Catégorie : Arts Plastiques

Vente aux enchères publiques d’art caribéen

Samedi 9 février 2019 à 14h 30. Hôtel Impératrice à FdF

Vente aux enchères publiques d’art caribéen qui aura lieu le  samedi 9 février 2019 à 14h30 précises à l’hôtel L’IMPERATRICE au 4éme étage. Cette vente d’environ 140 oeuvres – tableaux et sculptures provenant de collections privées seront mise en vente par Hélène Martin – commissaire- priseur – société de vente aux enchères  Martinique-enchères . Les visites publiques avant la vente auront lieu à la Galerie Colette Nimar du mercredi 6 au vendredi 8 février et enfin sur le lieu de la vente le samedi matin 9  entre 10h30 et 12h30 précises.  Les œuvres n°de lots et toutes informations les concernant sont en ligne sur le site de la société de vente  www.martinique-encheres.com.

L’Hôtel L’IMPÉRATRICE organise en écho avec la vente pour une belle synergie avec la thématique de la vente,  le midi de ce samedi 9  février un buffet  tout spécialement aux saveurs  de la Caraïbe.

Où voir les œuvres ?

De mercredi à vendredi inclus, les oeuvres de la galerie seront visibles dans la galerie de la Pointe Simon, à Fort-de-France, de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h.

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Hector Charpentier : « Art-beau-et-sens »

Du 14 janvier au 23 février 2019 à Tropiques-Atrium

— Par Christian Antourel —

Mais que fait donc Hector Charpentier lorsqu’il n’expose pas ? qu’on se rassure , il peint. Le voici à nouveau, il nous offre une production de son cru où toutes les valeurs y sont en pleine harmonie, et s’il veut les pousser plus loin, elles marcheront toujours le front vers le perfectionnement.

La réalité des choses n’est jamais vraiment réelle quand il s’agit de peinture….Si l’œuvre de Hector Charpentier peut être de prime abord, hâtivement qualifiée d’abstraite, il en exprime toutes les qualités sans s’égarer dans les pièges qu’elle peut lui tendre. Sa peinture se métamorphose, s’habille de la Figurabstraction, concept qu’il a créé, alliant le figuratif et l’abstrait. Ce qui surprend , quand on découvre ses toiles, c’est l’extrême précision avec laquelle il conjugue ces deux écoles fondamentalement opposées tout en préservant la finesse et la douceur qu’elles recèlent. Décrire ne veut pas dire « tout dire». L’artiste est celui qui choisit son sujet, sa composition sa lumière, ses teintes . C’est en cela qu’on le reconnait, par cela qu’il épanouit son art.

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Rumiko Takahashi 高橋 留美子 sacrée Grand Prix d’Angoulême 2019

L’artiste nippone vient d’être élue Grand Prix du 46e Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême à l’issue du vote d’une majorité des auteur(e)s professionnel(le)s de BD…

Rumiko Takahashi (高橋 留美子, Takahashi Rumiko), née le 10 octobre 1957 à Niigata au Japon, est une dessinatrice de manga.

Ses mangas furent d’abord connus à l’étranger par leurs adaptations en animés diffusés dans le Club Dorothée à partir de 1988. Ses œuvres furent traduites dès 1994 lorsque les éditeurs français commencèrent à importer massivement des mangas, notamment la série Ranma ½ (らんま½, Ranma nibun no ichi?) chez Glénat.

Elle est aussi la dessinatrice de bande dessinée la plus lue au monde[Quand ?] : plus de 200 millions d’exemplaires de ses œuvres diverses ont été édité1.

Elle remporte le Prix Shōgakukan dans la catégorie Shōnen à deux reprises, en 1981 pour Urusei Yatsura, puis en 2002 pour Inu-Yasha. Le 23 janvier 2019, elle remporte le Grand Prix de la ville d’Angoulême au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême récompensant l’ensemble de son oeuvre.

Rumiko Takahashi ne portait que peu d’intérêt aux mangas durant son enfance.

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« Existence » : Arthur Francietta, Brice Lautric, Ford Paul et Jérémie Priam exposent

Du 23 janvier au 28 février 2019

— Dossier de presse —

Quatre artistes pour une exposition aussi délicate que brutale. Faisant converger, oeuvres graphiques, plastiques et volumineuses. L’exposition mettra en commun leurs explorations obstinées du point du trait et de l’aplat.

