Roland Sabra

Noces de sang. « Un appel au théâtre »

5, 6, 7, & 8 octobre 2016 à 19h 30 au T.A.C.

noces_de_sang— Par Christain Antourel & Isa de Saint-Auret —

Quelque soit le regard que l’on porte sur le théâtre de Frédérico Garcia Lorca, que l’on aime ou apprécie moins ce théâtre rugueux, décapant critique, et ironique de la société espagnole, ici l’histoire ne peux être changée puisqu’elle reflète un fait divers qui se déroule en 1928 . S’inspirant de la vie traditionnelle des villages andalous elle retrace le drame tragique d’une passion impossible mais irrépressible dans la société fermée d’une petite bourgade, elle illustre les éléments essentiels de l’œuvre de Frédérico Garcia Lorca, notamment son attachement à la terre et au peuple andalou, ainsi que son attrait avec le fantastique issu de ses liens avecavec le  surréalisme

Par ailleurs On ne peut lui nier cette magnifique écriture poétique qui transfigure les choses avec un naturel tellement évident. Le premier acte très tendu, lent, tout en tension et en non-dits, le deuxième acte sur les noces est comme une immense chanson mais avec des courants malsains que l’on devine. .Dans

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Plublications : nouveautés du 26 au 30 septembre 2016

parutionsSed maximum est in amicitia parem esse inferiori. Saepe enim excellentiae quaedam sunt, qualis erat Scipionis in nostro, ut ita dicam, grege. Numquam se ille Philo, numquam Rupilio, numquam Mummio anteposuit, numquam inferioris ordinis amicis, Q. vero Maximum fratrem, egregium virum omnino, sibi nequaquam parem, quod is anteibat aetate, tamquam superiorem colebat suosque omnes per se posse esse ampliores volebat.

Restabat ut Caesar post haec properaret accitus et abstergendae causa suspicionis sororem suam, eius uxorem, Constantius ad se tandem desideratam venire multis fictisque blanditiis hortabatur. quae licet ambigeret metuens saepe cruentum, spe tamen quod eum lenire poterit ut germanum profecta, cum Bithyniam introisset, in statione quae Caenos Gallicanos appellatur, absumpta est vi febrium repentina. cuius post obitum maritus contemplans cecidisse fiduciam qua se fultum existimabat, anxia cogitatione, quid moliretur haerebat.

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Hervé Beuze : l’armature métallique des îles

Fondation Clément du 16 septembre au 3 novembre 2016

herve_beuze_armature— Par Alfred Alexandre —

C’est de l’armature métallique des îles qu’Hervé Beuze a choisi de partir, pour rendre compte des ruptures et des permanences qui caractérisent nos vies contemporaines.

Le volume,en son épiderme rafistolé, pouvant être lu comme un tissu d’aciers où chaque suture raconte la trace de nos histoires. Le ferraillage d’os et de ligaments qui, par-dessous, maintient chaque présence debout, permettant de donner à nos vies intérieures l’épaisseur humaine d’un corps dont chaque parole muette est un savoir à mettre à nu.

Car montrer comment les assemblages de tôles qui nous bâtissent vont comme des couples se dédoublant à l’infini dans leur mouvement, c’est soupeser,une fois encore,ce qui,au plus profond, nous distingue des territoires où les corps mus se figent dans l’obsession totalisante de leur racine unique.

Car faire éprouver le fer et les cordages d’où s’arrache le squelette sur lequel chaque muscle appuie son équilibre, c’est rendre visible les structures les plus intimes de nos vies partagées.

Vies rapiécées. Cicatrices évidentes de peaux, morceau après morceau, cousues pour se refaire une vie nouvelle.

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Patrick Chamoiseau : « Aux grands vents de la relation »

— Entretien réalisé par Muriel Steinmetz —

patrick_chamoiseau-400Il publie la Matière de l’absence, un livre puissant qui part d’un deuil personnel pour se hisser à l’universel humain en passant par la Martinique, qui brasse tant de cultures payées au prix fort, depuis la traite négrière jusqu’à la colonisation.

À l’occasion de la sortie de la Matière de l’absence, Patrick Chamoiseau (né en 1953 à Fort-de-France en Martinique), qui obtenait en 1992 le prix Goncourt pour son roman Texaco, nous a accordé un entretien. Il y est question, entre autres, de la mère, de la terre mère, de la créolité et du « tout-monde », prôné par son maître et ami Édouard Glissant.

