— Par Jean-Marie Nol, économiste —
L’insuffisance de cadres de haut niveau dans les administrations et grandes entreprises en Guadeloupe est une problématique complexe aux implications identitaires profondes. Au cœur des enjeux socio-économiques de la Guadeloupe réside une question cruciale et complexe : l’absence de cadres de haut niveau au sein des institutions et des entreprises locales. Cette réalité, loin d’être anecdotique, alimente des ressentiments et des tensions identitaires palpables, soulignant les défis persistants auxquels la société guadeloupéenne est confrontée. Ainsi par exemple, pour l’anecdote, un fait interpellateur édifiant s’est produit très récemment dans la mairie d’une ville de la Guadeloupe ainsi que dans une communauté d’agglomération d’une île du Sud. En effet cette municipalité a procédé à un appel à candidatures pour un poste de directeur général des services. Le résultat de cet appel à candidatures est pour le moins stupéfiant, dans la mesure où sur 13 candidats postulants à ce poste, 2 seulement étaient originaires de la Guadeloupe et en provenance du crû, alors que tous les autres postulants étaient de la France hexagonale. Idem pour la communauté d’agglomération qui finalement a dû se résoudre à embaucher un cadre métropolitain comme directeur des services, alors quelles sont les raisons de cette absence de cadres locaux en mesure d’occuper des postes à responsabilité que ce soit dans l’administration ou les entreprises en Guadeloupe ?

En tant que visiteur accompagnant bénévole, vous pouvez notamment assister une personne placée sous main de justice dans ses démarches administratives ou pour la gestion de son budget. Les personnes aidées exécutent leur peine, ou la fin de leur peine, en dehors d’un établissement pénitentiaire. Les rencontres entre le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice n’ont donc pas lieu en prison.
Vous êtes élève en terminale et vous souhaitez poursuivre vos études dans l’enseignement supérieur ? Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche lance son guide de la vie étudiante 2024 afin de vous accompagner dans cette nouvelle étape de votre parcours scolaire : « En route vers la vie étudiante ! ».
—Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
— Hélène Lemoine —
Dans une récente déclaration faite dans un journal de la place, le sociologue Ary Brousillon a pour l’essentiel attribué la montée de la violence chez les jeunes à la précarité sociale et à la pauvreté qui règne dans certaines familles notamment monoparentales. Cependant, cette explication simpliste occulte d’autres facteurs essentiels qui contribuent à ce phénomène alarmant.Il est indéniable que la précarité sociale exerce une pression considérable sur les jeunes, les privant souvent d’opportunités éducatives et professionnelles, et les exposant à des environnements défavorables. Cependant, réduire la violence juvénile à cette seule dimension est réducteur. Un facteur souvent négligé est l’affaiblissement de l’autorité parentale. Dans de nombreux cas, les parents sont confrontés à des défis multiples, tels que le chômage, le stress financier et les conditions de logement précaires, qui compromettent leur capacité à exercer une autorité efficace. Cette fragilité de l’autorité parentale peut laisser les jeunes livrés à eux-mêmes, sans guidance ni supervision adéquate, ce qui favorise l’adoption de comportements violents et d’un phénomène d’abandon aux traffics de substances illicites. C’est là une conséquence de la recherche à tout prix de l’argent facile au détriment de la valorisation de l’effort du travail.
| Par İlker Çatak, Johannes Duncker
— Par Michel Pennetier —
Le thème de cette fête patronale évoque un retour dans le temps, une époque qui suscite la nostalgie chez beaucoup, caractérisée par la solidarité, l’entraide, les valeurs et le lien fraternel afin que toutes les générations se rassemblent autour d’un projet commun : celui de raviver l’esprit festif d’antan. Ce thème vise à tisser des liens sociaux qui nous reconnectent à nos racines, à nos traditions. La fête doit être un moment de convivialité où chacun trouve sa place, sans exception. Il s’agit également de renforcer les liens qui nous unissent en tant que citoyens. Bien que l’ère des nouvelles technologies prenne de l’ampleur et que les modes de vie évoluent, la Ville de Saint-Joseph souhaite rendre hommage à notre patrimoine, continuer à le transmettre et partager un héritage commun : celui de voir une communauté réunie pour revivre les beaux moments du passé. Pour ce faire, des activités ludiques seront proposées afin de perpétuer les traditions initiées par nos aînés. L’objectif est de présenter à la population, en particulier aux jeunes et aux moins jeunes, des pratiques et des animations qu’ils n’ont peut-être pas connues.
–Par Sarha Fauré —
Après la démission du Premier ministre contesté, Haïti entre dans une nouvelle ère sous la houlette du tout nouveau Conseil de transition. Lors d’une cérémonie solennelle, retransmise en direct à la télévision haïtienne, l’annonce retentit : Edgard Leblanc Fils, figure politique respectée, est désigné pour présider cet organe crucial.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Woulé ba-mwen Soley éklérant réyonnant
1 – L’artiste capture de manière saisissante un bain familial au bord de mer, sans doute pour signifier l’importance du rapport à l’écosystème naturel dans l’équilibre des rapports sociaux en général et familiaux en particulier. L’inextricable du rapport entre nature et culture semble aussi y être abordé.
— Par Jean-Marie Nol, économiste —
Présentation :
En collaboration avec France Télévisions : Guadeloupe la 1ère et CORSAIR
— Par Jean Samblé —
« Jamais deux sans trois ». D’accord, mais sans ignorer que le chemin du deux au trois est parfois semé d’embûches et d’obstacles qu’il faut avoir surmontés. Par chance ou par esprit de combativité, l’essentiel étant de ne pas perdre de vue ce qu’a justement clamé en son temps le poète Louis Aragon : « Rien n’est jamais acquis à l’homme »
— Par Jean Samblé —
— Par Johanna Lepeule(*), Lucie Adélaïde(*), Mathilde Pascal(*) —
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—Par Patrick Mathelié-Guinlet —
Le décès tragique de Frank Tyson, un Afro-Américain de 53 ans, lors d’une interpellation brutale par deux policiers à Canton, Ohio, le 18 avril, résonne comme un écho funeste de l’affaire George Floyd qui a secoué l’Amérique en 2020. Les similitudes entre les deux événements sont frappantes : l’utilisation excessive de la force par les autorités, les derniers mots étouffés de la victime – « Je ne peux pas respirer » – et l’indignation généralisée qui s’ensuit dans la société américaine.