« Existence» », tel est l’intitulé de cette exposition qui regroupe les artistes Arthur Francietta, Brice Lautric, Ford Paul et Jérémie Priam. À travers ce terme, ils ont souhaité rendre compte d’un lien qui les unit : l’expérience qu’ils tirent de leur rapport à la fragilité de leur existence et la façon dont celle-ci influence leur démarche, mais aussi l’expérience issue de leur vécu respectif et du rapport au monde au-delà de l’insularité.

Les oeuvres se perçoivent et s’appréhendent comme des réflexions personnelles de l’existence, notamment la vie prise dans sa durée ou la qualité qu’on lui attribue.

Réfléchir sur la fragilité du vivant, l’interdépendance de l’homme et du vivant, mais aussi le pouvoir que le homme peut imposer au vivant, sont des réflexions récurrentes dans l’ensemble de leurs démarches.

Ces réflexions peuvent parfois se traduire par une certaine névrose.

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Carole Buttin : « Eau en couleurs »

Jusqu’au 26 janver 2019 Galerie Le Vin l’Art et Vous

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Carole Buttin dit travailler par séries. et les sujets abordés sont souvent en relation avec le déroulement de sa vie quotidienne. Elle aime à travailler une expression du visage dans le portrait. Une ambiance de fête dans des scènes de la vie. Ou encore le corps dans le mouvement de l’eau. La trentaine de tableaux exposés répètent cette vérité inlassablement.

Le portrait, ce genre en apparence si modeste, nécessite une faculté d’observation aiguisée. Un portrait ! quoi de plus simple et de plus compliqué, de plus évident et de plus profond ? Il faut sans doute que le talent, la finesse d’observation de l’artiste y soit grand et son imagination éclairée. Plus la matière est en apparence, positive et solide et plus la besogne de l’imagination est subtile et laborieuse. Carole Buttin se dépasse et en fait un art sérieux ;elle s’applique. Pour l’apprécier dignement il faut l’analyser au point de vue de l’artiste. Comme artiste ce qui la distingue c’est la certitude.

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Renault, l’art de la collection

Jusqu’au 17 mars 2019 à La Fondation Clément

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —

Un demi-siècle que Renault collectionne des œuvres d’artistes ! Comment célébrer un anniversaire aussi exceptionnel ? S’il n’y a pas de règle absolue en la matière, pour Renault la réponse est évidente !A cette époque ou l’art moderne et contemporain était confidentiel et
ne supportait aucun mélange des genres, rien ne laissait présager une collaboration aussi étroite entre l’art et ce monde si éloigné, celui de l’industrie . Morceaux choisis.

Renault et l’art, c’est une belle histoire qui dure depuis cinquante ans. A l’occasion de cet anniversaire mémorable, Renault expose ses quelques trois cent œuvres d’artistes issues de de tous mouvements et de tous horizons , toutes générations confondues. Certains plus familiers que d’autres mais à la mesure d’un talent confirmé au fil des années. Cette rétrospective qui couvre la période de 1967 à nos jours se distingue par une singulière originalité, mêlant harmonieusement industrie automobile et art . L’utile s’allie à l’agréable dans un beau mariage. Renault-a-t-il joué un rôle de producteur avant l’heure ?

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Group Exhibition à l’espace 14N 61 W

Du 19 janvier au 3 mars 2019 à l’espace 14N 61 W

GROUP EXHIBITION
Works on paper
avec / with
Philippe Alexandre – Robert Charlotte – Bruno Creuzet – Nicolas Derné – Jean-Ulrick Désert – Julien Grenier – Norville Guirouard-Aizée – Roman Liška – Louisa Marajo – Sébastien Mehal – Bruno Sentier – Yoan Sorin

espace d’art contemporain 14N 61W fête ses 6 ans et commence son programme d’expositions avec Group Exhibition, une présentation d’oeuvres sur papier par les 12 artistes de la galerie.

Group Exhibition comprend un large éventail de techniques et présente une collection variée de peintures, dessins, impression, photographies, assemblage et découpage. Le support de papier est la seule constante de l’exposition, qui évite délibérément de mettre l’accent sur l’hétérogénéité des positions, mais permet au spectateur, au public de voir ces oeuvres sur papier plus ou moins récentes.