Tout roman n’est-il pas autobiographique ?

Patrick Chamoiseau La création romanesque mobilise toutes les ressources, y compris celles de la propre vie de l’auteur. C’est toujours une expérience subjective singulière, qui se transmet dans le langage et le thème donnés. La Matière de l’absence peut donc être considérée comme autobiographique au sens d’un exercice d’exploration et de connaissance poétique sur le cheminement d’une conscience. La disparition de ma mère, il y a une dizaine d’années, m’a obligé à mobiliser tout ce que j’étais et à définir ce que j’allais devenir.

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FIFA : la nouvelle marotte martiniquaise

— Par Yves-Léopold Monthieux —

fifa_972Ainsi donc, le ministre des sports vient de renouveler son désaccord pour l’affiliation directe du foot-ball martiniquais à la FIFA. C’est devenu l’obsession d’une ligue qui a échoué à faire avancer ce sport dans le cadre et selon l’esprit qu’elle s’est elle-même fixée depuis 40 ans. Mais tout, dans ce pays, se ramène à une affaire d’institutions et de pouvoirs qu’il nous manque. Il nous faut donc quitter la Fédération française pour être membre à part entière de la Fédération internationale. Dans le monde du foot-ball et sous le regard intéressé des politiques, la FIFA est devenue la nouvelle marotte.

Candidature martiniquaise à la FIFA : pour quelle politique sportive ?

La FIFA sera-t-elle le remède-miracle du foot-ball en Martinique ? Nous apportera-t-elle de nouveaux équipements ? Permettra-t-elle de remplir nos stades et de pourvoir à une meilleure formation de nos jeunes ? Permettra-t-elle d’obtenir en nombre des techniciens et des arbitres de qualité dont les insuffisances n’ont jamais été aussi fortes ? Facilitera-t-elle l’émergence d’une élite qui permettra peut-être de rencontrer la France en Coupe du monde ?

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Jala lance sa marque de marionnettes : le Bwabwa-Jé

bwabwa-je-2L’art de la marionnette est une discipline en évolution constante.
L’univers de la marionnette en Afrique est extrêmement riche et complexe et connaît une longue histoire que certains font remonter jusqu’à l’époque pharaonique.
Les marionnettes sont aussi vieilles que l’histoire des hommes et tous les pays ont les leurs : Wayang à Bali, Bunraku au japon, Kote Komo au Mali, Mamulengo au Brésil, Putul Nach en Inde, Karagôz en Turquie, Guignol ou Polichinelle en Europe, on ne saurait les citer toutes. Mais partout le théâtre de marionnettes a le même rôle : amuser, instruire, se moquer, permettre de s’exprimer malgré la censure et les interdits.
Notre marionnette en Martinique, c’est le bwabwa, qui remplit bien ses fonctions après les élections et durant le Carnaval : moqueur et bouffon, il fait rire, réfléchir, mais dit aussi tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
Si certaines traditions ancestrales se sont perdues lors du voyage transatlantique de nos ancêtres, il faut aujourd’hui réinscrire la marionnette dans notre culture, comme elle continue à exister dans les pays d’Afrique (et d’ailleurs elle existait aussi chez les Amérindiens).

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Un deuil différé qui finit par embrasser le monde

matiere_de_l_absence_fdfPatrick Chamoiseau part de lui-même pour nous livrer, à l’échelle de toute l’espèce, un vaste poème en prose aux bouffées épiques.

Après la catastrophe qu’a été la mort de sa mère – dont il a longtemps différé le deuil –, Patrick Chamoiseau compose un objet d’écriture proprement inédit (ni roman, ni récit, ni essai) d’une rare ambition, ponctué de dialogues entre un narrateur qui dit « je » et une sœur aînée, dite la Baronne, décrite comme élancée, dotée d’un solide bon sens qui tempère volontiers le penchant de son cadet à la philosophie. Une prose dense à l’extrême rend magnifiquement compte de l’état d’esprit d’un homme brutalement saisi par l’annonce de la disparition de celle qui le mit au monde. C’est ensuite la lente remontée des souvenirs, des sensations, des couleurs, des odeurs… Structurée en trois parties (intitulées « Impact », « Éjectats », « Cratère »), la Matière de l’absence, littéralement possédée par un dessein autobiographique de grande ampleur, convoque au passage maintes disciplines de la pensée, au premier rang desquelles l’anthropologie et l’histoire. Chemin faisant dans la lecture, on découvre, comme en creux, le journal de bord d’un orphelin qui se prend enfin pour objet d’étude, des années après le bouleversement de la perte, qui est un jour ou l’autre le lot de tout un chacun.

