Parmi les mesures les plus marquantes : l’instauration d’un chômage partiel de longue durée pour aider les secteurs en difficulté à la suite de l’épidémie de coronavirus.
Des bonnes et des moins bonnes surprises. Prix du gaz, allocations chômage, encadrement des prix du loyer, ouverture plus large des frontières… Après un premier semestre secoué par l’épidémie de coronavirus et le confinement, de nouvelles mesures entrent en vigueur le 1er juillet. Certaines sont destinées à lutter contre la crise, d’autres traduisent surtout un retour à la normale.
Le chômage partiel de longue durée instauré
Un nouveau dispositif entre en vigueur mercredi 1er juillet, avec l’instauration de « l’activité réduite de maintien dans l’emploi ». Grâce à ce dispositif, le salarié touchera 84% de son salaire et l’entreprise sera compensée à 85% de l’indemnité versée au salarié (soit 15% de reste à charge) pour un accord conclu avant le 1er octobre, et 80% pour un accord conclu après. Les frais de formation pourront être pris en charge à hauteur de 80%.
Ce chômage partiel de longue durée vise à aider les entreprises « confrontées à une réduction d’activité durable qui n’est pas de nature à compromettre leur pérennité », comme l‘aéronautique.