L’exposition mettra en lumière la profondeur des pratiques artistiques, en traçant des affinités de formes et de couleurs parmi les œuvres de l’exposition, tout en soulignant leur capacité à basculer entre différents supports, allant du crayon à l’encre, aux huiles.

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Ernest Breleur : visite d’atelier

Samedi 19 & dimanche 20 janvier 2019

Pour la seconde fois depuis 30 ans, Ernest Breleur ouvre les portes de son atelier au public.

For the second time in 30 years Ernest Breleur open is studio to the public.

Voir la vidéo de l’atelier ci-dessous

See the video of the studio below

Pour la seconde fois depuis 30 ans, Ernest Breleur ouvre les portes de son atelier au public.

For the second time in 30 years Ernest Breleur open is studio to the public.

Voir la vidéo de l’atelier ci-dessous

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« Migrants » d’Hugues Henri

Du 14 janvier au 23 février 2019 Tropiques-Atrium

« Il n’existe jamais de bel exil. Tout exil est souffrance. L’exil est une espèce d’insomnie… ».
Hugues Henri.

L’exposition Migrants d’Hugues Henri traite d’un sujet brulant de l’actualité. Sur tous les médias internationaux, les phénomènes des migrants, des réfugiés, des demandeurs d’asile et des sans-papiers ou des frontières occupent les scènes des informations politiques, économiques et humanitaires dans le monde.

Dans le travail exposé par Hugues Henri, au moyen de peintures, de vidéos et de deux installations, nous découvrons une chronique narrative sur l’histoire des migrations dans le monde. La démarche est assez atypique car elle s’inspire du dessin de presse qu’affectionne l’artiste.

Les toiles, qui très souvent emploient les moyens stylistiques des bandes dessinées avec leurs bulles – où sont inscrites des dates, des sanctions politiques, des phrases repère de l’actualité – nous renseignent sur les causes des départs ou sur les refus politiques de certains pays. Elles se lisent et se connectent aux événements contemporains. Sur des fonds sombres et expressionnistes, avec une palette contrastée de couleurs complémentaires stridentes, des coups de pinceaux viennent dessiner les épaves de bateaux, des individus dans leurs gilets de sauvetage, des corps renversés, en train de se noyer ou laissés à la dérive au grès des océans.

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Renault : une entreprise investie/t dans l’art

— Par Selim Lander —

Une exposition de la fondation Clément en Martinique

La Fondation Clément dont nos lecteurs savent quel rôle elle joue pour apporter l’art contemporain aussi bien aux Martiniquais qu’aux dizaines de milliers de touristes qui la visitent annuellement, organise désormais pendant chaque hiver une grande exposition en partenariat avec les musées nationaux ou des fondations amies, en sus des expositions consacrées aux artistes caribéens pendant le reste de l’année. Ce fut ainsi le cas, en partenariat avec le Centre Pompidou, pour Hervé Télémaque (2016) et les expressionnistes abstraits de l’Ecole de Paris (le Geste et la Matière, 2017), puis, avec la fondation Dapper, pour les artistes africains d’hier et d’aujourd’hui (Afriques, 2018). Voici maintenant une abondante sélection puisée dans les quelque 300 œuvres de la collection du constructeur automobile Renault.

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Exposition. Le regard des peintres de la période coloniale sur l’autre, barbare sans histoire

Jusqu’au 3 février 2019 au Quai Branly

— Par Pierre Barbancey —

Plus que quelques jours pour aller voir cette magnifique exposition au musée du quai Branly-Jacques Chirac. « Peintures des lointains », de la fin du XVIIIe au milieu du XXe siècle, est une exposition salutaire et intelligente, riche et belle, qui ne cesse d’interroger sur la période coloniale, l’idée de la représentation et de son rôle politico-historique à usage des peuples.
L’exposition actuellement présentée au musée du Quai Branly (1) est étonnante. Etonnante d’abord par son foisonnement, sa richesse. Etonnante encore par l’intérêt historique qu’elle représente. Etonnante enfin par la découverte d’artistes injustement méconnus qui ont pourtant joué le rôle de véritables photos-reporters à une époque où voyager relevait souvent de l’exploit. Il est question de presque deux siècles d’histoire coloniale, du regard porté sur des lieux et des populations d’autres continents. Il est, ici, bien question d’héritage colonial. D’où l’intérêt de cette « promenade » au milieu de ces peintures européennes. « L’exposition s’efforce d’appréhender à travers les oeuvres quelques unes des formes de la relation entretenue par l’Occident avec l’ailleurs, en cette période de la fin du XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle, cruciale pour l’exploration d’autres continents et pour l’impérialisme européen », écrit Sarah Lignier, commissaire de l’exposition.