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Hommage à Patrick Saint-Eloi : 2 concerts exceptionnels à Tropiques-Atrium

st-eloi_tropiques-2Patrick Saint-Éloi, né le 20 octobre 1958 à Pointe-à-Pitre et mort le 18 septembre 2010 (à 51 ans)1 au Moule, est un chanteur guadeloupéen. Son nom reste associé au groupe Kassav’.

Patrick Saint-Éloi est le pionnier du Zouk Love et l’un des piliers du Zouk dans la Caraïbe. Il est l’auteur et l’interprète du titre West Indies, le premier tube de Zouk Love sorti en 1982 sur son 1er album solo Mizik Sé Lanmou (« la musique c’est de l’amour »).

À l’âge de 17 ans, il quitte la Guadeloupe pour se rendre à Paris, afin de tenter sa chance dans ce secteur. Des cours de chant lui permettront d’atteindre une maîtrise vocale certaine et une rencontre avec le bassiste Georges Décimus sera capitale pour son avenir. Il intègre le groupe Venus One dont il devient le chanteur attitré.

En 1982, il rejoint une formation qui deviendra plus tard le fameux groupe Kassav’. Il l’intègre tout d’abord en qualité de choriste. S’ensuivra une série de concerts marqués par le succès de ce groupe. Cela n’empêchera pas Patrick Saint-Éloi de réaliser ses propres créations en solo, et d’être plébiscité au point de devenir une star à part entière.

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« Le bar des Amériques » par Alfred Alexandre

le_bar_des_ameriques« Le bar des Amériques » par Alfred Alexandre édité chez « Mémoire d’encrier »
L’écrivain martiniquais Alfred Alexandre présentait son dernier roman au festival « Etonnants Voyageurs » de Saint-Malo (du 14 au 16 mai 2016). « Le bar des Amériques » conte l’amour perdu entre deux protagonistes dont l’existence dérive. L’auteur écrit sur les désirs, les manques et les douleurs. Projecteur sur la plume d’un écrivain qui fait des vagues…
Les îles sont propices à la littérature, qu’elles soient bretonnes ou caribéennes… A Saint-Malo, le festival « Etonnants Voyageurs » qui vient de s’achever, a réuni des écrivains aux univers variés. Parmi eux Alfred Alexandre, l’un des chefs de file de la nouvelle génération d’écrivains antillais, au parcours auréolé de plusieurs prix littéraires.

Après des études de philosophie à Paris, Alfred Alexandre retourne en Martinique, où il vit et exerce actuellement la profession d’enseignant-formateur en français. « Bord de canal », son premier roman publé en 2005 a obtenu le « Prix des Amériques insulaires et de la Guyane 2006 ». Son premier texte théâtral, « La nuit caribéenne », avait été choisi parmi les dix meilleurs textes francophones au concours général d’ETC Caraïbe en 2007.

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Festival international, Contes et Musiques dans la Cité

Du 4  au 16 octobre 2016

contes__musiquesDates et lieux : sauf précision, les soirées sont proposées avec 2 conteurs et 1 musicien :

Mardi 4 octobre, 19h30, Tropiques Atrium, Salle Frantz Fanon, avec l’ensemble des artistes du Festival, entrée libre
Vendredi 7 octobre, 18h30, C.D.S.T., Saint-Pierre, entrée libre
Samedi 8 octobre, 14h, Balade Contée à l’Habitation Saint-Étienne, Gros-Morne, sur réservation au 0696 85 69 82, adulte : 10€, enfant jusqu’à 12 ans : 5€
Samedi 8 octobre, 20h30, Bourg du Prêcheur, entrée libre
Dimanche 9 octobre : 10h, Balades Contées : Fort-de-France : sur réservation au 0696 85 69 82, adulte : 10€, enfant jusqu’à 12 ans : 5€ ; Cœur Bouliki, Saint-Joseph, entrée libre ; Jardins de Balata : sur réservations au 0696 85 69 82 : adulte : 14€, enfant jusqu’à 12 ans : 9€
Mardi 11 octobre, 18h30, Médiathèque du Saint-Esprit, entrée libre
Mardi 11 octobre, 18h45, Bibliothèque Universitaire de Schoelcher, entrée libre.

