Les sociétés de journalistes de 34 médias protestent dans un communiqué contre la décision du Front national de « choisir les médias autorisés à suivre Marine Le Pen ».
Après une série de cas où des journalistes se sont vu interdire l’accès à des événements où se rendait la candidate du Front national à la présidentielle, Marine Le Pen, les sociétés de journalistes de plusieurs médias ont signé le texte suivant :
« A l’occasion de la campagne pour le second tour de l’élection présidentielle, le Front national a décidé de choisir les médias qui sont autorisés à suivre Marine Le Pen. Plusieurs titres de presse ont ainsi vu leur représentant tenu à l’écart de toute information et de toute possibilité de suivi sur le terrain de la candidate du Front national. Ainsi, après Mediapart et Quotidien (et avant lui son prédécesseur Le Petit Journal), l’AFP, Radio France, RFI, France 24, Le Monde, Libération et Marianne, notamment ont été à un moment ou à un autre victimes de ces exclusives. Il ne s’agit donc en rien d’un recours à la pratique du “pool” de journalistes où les informations et images sont partagées.

Rappel des faits. À l’heure où la société se trouve fragmentée et où toute une génération est en quête de repères, des MJC doivent fermer ou revoir leurs ambitions pour des raisons budgétaires.
Femmes et hommes féministes, nous avons initié et soutenu la mobilisation « Sexisme, pas notre genre ! ». Au premier tour de l’élection présidentielle, nous avons voté pour différents candidats. Aujourd’hui, nous appelons à faire obstacle à l’extrême droite et à voter pour le seul candidat qui peut mener le combat pour l’égalité: Emmanuel Macron.
CNews a décidé de suspendre d’antenne sa présentatrice Audrey Pulvar pour avoir signé
Le SNUEP FSU Martinique appelle à voter contre Marine LE PEN et à faire barrage par tous les moyens possibles au front national.
Le slam, qu’est-ce que c’est?
La fracture entre deux France devient de plus en plus flagrante lors de cette campagne électorale des présidentielles . D’un côté, une France des grandes villes connectées à la diversité du monde ; de l’autre, une France qui souffre, marquée par les désertifications rurale et industrielle. Il n’y a pas de tâche plus urgente et plus impérieuse pour le prochain chef de l’État que de réduire cette césure qui se caractérise par le creusement en France d’une fracture sociale symbolisée par la montée du chômage . Depuis 1995, la fracture sociale s’est multipliée : elle est devenue territoriale, éducative, générationnelle, numérique, religieuse…Comment en est-on arrivé là ?
— Par Sophie d’Ingianni, commissaire de l’exposition —
Psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à l’université d’Aix-Marseille, cofondateur de l’Appel des appels, il a récemment publié
Comprendre le vote Front national en l’analysant localement car ce scrutin montre une poussée sans précédent du Front National mais aussi du Front de Gauche de Mélenchon dans tous les territoires d’outre-mer . Qui vote FN en outre- mer ? Et pour quelles raisons ? Comment expliquer l’enracinement électoral de ce parti dans les territoires d’outre- mer ?
Le premier tour de l’élection présidentielle révèle un paysage électoral fracturé qui oppose les grandes villes et les territoires ruraux, les plus jeunes et les plus âgés, les périphéries et les centres urbains…
Observant les récentes positions du comité « Marine déwo », je posais dernièrement la question de savoir ce qu’avaient prévu les partis politiques et leurs dirigeants dans l’hypothèse de la victoire de Marine Le Pen à l’élection présidentielle. Et ce qu’ils comptaient entreprendre pour combattre la candidate du Front national. Mais personne n’attend vraiment de réponse à ce genre d’interrogations, ce qui atteste du manque d’intérêt pour un sujet qui ne compte pas pour la réélection des élus.
Comment des écrivains, privilégiés par la renommée, parviennent-ils à cet évanouissement dans l’indifférence, s’agissant des souffrances du peuple martiniquais ? Au milieu de l’inertie politique générale, du déséquilibre de la vie humaine, au milieu aussi de circonstances particulières et contingentes, tels que la détresse mortifère des jeunes sans travail, la fuite continue des cerveaux, le cri des travailleurs en grève, la violence endémique, causée par l’alcool et les drogues, la spiritualité du profit immédiat chez les privilégiés, pourquoi donc ceux qui sont censés posséder un savoir-chef sur tout, une densité intellectuelle indépendante, se murent-ils dans le silence, froids comme des morts ? Y-a-t-il collusion systématique avec la gouvernance locale, quelle qu’elle soit ?
