— Par Vadim Kamenka —
Depuis sa prison de Mahanoy, en Pennsylvanie, le journaliste Mumia Abu Jamal adresse des remerciements à ses collectifs de soutien en France et à l’Humanité.
Journaliste, écrivain et activiste des Black Panthers, Mumia Abu-Jamal a été injustement condamné en 1982 à la peine capitale pour le meurtre du policier Daniel Faulkner à Philadelphie. La mobilisation internationale pour sa libération lui a permis d’éviter la peine de mort, mais il est resté en prison depuis. Mumia est devenu l’un des détenus politiques les plus connus au monde et un symbole de la lutte pour l’abolition de la peine de mort. Il n’a jamais cessé d’écrire et de dénoncer le sort réservé aux prisonniers aux Etats-Unis.
« Merci mes amis pour votre soutien (ce début en français, la suite en anglais – NDLR) et pour cette possibilité qui m’est offerte de m’exprimer. J’avais envie de vous soumettre ma réflexion sur les luttes qui ont lieu actuellement à Gaza ou aux États-Unis. Ces mouvements de résistance sont-ils liés ? Je pense que toutes les formes de contestation, de combats, qu’ils soient nationaux ou internationaux, sont liées du point de vue des droits de l’homme.


Le Festival International du Film Documentaire de Martinique – Les Révoltés du Monde vous invite pour sa 8e édition qui aura lieu du 25 avril au 4 mai 2024, avec une sélection de 14 films autour de figures historiques et de luttes citoyennes pour la liberté, les droits des femmes, la solidarité, la justice économique et sociale.
— Par Hélène Lemoine —
Quand il n’explore pas la matérialité d’une Parole sauvage, Monchoachi hisse jusqu’à la joie du contre-chant une poésie qui célèbre l’éclat, le mystère et l’épiphanie d’une présence qu rend sensible l’insaisissable.
— Par Sarha Fauré —
— Par Jean Samblé —
— Par Jean Samblé —
– Vous arrivez où, Madame ?
Mardi 23 avril à 19h à Madiana
Célébration de la liberté et de l’héritage millénaire
La filière canne, subventionnée à hauteur de 80% par l’État, traverse une période de crise sans précédent en Guadeloupe, et nul doute que le tocsin va bientôt résonner durement aux oreilles des Guadeloupéens. La Sucrerie de Gardel, dernier emblème de cette industrie, est contrainte aujourd’hui de fermer ses portes jusqu’à nouvel ordre, plongeant dans l’incertitude un nombre croissant de planteurs et travailleurs. Cette décision fait suite à une série de tumultes et de revendications de la part des planteurs, réclamant une revalorisation du prix de la tonne de canne à hauteur de 120 euros . Depuis la mi-février, un collectif d’agriculteurs a orchestré un mouvement de contestation, retardant ainsi le début de la campagne sucrière 2024. Des opérations escargot et des blocages aux accès des usines de Gardel, au Moule, et de Béron, à Sainte-Rose, ont été organisés, exacerbant les tensions au sein de l’industrie sucrière. Face à cette impasse, le Préfet de région a convoqué sans résultat à ce jour toutes les parties concernées à une réunion d’urgence, témoignant de l’ampleur de la crise qui secoue le secteur.
— Collectif —
New Babylon, 2048. Un jeune empereur accédant à un pouvoir sans limites s’en sert sans limites pour sauver son monde.
Port-au-Prince, le 19 avril 2024 : Au cours du premier trimestre de l’année 2024, le BINUH a enregistré 2.505 personnes de meurtres et de blessures à la suite de violences liées aux gangs, une augmentation de plus de 53 % par rapport à la période précédente (octobre-décembre 2023), faisant des trois premiers mois de 2024 la période la plus violentedepuis au moins le début de 2022.Parallèlement, au moins 438 personnes ont été enlevées contre rançon, dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.
Chaque année il nous est re-servi la même information pour justifier la pénurie au robinet, cette récurrence devient indécente et imbuvable. Plus de 90% de notre Eau proviennent de nos Rivières, ce qui permet d’alimenter les différentes usines pour sa potabilisation. Ce n’est pas quand il pleut dans le Sud, ou une partie du centre que nous devons penser que ces usines sont alimentées, le Carême existe uniquement dans les finances de nos collectivités qui sont les propriétaires des usines de traitement et des réseaux de transport et de stockage de l’Eau.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’U
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Le Groupement d’Intérêt Public (GIP) « Sortie de l’indivision et titrement Martinique » (GIP SITM) occupe une place cruciale dans le paysage juridique martiniquais, s’attaquant de front aux défis complexes liés à la gestion foncière dans l’île. Son mandat, instauré en vertu de la loi du 27 décembre 2018, connue sous le nom de « loi Letchimy », en fait un acteur central dans la résolution des situations d’indivision et de succession qui affectent de nombreuses familles martiniquaises.
— Par Hélène Lemoine —
Un spectacle très émouvant et un très bel hommage à Maryse Condé. En gestation depuis plus d’un an, bien avant la mort de l’écrivaine, il s’articule autour d’un choix de textes suffisamment judicieux pour donner l’impression à qui n’a jamais lu Maryse Condé qu’il s’agit d’un seul et même écrit aux couleurs plus ou moins autobiographiques, comme en témoignent des échanges avec le public après la représentation. Mais surtout Maryse Condé est présentée à la fois comme une femme qui parle des expériences des femmes et une écrivaine qui se trouve en marge, loin des normes établies. Bien que ces deux aspects semblent différents, elle explore à la fois l’histoire des femmes aux Antilles, ou des récits féminins, et exprime une méfiance envers les communautés enracinées dans leur propre territoire et culture. De passage en Martinique, elle déclarait il y a quelques années: « Nos racines sont là où nous vivons ».
— Par Alain Joséphine —
— Par Jean Marie Nol, économiste —
— Par Culture Égalité —