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Christiane Taubira : « Quand ça veut lutter un homme, ça peut lutter »

— Par Kareen Janselme —

Les mineurs de 1948 ont retrouvé leurs grades militaires plus de soixante après en avoir été spoliés pour fait de grève.
C’est Christiane Taubira qui a ouvert la cérémonie. « Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers… », citant Jean Ferrat, Louis Aragon, Paul Eluard, l’ancienne Garde des Sceaux a rendu hommage aux mineurs grévistes de 1948, chargés par les CRS, spoliés de leurs droits, dégradés militairement, et à leurs femmes elles-aussi victimes. « Quand ça veut lutter un homme, ça peut lutter » a-t-elle conclu en regardant tête haute François Hollande.

C’est le président de la République qui a « souhaité que cette cérémonie soit ouverte par Christiane Taubira ». C’est bien elle qui a relancé le début de la réhabilitation des mineurs alors que la cour de cassation s’était prononcée contre leurs indemnisations aux Prud’hommes, bloquant une procédure entamée en 2007. Fin 2014, la ministre de la justice introduisait dans la loi de finances une indemnisation forfaitaire des mineurs et leurs ayant-droit, affirmant que « La République française reconnaît le caractère discriminatoire et abusif du licenciement pour faits de grève des mineurs grévistes en 1948 et 1952 ».

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« Vera » : du bricolage!

— Par Michèle Bigot —

vera_petr_zelenkaVera
De Petr Zelenka
M.E.S. Elise Vigier/Marcial Di Fonzo BO
Celestins-Théâtre de Lyon, 27/09>8/10 2016
Véra est la dernière pièce du dramaturge et cinéaste tchèque Petr Zelenka. Après traduction, Pierre Notte en donne une version pour la scène. Le thème est d’actualité, et il nous a été présenté au cinéma dans l’admirable film de Maren Ade Toni Erdmann. Hélas, la pièce de Petr Zelenka souffre énormément de la comparaison. Dans les deux cas, il s’agit de confronter une femme d’affaires ambitieuse à son père qui s’inquiète pour elle. Elle est entièrement intoxiquée par la logique néolibérale et se laisse dévorer par le système : il est un vieux sage, chantre de l’humanisme. Les deux femmes, Véra (dans la pièce) comme Ines (dans le film) seront victimes de la machine infernale du capitalisme mondialisé. Mais autant le film de Maren Ade est subtil, tout en nuances, jouant sur les non-dits, et plein d’empathie pour ses personnages, autant la pièce de Zelenka donne dans la caricature, les excès en tout genre et la simplification outrancière. Ses effets sont cousus de fil blanc et le déroulement implacable de l’intrigue est attendu de part en part.

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Les sales gosses de Gros regardent notre société

— Par Caroline Constant —

gros_l_enferÉditions du Chêne

Le dessinateur sort un album intitulé L’enfer, c’est les enfants des autres. Une charge réjouissante sur l’état de notre société, dont les premières victimes sont justement les enfants.

Ils sont affreux et méchants. Capricieux et moralisateurs. Et puis, de toute façon, les enfants des autres, c’est forcément l’enfer, se moque le dessinateur Gros dans un album qui paraît aux Éditions du Chêne. Pascal Gros a compilé dans ce livre 150 dessins sur la thématique de l’enfance. Mais si Gros force le trait, ce ne sont pas tant les enfants qu’il moque que notre société, ses injonctions contradictoires et nos modes d’éducation. Il raille l’arrivée de l’enfant, entre émerveillement et « début des emmerdes ». Il croque avec cruauté les biberons imbibés de saletés, de tranquillisants, d’alcool, et une alimentation qui finit par conduire au surpoids (« Je suis Charlie et la chocolaterie », porte fièrement sur son tee-shirt un enfant très enveloppé). Il raille les opposants à l’adoption par les homosexuels : « Tu préférerais être adopté par Jodie Foster ou Christine Boutin ?

