— Par Yves Raibaud et Sylvie Ayral —
Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents1 montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quelque soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine.
L’injonction sociale à la virilité
Très jeunes et surtout pendant les années de collège, période où la puberté vient sexuer toutes les relations, les garçons se retrouvent en effet pris entre deux systèmes normatifs. Le premier, véhiculé par l’école, prône les valeurs de calme, de sagesse, de travail, d’obéissance, de discrétion, vertus traditionnellement associées à la féminité.

En distinguant « Pas pleurer », le prix Goncourt a déjoué les pronostics et salué une œuvre généreuse et sans concession. Un geste qui fait suite à des choix ambitieux des premiers jurys d’automne. Un reflet de la créativité du roman français.
De la résilience individuelle à la résilience collective
Avec Annabel GUEREDRAT
A l’heure où nos enfants, dès le plus jeune âge, sont soumis à l’imaginaire des faiseurs de robots et autres jeux électroniques qui abolissent le temps, et où tout peut de nouveau recommencer avec le seul click sur un bouton, à l’heure où l’image informatisée, cette succession de signes et d’icônes, veut remplacer la lecture qui permet d’être en accord avec le temps qui passe et avec son temps intérieur, voilà qu’apparait sur la scène littéraire, un conte, « L’arc en ciel de l’amitié » (
Il y a 60 ans commençait la guerre d’Algérie. Une guerre contre la puissance coloniale française qui a duré près de huit ans, pour s’achever le 3 juillet 1962 avec l’indépendance du pays.
Tous les 2ème et 4ème mercredis de chaque mois!
Les 16 & 17 juillet 2014 à 19h 30 Théâtre A. Césaire
Madame, monsieur les présidents
Du FBI géré en micro-entreprise dans “J. Edgar” à la formation hétéroclite des « Four Seasons », débiteurs de tubes sixties à l’honneur dans ce “Jersey Boys”, les récents biopics eastwoodiens racontent surtout la vie d’un groupe et la manière dont il structure et affecte les individus qui le composent. C’est le grand sujet qui transcende cette évocation de la vie de Frankie Valli et de ses boys, petits mafieux de Newark devenus chanteurs à succès aussi synchrones sur scène que minés en coulisses par leur invraisemblable mesquinerie.
Magnifique clôture de saison aux Bouffes du Nord avec Judith Chemla, Violaine incandescente de L’annonce faite à Marie mise en scène par Yves Beaunesne.
Mauvais timing pour Sous les jupes des filles : le premier film
Les chefs d’établissement et les conseillers et assistants d’éducation sont les plus exposés, suivis des enseignants du second degré puis viennent les professeurs des écoles.
Théâtre des Halles, Avignon,
Le dernier rapport de l’INSEE sur les revenus et le patrimoine des ménages français révèle que les inégalités continuent d’augmenter, la crise semblant être passée pour les plus hauts revenus.
« São Paulo, Sociedade Anônima » : un petit bijou des sixties!
Parler de la souffrance des soignants, c’est tout d’abord énumérer quelques évidences.
La crise qui affecte l’UAG depuis plusieurs mois m’a emmené essentiellement à écouter, à m’informer et à comprendre, ceci en toute sérénité, surtout devant la circulation sociale des émotions qu’elle a générées.
Reportage. « Le théâtre est une fenêtre pour regarder le monde », c’est la devise du Shizuoka Performing Arts Center (SPAC). Et quelle fenêtre ! Au pied du Mont Fuji, sur un site naturel d’une vingtaine d’hectares où les champs de thé dialoguent avec les plantations de bambou et les plus belles espèces d’arbres et de fleurs, le SPAC est un royaume.
HMF est un collectif d’artistes mettant à l’honneur la culture contemporaine à St Martin. Danse, arts visuels, expositions, conférences. Ces activités autour de l’art, illustrent un mouvement artistique méritant d’être reconnu à St Martin, à l’échelle caribéenne et internationale. Accueillir des artistes et découvrir de nouveaux talents font partie intégrante des projets HMF, ainsi qu’organiser un événement d’envergure internationale à St Martin. Entourés de professionnels du tourisme et de l’éducation ces artistes proposent des événements permettant d’apprécier la richesse de l’art contemporain, mais aussi d’enrichir les outils de promotion touristique de la Caraïbe.