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Dora Vital, luminosité secrète

Du 15 au 23 décembre 2018 Villa Chanteclerc

— Par Michèle Arretche, amateur d’Art —

Dora Vital nous illumine avec sa nouvelle exposition à la villa Chanteclerc du 15 au 23 décembre intitulée « Luminosité secrète ». Une lumière non pas éclatante mais révélée, avivée puis atténuée par la couleur, comme dans un tableau de Turner.

On chemine à travers ce qui nous semble être des paysages, ou une impression de paysage, telle qu’ils apparaissent dans l’art moderne, pour « remplacer la peinture d’histoire, pour exprimer les grandes interrogations de l’humanité dans ses tentatives de connaître et de façonner le monde » *1

Pour nous y amener Dora Vital apprivoise le hasard, dans une composition équilibrée et cohérente, évoquant et invoquant la nature, le chemin allant vers le cœur de la nature.

On pense bien sûr à Zao Wou Ki qui écrit « Des formes surgissent et j’osais employer des couleurs qui jusque là m’avaient fait peur. Je découvris que mon sujet d’inspiration c’était ma réalité intérieure. » *2

La réalité intérieure de la très réservée Dora Vital voilà ce qui nous ait donné à voir, à la frontière ténue du clair obscur, entre opacité et pleine lumière, dans cette antinomie entre espoir et désespoir.

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En avant vers les Avents !

Du 7 au 29 décembre 2018 à « Le vin, l’art & vous »

— Par Michèle Arretche,  amateur d’Art —

Le vent frais souffle un air nouveau sur l’espace d’art LVAV, l’espace d’Art de la Cave-Galerie « Le Vin l’Art et Vous » à Petite Cocotte Ducos.

Myriam Guichard la sémillante et passionnée responsable de ce lieu incontournable des amateurs d’Art, propose une nouvelle sélection pour sa traditionnelle exposition collective de fin d’année : les toiles des avents 2018.

A côté de fleurons du paysage artistique martiniquais, elle nous permet de découvrir des nouveaux talents et d’acquérir des œuvres à la portée de différents budgets.

Pour cette exposition la scénographie a été particulièrement soignée et assurément vous passerez un excellent moment à découvrir et parcourir cette exposition, dont voici, par ordre alphabétique, la liste des artistes.

Michèle ARRETCHE et ses îles réinventées à l’utopie créatrice

Marc BARBOT, et sa « montée au tambour », puissant.

Isabelle BERGOT et ses « herbes folles » aux collages précieux et contemporains

Catherine BLAND et ses céramiques inventives et modernes

Ange BONELLO et ses nouvelles encres en 3D, se défiant des déchirures et des tâches.

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« Renault, l’art de la collection » à la Fondation Clément

Du 9 décembre 2018 au 17 mars 2019

Commissariat : Ann Hindry

Exposition collective

Pierre Alechinsky, He An, Arman, Pol Bury, Jean Dubuffet, Errò, Wen Fang, Sam Francis, Julio Le Parc, Jean-Luc Moulène,  Angela Palmer, Robert Rauschenberg, Niki de Saint Phalle, Arslan Sukan, Takis, Jean Tinguely, Victor Vasarely, Heidi Wood. Robert Doisneau.  

Illustration : Jean Tinguely Requiem pour une feuille morte, 1967 © Adagp, Paris, 2018 Photo Georges Poncet

À la lecture de ces deux mots de « art » et « collection », l’on pense d’emblée à un ensemble de belles voitures historiques… et celle-ci existe. En revanche, ce que l’on connaît moins, c’est le lien très fort qui unit Renault et l’art de son temps.

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Martine Baker « Imaginaires//Tellurique » : céramique extrême

Jusqu’au 15 décembre 2018 Tropiques-Atrium

—Par Christian Antourel —
Pris par le rythme effréné de l’art contemporain, il est agréable parfois d’arrêter le temps et de se mettre quelques standards sous la dent. L’exposition de Martine Jéchoux Baker est proprement jubilatoire.