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La Terre humaine notre patrie

— Par Roland Tell —

terre_humaineA l’occasion des primaires de la Présidentielle 2017, la fascination de l’originaire semble aveugler les candidats de la droite française. Après le partage des cultures, et la fixation sur le burkini, que de discours, devenus purs spectacles, convaincus par eux-mêmes que tout ce qui est dit est forcément mensonge ! N’est ce pas plutôt un jeu verbal sans référent dans la réalité, tel un bruit pour ne rien dire, derrrière toutes ces bouches plus ou moins autorisées. Paroles de rien, et véritablement parole de personne, sur les pressions migratoires, sur les traditions culturelles, sur la mère patrie. D’où une détérioration générale de la communication politique, pourtant répétée, à doses massives de télévision et de radio. Il ne s’agit nullement de discours créateurs, mais de discours conditionnés, aujourd’hui proférés dans le tumulte et le verbiage de partis politiques aux abois, qui se sentent de plus en plus victimes à la fois du phénomène migratoire et du terrorisme.

Plus qu’un repli de la pensée politique, c’est la preuve de l’impasse de l’idéologie droitiste. Cette fascination de l’originaire caractérise désormais toute la culture des partis de droite et d’extrème-droite, l’unifie, et la rend cohérente.

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Courbet et l’impressionnisme

— Par Dominique Daeschler —

Rouvert en 2011, le musée Gustave Courbet à Ornans (Doubs), petite ville dont le peintre est originaire mène une collaboration suivie avec le Musée d’Orsay (prêts, dépôts, conception d’expositions).Ce travail, officialisé par une convention de partenariat, permet une déclinaison intéressante d’une politique territoriale élargie qui permet à un public différent de faire connaissance, chez lui, avec des chefs-d’œuvre de collections nationales.
L’exposition « Courbet et l’impressionnisme «  met en valeur la contribution de Courbet à la naissance du paysage impressionniste. Elle s’articule autour de grands thèmes : la forêt de Fontainebleau atelier en plein air, la Normandie berceau de l’impressionnisme, l’auberge St Siméon, les paysages de mer, Paris et le groupe des Batignolles, la guerre de 1870, les déjeuners sur l’herbe, le retour à Fontainebleau et les séjours en bord de Seine. Avec plus de 80 œuvres, l’exposition tend à démontrer l’influence du maître d’Ornans sur toute une génération d’artistes épris de peinture en plein air et en quête de renouveau esthétique.
Rupture avec l’art académique, vigueur de touche privilégiée au dessin, vision d’ensemble, place de la lumière, autant de traits caractéristiques des impressionnistes qui créent des parallèles entre leurs créations et celles de Courbet et ses amis réalistes.

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Les 7 Mercenaires ont perdu leur âme

les_7_mercenairesA Madiana
Synopsis
L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

Le remake d’Antoine Fuqua embarque la fine équipe dans un western qui se contente de dégainer l’artillerie lourde.

Est-ce bien utile? Hollywood manque-t-il à ce point d’inspiration qu’il a pris la (mauvaise) habitude de piocher dans ses catalogues de grands classiques pour les remettre au goût du jour? Après avoir – sacrilège! – massacré le mythique Ben-Hur, c’est au tour d’un autre film culte du cinéma américain de se voir offrir une nouvelle jeunesse. Et Les 7 Mercenaires (en VO, The Magnificent Seven) ne sont plus si magnifiques revus et corrigés par Antoine Fuqua, spécialiste du film d’action.

De la même manière que John Sturges avait, en 1960, pris des libertés en adaptant Les 7 Samouraïs, d’Akira Kurosawa, le réalisateur de Training Day imagine à son tour une histoire bien différente.

