sa voix de contre-ténor qui transperce l’air comme un cri de liberté, Jimmy Somerville a débarqué dans le paysage musical des années 1980 tel un ovni venu électriser les pistes de danse. Mais derrière l’énergie contagieuse de sa pop électronique se cache une trajectoire forgée dans la lutte. Enfant des quartiers ouvriers de Glasgow, Somerville comprend très tôt que son homosexualité n’a pas sa place dans l’ordre social brutal qui l’entoure. À 17 ans, il quitte sa ville natale avec pour seule arme son désir d’émancipation, direction Londres et ses possibles.