— Par Djamila Farah —
« Médam mésyé la sosyété byin asizé, mi di azot bonswar, mé mi anbras pa zot. Zot i koné akoz ? Sak i koné atann pou di, sak i koné pa, atann ma di. »
Ainsi débutait, à la Terrasse de Tropiques Atrium, la pièce de Sully Andoche et Barbara Robert, interprétée et mise en scène par Didier Ibao et Valérie Cros.
S’il faut reconnaître la valeur mémorielle et pédagogique de ce texte qui s’adapterait davantage à un public scolaire, on ne peut passer sous silence la démarche originale de la Konpani Ibao de la Réunion. Valérie Cros et Didier Ibao réinventent l’art de la mise en scène créole. Ils montrent que les metteurs en scène d’Outre-Mer peuvent se passer de tout péplum en se concentrant davantage sur une scénographie minimaliste. Ils ont su se contenter d’un décor qui peut se ranger dans le coffre d’une voiture. Quand on espère faire rencontrer le théâtre au plus grand nombre, il faut savoir boucler son sac.
Le texte accessible à tous (petits et grands) crée d’abord du lien intergénérationnel.

Par sa portée symbolique, la posture fait la différence !
Sé an ti mòso tè
Dans les systèmes judiciaires des pays démocratiques l’avocat ne peut être interrompu lorsqu’il plaide, encore moins être interdit d’intervenir. Les exceptions à ce principe ne concernent que les pays totalitaires où les juges sont des instruments aux mains du pouvoir.
Frapadingos
J’ai traversé pour l’autre bord,
« Surfaces intérieures » est une exposition de bijoux et de tableaux, telle est la proposition. Les artistes Frédérique Melon pour les bijoux et Julie Bessard pour les tableaux se penchent, à travers une rencontre amicale et artistique sur l’expression plastique et esthétique de leur intériorité. Dans leurs modes d’expressions respectifs les deux artistes ont exploré, transposé et sublimé l’intime, l’infime, les contours, tours et détours de la psyché humaine. C‘est de notre humanité à tous dont il s’agit, avec ses brèches, ses égratignures, sa puissance et sa beauté.
Des « documents compromettants » ont été détruits par les autorités ecclésiastiques, révèle François, qui reconnaît une faillite collective de l’Eglise chilienne.
Les réalisateurs Gaspar Noé (« Climax ») et Pierre Salvadori (« En liberté ») ont été récompensés ce jeudi soir à la Quinzaine des Réalisateurs, a annoncé la section cannoise qui fêtait cette année ses 50 ans.
Martinique 1ère a décidé de retirer de ses programmes 3 émissions-radio : Tout lang sé lang de Daniel Boukman, Farin cho de Sully Cally, et La nature aux Antilles d’Alain Delatte. Le point commun entre ces émissions : elles ont un rapport à la langue et à la culture créole, elles sont animées par 3 figures importantes du monde culturel antillais.
Lors de son exposition à Tropiques Atrium, le plasticien Performeur Habdaphaï a construit « la Kaz Lakou », inspirée de la maison du bagnard. Vient ensuite l’envie de la faire voyager sur le territoire martiniquais, afin de mettre l’art contemporain et le métier de plasticien performeur à la portée de toute la population martiniquaise. Son itinérance est l’occasion d’interventions en milieu scolaire.
Date de sortie 4 juillet 2018 (1h 23min)
Avec l’offensif Spike Lee en compétition, l’engagée Ava DuVernay dans le jury et une montée des marches d’actrices noires et métisses ce mercredi soir, la question de la présence des Noirs au cinéma s’invite au Festival de Cannes.
Dans le cadre de
La Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie est célébrée le 17 mai. Cette initiative vient du Québec où la Fondation Émergence1 lance en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie2. Par la suite elle a été reprise par le Français Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (du nom de la journée en anglais, International Day Against Homophobia and Transphobia).
— Par Culture Egalité —
Suite aux démarches que j’ai déjà engagées auprès du Ministère des Outre-mer, j’ai aujourd’hui rencontré Madame Laurence Tison Vuillaume, Directrice de cabinet de Madame Françoise Nyssen, Ministre de la Culture.
Fenêtre sur Haïti
d’après le livre de Younes Amrani et Stéphane Beaud (éditions La Découverte)
— Par le G.R.S. —
Ils ont fait une partie de leur service militaire le long de la bande de Gaza. Des années plus tard, deux jeunes Israéliens, conscients du défi auquel est confrontée l’armée face aux manifestants palestiniens, confient leur expérience au « Monde ».