Son œuvre raconte une histoire qui brille, qui brûle, incandescente. C’est un manifeste en faveur d’une imagination active, seule capable de transformer une situation concrète en possibilités multiples. Happée par les beautés de sa créativité, l’exposition vire à un esthétisme qui rend l’âme visible. Entre réalisme ordinaire et imaginaire, l’artiste choisit tout particulièrement l’imaginaire comme alternative à la désillusion réaliste…et l‘espace et le temps deviennent relatifs comme un instant d’éternité suspendu en vol. Il semble qu’elle fasse appel , telle une prêtresse de la terre , aux forces de la nature. Quand Martine Baker se fait démiurge, un magma créatif fulgurant jaillit des entrailles de la terre . Elle en décline toutes les variations : pays d’accueil en même temps qu’instrument de création, tout autant que notion de mémoire et de richesse souterraine. La mythologie se prête très bien à cet imaginaire tellurique, tel Antée qui en appelle au contact de la terre car chaque fois qu’il la touche, il renouvelle ses forces.

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Solange Alin Daline expose

Du 26 novembre 2018 au 26 janvier 2019

« Tout commence par une institution, une émotion, qui s’impose à moi.
J’accepte alors de me confronter à elle, de l’explorer, pour l’apprivoiser…ou peut-être pour me laisser apprivoiser par ce qu’elle suscite en moi…

C’est un travail d’écoute intérieure…

Chaque émotion, chaque expérience est déterminante dans le choix des techniques et matières à utiliser. Dans mon travail j’ai recours à différents médiums: toile de jute, fil de chanvre, papier, miroirs, sable… »

BeBOOSTER a le plaisir de vous convier au vernissage de l’artiste peintre Solange ALIN Daline le vendredi 30 novembre à 19h.
Adresse : 12 rue des arts et métiers, dans la zone franche de Dillon, 97200 Fort de France.

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« Création et engagement » dirigé par Dominique Berthet

— Par Anne-Catherine Berry —

Présentation de l’ouvrage Création et engagement dirigé par Dominique Berthet, Paris, L’Harmattan, coll. « Ouverture philosophique », 2018, 216 pages.

Si la question de l’engagement est intrinsèque à toute création, elle évoque également l’inscription d’un artiste dans une posture critique, voire politique. L’œuvre engagée fédère d’emblée un discours et annonce un message. Le créateur qui s’affirme dans une démarche artistique de cet ordre se positionne donc face à la société. C’est là le sujet dont il est question dans cet ouvrage intitulé Création et engagement, dirigé par Dominique Berthet. Cette publication des actes de colloques vient prolonger et compléter une réflexion déjà lancée dans le numéro 19 de la revue Recherches en Esthétique qui portait sur la thématique « Art et engagement », paru en janvier 2014. Ces textes ici réunis furent présentés en 2013 à l’occasion d’un colloque sur cette même thématique.
Ces 14 articles viennent donc s’ajouter aux 22 autres du numéro 19 de la revue. L’ensemble offre ainsi au lecteur, qu’il soit amateur d’art, étudiant, artiste ou encore enseignant, un corpus de textes conséquent sur le sujet, couvrant plusieurs approches et diverses dimensions de l’engagement dans la création.

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Vida Verba : un monde perché

Jusqu’au 1er Décembre 2018. Galerie Le Vin L’Art et Vous. Ducos

— Par Christian Antourel & Ysa de Saint- Auret

En proposant pour thème fédérateur une histoire picturale sortie de l’imagination de l’artiste peuplée de personnages « qui l’attirent et la troublent  dans leur rôle de briseurs de règles établies » Elle les imagine et dit les rêver dans un monde parallèle, un peu « perché » dans lequel le dérisoire, l’insignifiant et l’anecdotique deviennent des soupapes à la réalité souvent pesante.

Comment qualifier cette œuvre, ces propositions ,ces regards ? Peut-être de présences quelque chose qui suggère une signification, un développement quelconque , une séquence évoquant une durée un récit. Mais de présences qui convoquent en même temps une évidence se tenant à distance, en retrait, et une énigme éclairant son action dans l’expérience la plus ordinaire. Cette présence, obstinément en contact et en rupture avec les éléments qui la constituent, s’inscrit dans un réseau de signes, de valeurs de symboles, de manières et de matières, et se risque dans une consistance particulière, inventée, creusée par une indécision volontaire, une remise en question qui réactive sans cesse sa quête , sa définition et sa portée.