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Le Venezuela au bord du précipice

— Une analyse de Yves Besançon. —
venezuela_precipiceLa République bolivarienne du Venezuela, ébranlée par une crise à la fois économique, politique et humanitaire, est en passe, dans sa chute vertigineuse, de retrouver un niveau de son produit intérieur brut (PIB) par habitant inférieur à celui du début des années……soixante ! Bien évidemment, cette crise économique est à mettre en relation avec la diminution sensible du prix du pétrole à partir de 2013 – le cours du Brent passant en moyenne annuelle de 112 à 40 dollars entre 2012 et le premier semestre 2016 -, dans le cadre d’une économie nationale caractérisée par la « monoculture pétrolière ». Pour autant, la baisse du prix de l’or noir ne saurait tout expliquer du cataclysme en cours. Radiographie d’un chaos économique inédit dans l’histoire pétrolière du pays.

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« La matière de l’absence » : rencontres avec Chamoiseau

30 septembre 2016 à 19h au restaurant foyalais « Chez Claudia »

1er octobre 2016 à La Librairie Antillaise La Galéria

rencontre_chamoiseau-09-2016La Matière de l’absence
Patrick Chamoiseau

A partir de la mort de sa mère, l’écrivain visite l’histoire encore méconnue des Antilles, leurs genèses, leurs rituels, leurs modes de vie, remontant aux origines de l’humanité, retraçant l’étonnante créativité d’un peuple qui a inauguré ses mythes et ses combats dans le ventre du bateau négrier. Dialoguant avec sa sœur, dite « la Baronne », il évoque, avec tendresse, humour et profondeur, la poétique de tout un monde qui dépasse le cercle familial et nous initie à un bel art de vivre.
Lire aussi :« La matière de l’absence » : Le grandiose de l’intime

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Arabie saoudite : une féministe en lutte contre la tutelle masculine

— Par Ella Micheletti —
aziza_al-yousefL’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.

14 700: c’est le nombre de Saoudiens et de Saoudiennes qui ont accepté de signer la pétition d’Aziza Al-Yousef, activiste qui œuvre pour les droits des femmes en Arabie Saoudite. Cette universitaire à la retraite est bien connue dans le royaume. Elle avait notamment été arrêtée en 2013 pour avoir conduit dans la capitale Riyad, en compagnie d’une autre activiste, Eman al-Nafjan. Ce texte appelle à ce que les 10 millions de femmes du royaume soient considérées comme «des citoyens à part entière» et demande à ce que soit fixé un âge pour la majorité des femmes. Alziza Al-Yousef n’a cependant pas réussi à faire transmettre la pétition au cabinet royal lundi. Elle sera donc probablement envoyée par email, sans aucune certitude de réponse et encore moins positive.

Mineures à vie juridiquement

En Arabie Saoudite, les femmes sont juridiquement des éternelles mineures. Jusqu’à leur mort, elles ne sont pas responsables de certains de leurs actes,

L’activiste Aziza Al-Yousef a lancé une pétition, signée par plus de 14 000 personnes, demandant la fin de la tutelle qu’exercent les hommes sur la plupart des grandes décisions des femmes.

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Les adolescents, cibles de violences sexistes et sexuelles en ligne

— Par Par Morgane Tual —

Une adolescente sur cinq a déjà été insultée en ligne sur son apparence physique. C’est l’un des multiples constats d’une étude publiée mardi 27 septembre sur le « cybersexisme » chez les 12-15 ans. Coordonnée par le Centre francilien pour l’égalité hommes-femmes Hubertine Auclert, réalisée par l’Observatoire universitaire international éducation et prévention, cette étude se concentre sur « les violences déployées via Internet et les réseaux sociaux sous forme d’insultes, de harcèlement, d’humiliation, de rumeurs… Qui ont la particularité de réduire les filles à leur apparence physique. Elles visent à contrôler leur sexualité et survaloriser la virilité et la sexualité des garçons. »

Menée auprès de 1 500 adolescents d’Île-de-France, elle dresse un état des lieux parfois édifiant des pratiques des collégiens et lycéens, dont les filles sont les principales victimes. Elles sont ainsi deux fois plus nombreuses que les garçons à faire l’objet de rumeurs (13,3 % contre 6,3 %). Même constat concernant les selfies : deux fois plus de filles en ont réalisé sous la contrainte, généralement issue de leur petit ami (4 % des filles, 1,4 % des garçons).

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« Printemps créole » , un ouvrage de Kalimat

kalimatCeci n’est pas une préface,

Au commencement de tout était la parole.

