Du 24 août au 17 octobre 2018 à la Fondation Clément

Dans la Caraïbe, les affrontements, les reconfigurations et l’invention de la nouveauté ont façonné l’existence.
Édouard Duval-Carrié bouleverse cette logique avec une pratique profondément ancrée dans l’univers symbolique haïtien mais qui peut être aussi vue comme « la réinvention de la nouveauté » faite de répétitions, d’adaptations, de ruptures mais aussi de multiplicité. Les œuvres présentées dans cette exposition participent au bouleversement du passé délibérément créé par l’artiste dans une tentative de créer un vocabulaire visuel distinct afin de produire une histoire visuelle de la Caraïbe. Cette histoire n’est pas un fardeau mais une mémoire active et une libération qui nous permettent d’affronter le présent.
Édouard Duval-Carrié s’intéresse aussi à la façon dont l’entité humaine est devenue le siège de sa propre destruction.
Il présente des hommes hybrides, dépourvus de chair humaine, avec des plantes leur poussant sur la tête. Ce sont des adaptations du soukougnan, une créature maléfique de la mythologie caribéenne qui se débarrasse de sa peau pour rechercher ses victimes.
Édouard Duval-Carrié a réinventé le soukougnan pour en faire une créature dont l’absence de chair révèle la présence de nos maux.


Nous publions la lettre que vient de remettre au préfet (photo ci-dessus) le Collectif des étudiants étrangers de Mayotte exigeant l’application de l’Etat de droit.



Organisée par Jik An bout, en partenariat avec Radio Fréquence Atlantique (RFA) et l’association AM4.
Mai, 2018 / 14,0 x 19,0 / 160 pages
Samir Amin est né au Caire d’une mère française et d’un père égyptien, tous deux médecins. Il a passé son enfance et son adolescence à Port-Saïd où il suivit les cours d’une école française et obtint son baccalauréat (de type français), en 1947. De 1947 à 1957, il étudie à Paris où il passe avec succès un second baccalauréat option « mathématiques élémentaire » au lycée Henri IV de Paris puis il décroche un diplôme de sciences politiques à Sciences Po Paris (1952) avant son diplôme en statistique (1956) et en économie (1957). Il est aussi professeur agrégé en sciences économiques. Dans son autobiographie Itinéraire intellectuel (1990), il écrit qu’afin de passer un temps substantiel en « action militante », il ne pouvait consacrer qu’un minimum de travail à la préparation de ses examens universitaires.
Étienne Balibar Pour un droit international de l’hospitalité Le philosophe Etienne Balibar s’insurge contre les violences faites aux migrants, » que l’histoire jugera sans doute criminelles « . Au nom d’un » choix de civilisation « , il propose de reconnaître » l’hospitalité comme un droit fondamental » s’imposant aux Etats et s’appliquant à ceux qu’il appelle les » errants «
Notre comportement réfléchi peut limiter l’impact de nos activités




La saxophoniste Sophie Alour en duo avec le pianiste Alain Jean-Marie, à Marciac, le 10 août. 




Il ne faut pas que les Journées des Peuples Autochtones (JPA) soient réduites à de simples fêtes de villages », selon Jean-Philippe Chambrier.