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Le musée du Quai Branly et la restitution des œuvres d’art africaines

 — Par Sarah Tisseyre —

Emmanuel Macron reçoit demain, vendredi 23 novembre, un rapport attendu sur la délicate question de la restitution des milliers d’œuvres d’art africaines arrivées en France sous la colonisation. C’est le président français lui-même qui avait lancé l’an dernier à Ouagadougou l’idée de ces restitutions, temporaires, ou définitives, en se donnant cinq ans pour les mettre en œuvre. Le rapport commandé aux universitaires français et sénégalais Bénédicte Savoy et Felwine Sarr arrive donc sur le bureau du chef de l’État français. La presse a déjà pu le lire. Le document propose notamment de modifier le code du patrimoine pour favoriser les restitutions d’œuvres aux États subsahariens. Il évalue à 90 000 le nombre d’objets ramenés d’Afrique et aujourd’hui conservés dans les musées de l’Hexagone. Notamment au musée du Quai Branly.

C’est le musée du Quai Branly qui rassemble, en France, le plus grand nombre d’œuvres d’art africaines : 70 000 pièces. Il faut dire que cet établissement cher à Jacques Chirac s’est créé en 2006 à Paris en regroupant les collections du Musée de l’Homme, du Musée des Arts d’Afrique et d’Océanie, et du département des Arts Premiers du Louvre.

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Débrouille et petits jobs : les artistes débutants entre coups de bol et ras-le-bol

— Par Marine Miller —

Précarité, incertitude, tâtonnements… Les jeunes diplômés des formations artistiques vivent des moments difficiles et intenses après leur sortie d’école.

Galerie La Forest Divonne, un vendredi de novembre, à Paris. Elsa et Johanna présentent leur premier « solo show » (exposition individuelle). Deux ans à peine après leur sortie de l’Ecole nationale des arts décoratifs (Ensad) et de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris (ENSBA), ces deux photographes de 27 ans ont le privilège d’exposer leur travail à quelques pas des Beaux-Arts, là où Johanna Benaïnous a été formée pendant cinq ans à « pousser son univers ». Un univers troublant où son duo avec Elsa Parra entre dans la peau de personnages qui semblent familiers, mais étranges, et interrogent le spectateur sur leurs identités : femmes ou hommes ? Déguisés ou travestis ?

Le succès de ce travail, qui n’est pas sans rappeler celui de l’artiste américaine Cindy Sherman, contraste avec le parcours semé d’embûches de nombreux jeunes artistes. Comédiens, danseurs, musiciens, peintres, sculpteurs, et tant d’autres qui ont répondu à un appel à témoignages diffusé sur le site du Monde.

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Martine Baker : « Imaginaires // Telluriques »

Du 19 Novembre au 15 décembre 2018 à Tropiques-Atrium

Le fil conducteur de Martine Baker est l’exploration de la création.
Créer des liens, du partage est une partie essentielle de son travail.

La céramique est son médium de prédilection, le feu puissant du Raku la subjugue mais sa curiosité la pousse aussi vers la gravure, vers la photographie et la vidéo.
Passionnée par les sciences naturelles, elle se laisse guider par la loi de Lavoisier, « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». La transformation est omniprésente dans ses actes de création, le travail du feu est son compagnon de route.
Entre le contrôle de la cuisson de la terre, et les effets presque imprévisibles de la technique du raku, elle obtient des formes aux textures craquelées, minérales qui laissent entrevoir des failles obscurcies comme des écritures brouillées, où l’imaginaire creuse le mystère de l’en-dessous des choses et des mémoires caribéennes et universelles enfouies.
L’artiste explore l’objet, met l’accent sur lui, en l’investissant de ses visions.
Elle raconte des histoires qui ouvrent des mondes où le rêve est omniprésent, elle nous parle de la création, de la transmission, de la transformation et de la symbiose.