Au moment de trouver des ressources, tous les acteurs du secteur ne sont pas logés à la même enseigne. Ceux de la musique ou du théâtre réclament une égalité de traitement avec le septième art
Le Front National qui jusqu’ici peinait à s’installer sur nos territoires ultramarins réalise des scores inédits.
« Je ne suis pas votre nègre » (2015, 87 minutes) réalisé par Raoul Peck avant une sortie en salles prévue aux alentours du 10 mai qui sera accompagnée de débats. À partir des textes de l’écrivain noir américain James Baldwin, Raoul Peck revisite les années sanglantes de lutte pour les droits civiques, à travers notamment les assassinats de Martin Luther King Jr., Medgar Evers et Malcolm X. Avec pour voix off la prose combative de Baldwin dite par Joey Starr (Samuel L. Jackson pour la version anglaise), ce documentaire, primé à maintes reprises, offre un voyage saisissant au cœur d’une société américaine au bord de l’implosion.
Martinique CARAÏBE – Le 24/04/2017
En Martinique, les résultats sont marqués par une augmentation de l’abstention. Le nombre de celles et ceux qui se sont détournés dépasse les 60%. Ce sont bien évidemment, des milliers de jeunes, de travailleurs, des chômeurs, de femmes au foyer qui sont souvent dégoutés de la situation actuelle qui ne se sont pas exprimés.
Le soir du second tour des élections présidentielles la ville s’embrase, le pire est arrivé. David se retrouve à déambuler face aux émeutes et à sa vie ratée. Mina, elle, a préféré s’embarquer sur un cargo vers les Antilles pour ne pas assister à la débâcle. Deux êtres en proie à l’impuissance d’aimer qu’une nuit de cataclysme va profondément changer. Deux voyages intérieurs qui s’entremêlent en fiévreuses et subtiles sinuosités. Eric Pessan poursuit une œuvre singulière, souvent mélancolique, explorant les liens étroits entre la vie intime et le désarroi collectif, qui empêche parfois jusqu’à la possibilité de se réinventer. Eric Pessan anime des ateliers d’écriture et des rencontres littéraires. Auteur de pièces de théâtre, de fictions radiophoniques, de textes en collaboration avec des plasticiens, ses premiers romans sont parus à La Différence et au Seuil. Il a publié chez Albin Michel Incident de personne, Muette, Le démon avance toujours en ligne droite.
Alain Garrigou retrace ici l’histoire politique récente de la France selon une vision globale de notre temps, saturé par les médias et pourtant souvent dominé par l’amnésie. Il se propose d’en donner des instruments factuels et conceptuels. Il a pour ambition de réaliser une autobiographie collective des générations d’aujourd’hui, des plus anciennes qui ont vécu toute la séquence envisagée (1940 à nos jours) jusqu’aux plus jeunes qui vivent dans le présent, avec les schèmes et souvenirs de leurs aînés. En ce sens, la réflexion s’attache à ce monde que nous habitons, mais qui tout aussi bien nous habite.
Pour sa onzième édition, Gorée – Regards sur cours s’enrichit de trois événements majeurs : la présence de la Fondation Dapper, avec deux expositions, un hommage à Ousmane Sow relayé à l’international par les Instituts français et les Alliances françaises, et la présentation par Creative Intelligence d’oeuvres originales produites spécifiquement pour être intégrées dans le cadre magnifique du Relais de l’Espadon.
PÒTRÉ-PÒTRÉ A…
Les bibliothécaires sont en colère. Après les personnels de Sevran, en grève fin février pour protester contre la dégradation de leurs conditions de travail, une délégation des bibliothécaires en lutte de Grenoble a fait le voyage au salon Livre Paris, le 24 mars. Leur but : alerter les professionnels du livre sur la fermeture de deux équipements situés dans des quartiers populaires : « Une attaque sans précédent du réseau de lecture publique grenoblois », selon les membres de l’intersyndicale CGT-FO-SUD-CNT reçus au ministère de la fonction publique.