— Par Guy Flandrina —
A compter du 18 décembre 2015, la Martinique commémorera, dans les jardins du Parc Floral de Fort-de-France, les 30 ans de la disparition de Marius CULTIER. Célèbre pianiste martiniquais qui tirait sa révérence le 23 décembre 1985.
Ses filles, Ayule et Laïni CULTIER -initiatrices du projet- seront présentes pour l’occasion.
Le prénom Laïni est l’objet d’une légende cultivée par des amis d’Eugène MONA.
Ce dernier parle de la fille de Marius CULTIER et de son épouse Gisèle dans « Bibon dachine » ; mythes et vérité d’un prénom chanté et d’une amitié avérée.
A l’occasion d’une rencontre, à Paris, avec Christian BOUTANT −Délégué régional de la Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique (SACEM)− Laïni CULTIER, lui confie : « Tu sais, mon père était très africain ! A une époque où tout un chacun se voulait blanc, voulait se blanchir, lui, se vivait nègre revendiquant son héritage africain ». Et la fille de notre talentueux pianiste de proclamer : « d’ailleurs, mon prénom est africain ».
Et de fil en aiguille cette conversation devient une invitation à refaire un voyage en terre charentaise afin de découvrir l’historique d’un prénom.

Mardi 15 Décembre 2015 à 19h Tropiques-Atrium
A l’heure où la conférence climat s’achevait au Bourget, les commentaires de l’accord fusaient. Dans tous les sens.
Au cours de mon enfance et adolescence en Bulgarie, pays qui appartenait alors au « camp communiste », soumis donc à un régime totalitaire, la notion d’« ennemi » était l’une des plus nécessaires et des plus usitées. Elle permettait d’expliquer l’énorme décalage entre la société idéale, où devaient régner la prospérité et le bonheur, et la terne réalité dans laquelle nous étions plongés. Si les choses ne marchaient pas aussi bien que promis, c’était la faute des ennemis. Ceux-ci étaient de deux grandes espèces. Il y avait d’abord un ennemi lointain et collectif, ce que nous appelions « l’impérialisme anglo-américain » (une formule figée), responsable de ce qui n’allait pas bien dans le vaste monde. A côté de lui apparaissait un ennemi proche, pourvu d’un visage individuel et identifié au sein d’institutions familières : l’école où l’on étudiait, l’entreprise où l’on travaillait, les organisations dont on faisait partie. La personne désignée comme ennemi avait des raisons d’être inquiète : une fois que lui était collée cette étiquette infamante, elle pouvait perdre son emploi, son inscription scolaire, le droit d’habiter telle ville, autant de mesures qui pouvaient être suivies par l’enfermement en prison ou plutôt en camp de redressement, une institution dont la Bulgarie d’alors était généreusement pourvue.
Spectacle créé en janvier 2015 au CDN d’Orléans,
Théâtre de la Criée, Marseille,
Sécheresse, inondations, intempéries inhabituelles: les paysans sont les premiers partout dans le monde à subir les conséquences du dérèglement climatique qui chamboule le quotidien de leurs exploitations.
A l’occasion de la journée mondiale des Droits de l’Homme, ce 10 décembre 2015, l’association Alliance Ciné souhaite annoncer l’arrivée d’un évènement majeur pour cette cause sur notre territoire : La Martinique accueillera fin 2016 sa première édition du Festival International du Film des Droits de l’Homme (FIFDH).
Après dix jours de négociations au Bourget, un texte proche de celui qui devrait être adopté était attendu. Or le nouveau texte de 29 pages n’est pas encore celui-là ! L’essentiel des sujets traduisant les enjeux politiques de la négociation sont encore en discussion. Le texte comporte toujours en effet des options différentes pour les sujets de la différenciation des engagements, du financement, des objectifs à long terme de réduction des émissions, du niveau et des sujets de contrainte juridique. Cela fait beaucoup !
Le vote pour la désignation des conseillers qui dirigeront la nouvelle Collectivité Territoriale de Martinique (CTM) était incontestablement historique. D’abord parce qu’une évolution institutionnelle venait mettre fin à l’hérésie de la « Région Monodépartementale.» Ensuite parce que ces élections ont permis d’évaluer les mutations profondes qu’a connu le paysage politique martiniquais au cours de cette dernière décennie.
Je ne suis ni autonomiste ni indépendantiste , je n’irai donc pas voter, une nouvelle fois, le 13 Décembre prochain.
Le visa d’exploitation du film La Vie d’Adèle a été annulé par la justice. En cause, des « scènes de sexe réalistes de nature à heurter la sensibilité du jeune public ».
Qui se souvient de Katherine Dunham interprétant la diablesse dans le ballet La Guiablesse, inspiré du folklore martiniquais et sous la direction de Ruth Page ? Qui se souvient aujourd’hui du Ballet Nègre, l’une des premières compagnies noires des Etats-Unis ? Et qui se remémore encore les apparitions fulgurantes de la chorégraphe à l’écran, comme par exemple dans Stormy Weather ?
—Par Christian Antourel & Ysa de Saint-Auret —
Les cris d’Orfraie, de vierge effarouchée de celles et ceux qui crient au scandale, à la tromperie, à la trahison devant l’alliance scellée au petit matin après quelques heures de marchandage entre « Ba Péyi-a an chans » et « Gran Sanblé » relèvent pour la plupart d’entre eux d’une méconnaissance du positionnement idéologique des deux compères. L’erreur consiste à croire qu’il s’agit là d’une union entre un « départementaliste » et un « indépendantiste » comme se plaît à la dénoncer une partie de la classe politique. L’uniforme départementaliste et l’uniforme indépendantisme ne sont que les oripeaux exhibés face au bon peuple pour masquer des accointances idéologiques autrement plus sérieuses. La croyance inébranlable dans les vertus de l’économie de marché est ce qui les cimente par delà les chamailleries apparentes.
Une étude menée dans trois grands pays développés, Japon, États-Unis et Royaume-Uni, montre que les robots sont susceptibles d’occuper la moitié des emplois en 2035.
Scolaire le 10 à 9H30
Le gouvernement s’entête : le projet de loi de finances (PLF) 2016, s’acharne à prolonger et même à intensifier une politique qui ne fonctionne pas, qui s’inscrit dans l’objectif libéral, réduire les dépenses publiques pour baisser les impôts des entreprises. Le résultat est cruel : plus de 6,3 millions de personnes inscrites à Pôle emploi, soit 1,2 million de plus qu’en mai 2012.