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Rencontre avec Roman Liška

Samedi 10 novembre 2018 à 11h. Espace d’art contemporain 14°N 61°W, Fort de France

Roman LIŠKA

Vit et travaille à Berlin (Allemagne) – Lives and works in Berlin, DE

Personal exhibitions

2018

« Kissing with confidence », espace d’art contemporain 14°N 61°W, Fort de France, Martinique

« Flushing Meadows», S12 Studio, New York, NY

2015

Art LA Contemporary, solo presentation with DUVE Berlin, Los Angeles, CA

2014

Ultramarine, Mallorca Landings, Palma de Mallorca, ES

2013

RESEARCH ‘N MOTION, DUVE Berlin, Berlin DE

Brace, Brace!, IMO Projects, Copenhagen, DK

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Décrochage le 10 novembre, vite!


— Par Dégé —

Le tout premier travail collectif du PABE était un petit carré vert 20x20cm. On aurait pu croire à une quinzaine monotone de carrés…verts. Car vert c’est vert, croit-on (comme d’aucuns croient que noir c’est noir). Eh bien, non. A la première exposition, déjà mémorable, du groupe au Jardin des Papillons du Carbet, ces tableaux accrochés aux arbres parmi d’autres productions étaient tous très différents, seuls les initiés pouvaient reconnaître la contrainte.

De même, sur le thème plus recherché du Sac, à l’Atrium « Galerie André Arsenec », pas une seule œuvre ne répétait une autre : toutes singulières, sensibles et réfléchies reconnaissait, satisfait, un public devenu fidèle et nombreux. Chacun(e) pouvait y retrouver l’essence de son sac.

Cette fois (à la Véranda jusqu’au 10 novembre seulement, faites vite !) les membres du PABE et leurs invités, Hervé Beuze, David Né, Marie Gauthier, Fabienne Cabord, Iskias, nous proposent leurs variations personnelles sur le thème de l’île : Tribulations archipéliques.

Cette fois encore, on retrouve les caractéristiques de sincérité, d’authenticité, de naïveté assumée, d’audace… qui font la marque de ce groupe.

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Chagall : du noir et blanc à la couleur

Hôtel de Caumont, Aix en Provence jusqu’au 24 mars 2019

— Par Michèle Bigot —
Culturespaces présente une dimension inexplorée de l’œuvre de Chagall. L’exposition est consacrée à la deuxième partie de sa carrière et au renouvellement constant qui préside à sa création de 1948 jusqu’à son décès en 1985. En 130 œuvres très diverses, qui vont du dessin à la sculpture en passant par la faïence et l’huile sur toile, l’artiste passe du noir et blanc aux couleurs les plus vives et les plus lumineuses. De nombreux supports sont exploités, Chagall tirant de chacun une inspiration singulière.
Au tournant de 1950, Chagall exploite toutes les nuances du noir et blanc, avec un goût particulier pour le noir dont il admire la profondeur et la subtilité.
La période sombre de l’après guerre se traduit dans son œuvre par les jeux de noir et blanc. Une série de lavis exécutés pour la revue Verve illustrant les Contes du Décaméron de Boccace témoigne de cette exploration, les nuances de gris contrastant avec la blancheur du papier.
De la même période datent les sculptures sur marbre qui jouent des mêmes thématiques, des mêmes contrastes de formes et des mêmes jeux d’ombre.

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Picasso. Bleu et rose. Musée d’Orsay

Jusqu’au 6 janvier 2019

En 1900, à dix-huit ans passés, Pablo Ruiz, qui signe bientôt Picasso, a tout du jeune prodige.
Sa production se partage entre tableaux académiques, pour se justifier vis-à-vis de son père, professeur rêvant d’une carrière officielle pour son fils, et œuvres plus personnelles, au contact de l’avant-garde barcelonaise.

C’est sa peinture de salon qui le conduit à Paris : désigné pour représenter son pays à la section espagnole des peintures de l’Exposition Universelle, il y présente une grande toile, Derniers moments, recouverte en 1903 par son chef-d’oeuvre La Vie.
S’ouvre alors une période de création intense ponctuée par les allers et retours de l’artiste entre l’Espagne et la capitale française. Entre 1900 et 1906, l’oeuvre de Picasso passe progressivement d’une riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au post-impressionnisme de Van Gogh qu’à Toulouse-Lautrec, aux quasi-monochromes de la « période bleue », puis aux tonalités roses de la « période des Saltimbanques », et aux variations ocres de Gósol.

Pour la première fois en France, cette exposition embrasse les périodes « bleue » et « rose » dans leur continuité plutôt que comme une succession d’épisodes cloisonnés.

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