Kalimat – le bien nommé – incarne la sienne, comme il incarne sa vision poétique d’Homme-archipel, naviguant entre tous les vents du nde, voguant îles en îles, à la rencontre de l’être, humain en lui. La poésie est un engagement, un chemin solitaire solidaire. Et Mathieu Marie-Eugénie est poète, dans le regard d’enfant et le geste artistique, la relation aux mots et le sens de l’Autre.

Dans ses silences aussi.

Printemps créole est une traversée identitaire et poétique, l’odyssée intérieure d’un garçon de lettres, moderne, ancré dans son époque.

Kalimat sème des poèmes sur son passage.

Peut-être pour ne pas s’oublier, dans le tourbillon du temps qui passe et nous efface. Peut-être pour ne pas perdre de vue les rêves, qui le fondent et font de lui aussi, un marcheur et un chercheur.

D’art.

Printemps créole est un texte fruité, aux saveurs de châtaignes, d’abricots et de mangues térébinthes, un livre aux battements d’ailes et fulgurances de lumière, sagesse et bonté.

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Ange Bonello. « Arrêt sur une image »

— Par Michèle Arretche —

angelo_bonello-4Difficile de suivre Ange BONELLO. C’est un artiste en mouvement perpétuel depuis que nous l’avons découvert à la galerie de Colette NIMAR en janvier 2012 ! Ses activités se déroulent sous nos yeux, en vidéo, en photos, en posts pluri quotidiens sur Facebook ou Instagram.

Et pour être plus mobile encore, en vue d’un départ toujours repoussé, voilà qu’il délaisse la sculpture, la peinture sur toile pour adopter le papier et l’encre de chine, à la plume, qu’il sait difficile mais noble et élégante.

Mon attention est soudain happée par ces dessins en noir et blanc qui naissent de sa main sous nos yeux et l’un d’eux particulièrement, celui dont nous allons parler, me conduit à prendre rendez-vous avec lui.

Me voici donc dans son atelier face à une pile d’une trentaine de feuilles Montval 300g, 29,7/42 cm.

Dans un bel équilibre plastique, bien centré au milieu de la feuille, un personnage mi-humain, mi-pantin, grosse tête petit corps est face à nous ; il nous regarde, les bras en croix, dans une posture de crucifixion.

L’artiste insiste sur le regard.

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Qui étaient les charbonnières de Fort-de-France ?

30 septembre 2016 à  18h mairie de Foyal 6ème étage

charbonnieres-1— Par UFM —
Les charbonnières avaient en charge le ravitaillement des bateaux, dans la 2° moitié du 19° siècle.
Métier dur et aléatoire, mal payé, mais très important pour les bateaux.
Mais elles ne furent pas que des travailleuses de force.
Elles ont contribué de différentes façons à l’histoire sociale et de la classe ouvrière de la Martinique (corporation, construction de quartiers de Fort de France, aide à la classe ouvrière…)

Un pan très riche de notre histoire et plus particulièrement de l’histoire des femmes de Martinique à découvrir avec cette conférence.
Avec Cécile Celma Historienne spécialiste de la question, des témoignages et la suite des actions en hommage à ces femmes.

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Hommage aux charbonnières!

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La Maison Rouge : Lagrimante

Le 30 septembre 2016 à 19 h

lagrimante-2La Maison Rouge : Maison des Arts à le plaisir de vous présenter le vendredi 30 septembre 2016 à 19h la pièce « LAGRIMANTE ».

Le Groupe Experimental de Danse Contemporaine, dans le cadre de sa politique d’ouverture, accueille à la Maison Rouge : Maison des Arts le chorégraphe colombien John FANDIÑO de la compagnie Kalusdanza. Il présentera la pièce chorégraphique
« Lagrimante » coécrite avec la chorégraphe martiniquaise Christiane EMMANUEL et interprétée par Ricardo MIRANDA, Fabrice VAILLANT aka « Flexx »et John FANDIÑO.

Cet événement se déroulera le vendredi 30 septembre 2016 à 19h à La Maison Rouge : Maison des Arts au 1 Rue Amédée Knight – Quartier Terres Sainville – 97200 Fort-de-France.

La conférence étant gratuite et les places limitées, la réservation est obligatoire par mail : lamaisonrouge97200@gmail.com au plus tard le vendredi 30 septembre à 12h00

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