— Par Pierre Alex Marie-Anne —
La société martiniquaise est en état de décomposition avancée. Deux facteurs principaux sont à l’œuvre: la chute démographique et son corollaire, l’absence de dynamisme économique et social conduisant la jeunesse qualifiée à émigrer, d’une-part et la démission des élites politiques, syndicales, médiatiques et intellectuelles, de l’autre. La récente crise de la vie chère en est la plus parfaite illustration. Seule l’inaction des responsables locaux, incapables de définir un projet de développement novateur et réaliste à soumettre et faire adopter par les autorités étatiques nationales explique qu’on en soit arrivé là. Ils ont passé leur temps, en bons “esclaves de l’esclavage”, à s’apitoyer sur un passé révolu sans apporter la moindre note d’espoir à la population ne serait-ce qu’en améliorant ses conditions de vie quotidienne dans les domaines où ils ont compétence pleine et entière ( transport,gestion de l’eau potable et des déchets,logement dont les financements accordés restent inemployés, transition énergétique et numérique etc…). C’est de l’impuissance de ces dirigeants à relever le défi de la modernité et du progrès qu’est né le formidable désenchantement des citoyens, servant de terreau à tous les marchands d’illusions aux méthodes aussi expéditives qu’improductives.

Vous envisagez de vous faire tatouer ou de réaliser un maquillage permanent ? Attention, ce n’est pas un acte anodin. Un arrêté paru le 11 octobre 2024 étend le dispositif de formation obligatoire des personnes pratiquant le tatouage par effraction cutanée et le perçage corporel, au maquillage permanent. On vous délivre quelques conseils pour choisir le professionnel approprié et sur les gestes d’hygiène essentiels.
Depuis sa fermeture en 2013, le cinéma Atlas des Anses-d’Arlet est resté en sommeil, victime de la vétusté de son bâtiment et des bouleversements du passage au numérique. Cependant, ce lieu emblématique, qui a marqué l’histoire du cinéma dans le sud de la Martinique, est sur le point de renaître. La mairie s’est engagée dans un ambitieux projet de réhabilitation, visant à redonner vie à cet espace tout en préservant son cachet d’origine.
Jen 2024
Ce film montre que les multinationales sont responsables de nombreuses atteintes aux droits humains et à l’environnement, le plus souvent en toute impunité. Crayons à la main, Blanche Sabbah (autrice de bande dessinée, activiste féministe) et Hippocampe Fou (rappeur) témoignent des conditions de travail en Équateur, et racontent les histoires de celles et ceux qui luttent pour leurs droits.
Résidence d’écriture de 2 mois à Montréal avec le Jamais Lu entre mars et mai 2025
— Par Sabrina Solar —
— Par Robert Berrouët-Oriol, l
Usurpation d’identité, violences à caractère sexiste ou sexuel, harcèlement scolaire… Le 7 novembre est la Journée nationale de lutte contre le harcèlement. Elle a pour thème cette année : « Ton problème, c’est mon problème ». On vous rappelle que le 3018 est un numéro unique destiné aux jeunes victimes de harcèlement et de violences numériques.
Comme chaque année en novembre, la ville du Prêcheur d’où est originaire cette tradition du Boyo Ton, organise cette manifestation culturelle afin de mettre ce plat à l’honneur, dont le nom se traduit en français par “boyeaux de thon” . Le Boyo Ton est ainsi réalisé à partir d’intestins de thon et de marlin préparés en sauce et servis avec du riz.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) déconseille d’utiliser des produits à base d’acide glyoxylique utilisés pour lisser les cheveux, à la suite de 4 signalements recensés depuis le début de l’année 2024.
— Par Sabrina Solar —
« La véritable connaissance n’est pas une accumulation du savoir ;
En Martinique, 1 jeune sur 4 est NEET (ni en emploi, ni en études, ni en formation).
Lorsqu’un ami m’a suggéré d’écrire un article sur Christophe Colomb, je me suis dit : Mais qu’ai-je à dire de lui que l’on n’ait déjà dit ? D’ailleurs, l’homme ne me touche guère. Je suis certes fasciné par ce qu’il a fait, car découvrir l’Amérique ce n’est pas rien, mais le personnage, je ne sais pourquoi, me fait penser à un clerc de notaire. Rien qui puisse faire rêver. Bien sûr, il se pourrait que j’aie tout faux; c’était peut-être un bel homme fier à l’allure de conquérant, mais rien n’y fait. Sans doute son nom qui ne passe pas, tout simplement : Colomb (colon), l’ancêtre de ces gus qui ont conquis sans remords et sans honte l’Algérie, le Congo, le Vietnam, etc., ces Cortez et autres zigues qui croient que la terre des autres leur appartient, ceux contre lesquels Césaire a écrit son inoubliable Discours sur le colonialisme. Livre ultime que je vous conseille de lire si vous ne l’avez déjà fait, car tout est dit sur cette engeance qui pense que tout lui est dû et qui, pour justifier ses forfaits, vous dira qu’elle a accompli une œuvre de bienfaisance en apportant la civilisation à des barbares (siphylisation serait plus approprié).
Avec Demi Moore, Margaret Qualley, Dennis Quaid `| 6 novembre 2024 en salle | 2h 20min | Drame, Epouvante-horreur | Prix du scénario Fedtival de Cannes 2024
Avec Shahana Goswami, Sanjay Bishnoi, Sunita Rajwar | 17 juillet 2024 en salle | 2h 08min | Thriller
Études psychanalytiques
Avec Adèle Exarchopoulos, Souheila Yacoub, Eliane Umuhire | Sortei en salle le 25 décembre 2024 | 1h 58min | Science Fiction, Thriller
« Traces. Discours aux Nations Africaines » de Felwine Sarr est une réflexion engagée qui invite la jeunesse africaine à se réapproprier son histoire et à imaginer une voie autonome, libérée des cadres hérités de la colonisation. Dans ce texte, l’économiste et écrivain sénégalais appelle à une « décolonisation des esprits » pour construire un projet de civilisation proprement africain, affranchi des modèles occidentaux qui ont longtemps dominé.
— Par Jean-Marie Nol —
Dans sa recherche de 60 milliards d’économies dont 14 sur la Sécu, Barnier va très certainement trouver, avec le récent rapport de la Cour des Comptes (CC) qui étrille la CGSSM (caisse générale de Sécurité sociale de Martinique), matière en Martinique, à sa politique d’économies et d’austérité.