— LeParisien.fr avec l’AFP —
Halima est agenouillée, devant plus de 300 personnes au cœur du village isolé de Kookchaheel, au nord-ouest de l’Afghanistan. Agée d’une vingtaine d’années, elle porte un long tchador et attend son heure. Une prière funèbre est prononcée puis son père, placé cinq mètres derrière elle, tire trois balles avec une kalachnikov.
Elle s’effondre. Son frère vient pleurer sa mort brutale, devant la foule impassible.
Pour le tireur, sa fille avait déshonoré la famille en abandonnant son mari, tentant de fuir avec son cousin. L’histoire commençait à faire du bruit au village, il fallait rétablir l’ordre.
La scène filmée, personne arrêté
Selon l’organisation Amnesty International, cette exécution d’un autre temps a eu lieu le 22 avril dernier, plus de onze ans après la chute du régime intégriste des talibans, tristement célèbre pour ses exécutions publiques de femmes. Cette nouvelle affaire de «crime d’honneur» en Afghanistan suscite d’autant plus l’indignation que personne n’a jusqu’ici été arrêté. Pourtant, tout a été filmé.
Quelques jours auparavant, Halima s’était enfuie avec un cousin tandis que son mari et père de ses deux enfants se trouvait en Iran.
























La Commission européenne devrait suspendre, pendant deux ans à compter du 1er décembre, l’utilisation de trois insecticides impliqués dans le déclin accéléré des abeilles domestiques (Apis mellifera). Après un vote, lundi 29 avril en Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, quinze Etats de l’Union se sont prononcés favorablement à la proposition de Bruxelles d’interdire l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxame sur quatre grandes cultures (maïs, colza, tournesol, coton).


Avec le Requiem de Verdi dans la grande salle, la compagnie de Christiane Emmanuel dans la salle Fanon, la fin de semaine dernière a été particulièrement riche en événements culturels. Le Requiem de Verdi est une œuvre exceptionnelle qui réclame des moyens exceptionnels. On en jugera à l’aune de ceux qui étaient déployés chez nous : cent vingt choristes, un orchestre en formation symphonique de cinquante-huit musiciens, les quatre chanteurs solistes requis pour les parties de basse, ténor, mezzo et soprano ! Ce n’est pas tous les jours que les Martiniquais ont l’occasion d’assister à un tel événement qui sera à nul doute le clou de l’année Césaire ! Le lien entre Verdi et Césaire peut apparaître ténu mais, ainsi que le père Élie – à l’origine de l’événement – l’a remarqué en préambule, le hasard du calendrier (grégorien) fait bien les choses, puisque l’année 2013 est tout autant celle du centenaire de la naissance de Césaire que celle du bicentenaire de la naissance de Verdi. Par ailleurs le Requiem est dédié à Alessandro Manzoni, un ami de Verdi qui fut aussi un écrivain engagé politiquement, tout comme Césaire donc.
Lycée de « L’excellence pour tous » le Lycée Schoelcher, fondé il y a 111 ans, doit être détruit et reconstruit. Un déménagement provisoire est prévu dans les locaux de l’ancienne maternité de Redoute totalement rénovés à cet effet. Le choix de l’excellence est confirmé par l’accueil à partir de la rentrée 2016 des Classes Préparatoires aux Grandes Écoles ( CPGE) de Maths Physique Chimie & Sciences de l’Ingénieur. Si l’on ajoute le fait d’être le seul lycée de Martinique à présenter l’enseignement de spécialité théâtre on voit nettement la cohérence du choix de l’excellence : former des scientifiques lettrés. Ce qui n’est pas rien! 
