Retranscription : Isabelle Aubert-Baudron
Christophe Dejours, vous êtes psychiatre, titulaire de la chaire de psychanalyse santé travail au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris, vous êtes responsable de l’équipe psycho-dynamique du travail et de l’action, vos travaux portent donc sur la souffrance au travail, en cause selon vous le tournant gestionnaire des années quatre-vingt, qui a donné une emprise de plus en plus importante à l’évaluation individualisée des performances, au contrat d’objectifs, résultat un collectif atomisé, vous êtes donc parfaitement dans le thème de cette semaine.
Alors tout d’abord, Christophe Dejours, une première question,une question rituelle: à la lumière de vos travaux, dans quelle mesure assiste-t-on, selon vous à une crise du collectif, et à quelles conditions pourrait-on en sortir pour donc refaire l’histoire ?
Christophe Dejours: En une seule réponse ?
France culture : On a trente-cinq minutes.
CD: Oui, je pense que le travail est un bon analyseur de la situation. C’est effectivement dans les dernières décennies que des transformations importantes ont été introduites dans des méthodes d’organisation du travail, et que ces méthodes ont une incidence majeure justement sur la vie du collectif.

— Par Anne Aunime —

Un projet structurant s’inscrit dans la ligne des priorités de développement de la Région et dans un axe ayant un potentiel de croissance appréciable démontré. Celui-ci provoquant un effet multiplicateur dans l’économie régionale. Actuellement, nous constatons qu’il y a une grande vacance sur la réflexion, avec des conséquences directes sur notre environnement géographique, social et l’avenir face au déclin démographique largement amorcé.
« Lettre ouverte au Maire de la Ville de Fort-de-France, à tous les élus de la Martinique et au peuple martiniquais
— Par Max Pierre-Fanfan, Journaliste/Réalisateur, Ecrivain
Les déplacements en début et fin de journée d’un employé itinérant constituent du temps de travail, a tranché la Cour européenne de justice. Une décision qui pourrait chambouler très concrètement le droit du travail français.
…Nuages, les merveilleux nuages…
Déclaration des Obédiences Européennes sur la situation des migrants,
Marxisme,orientalisme, cosmopolitisme. de Gilbert Achcar, Actes Sud, 256 pages, 21 euros.
Je m’appelle Mohammed Amr et je viens de Ramallah en Palestine. Actuellement je fait un Master de pédagogie musicale, mon instrument est le violon Alto, pour pouvoir payer mes études et promouvoir la culture Palestinienne, j’organise des concerts en Solo où je propose un programme varié, allant du répertoire Baroque avec les Suites de j.S Bach, en passant par la musique romantique et la musique moderne, sans oublier la musique orientale.
Les femmes qui travaillent dans des milieux majoritairement masculins ont davantage tendance à être stressées, selon une toute récente étude américaine.
Le jazzman s’apprête à publier un CD en duo avec le pianiste Yvan Robilliard et joue en clôture du Festival Jazz Métis.
Au lendemain du passage meurtrier du cyclone Erika à la Martinique , la Solidarité Martiniquaise a parfaitement réagi. L’interview dans F.A du 04 Septembre 2015 du Consul Frampton est significative à ce sujet, éloquente même.
Le jeune romancier retrace dans ses livres le parcours des déracinés pour lesquels l’exil est une nécessité. 

Dans une des cinq classes de l’école publique Ange-Guépin, située dans le quartier populaire de Malakoff à Nantes, qui met en pratique la méthode Freinet.
Comment penser philosophiquement l’égoïsme ? L’égoïsme est-il nécessairement immoral ? C’est à cette tâche que nous convie le philosophe Dominique Lecourt dans son dernier livre à paraître en septembre : L’égoïsme. Faut-il vraiment penser aux autres ? Pour cela, il revisite l’approche, trop méconnue en France, de la romancière et philosophe Ayn Rand. Celle-ci distinguait deux formes d’égoïsme (ou d’individualisme) : l’égoïsme rationnel et irrationnel. Seul le premier est vertueux. La société collectiviste impose une culpabilité imméritée aux hommes qui agissent suivant leur propre intérêt, écrivait Ayn Rand. Et elle ajoutait : « Ne commettez pas l’erreur de l’ignare qui pense que l’individualiste est celui qui affirme : « je ferai comme bon me semble au dépens d’autrui ». L’individualiste est celui qui reconnaît le caractère inaliénable des droits de l’homme – les siens comme ceux des autres. L’individualiste est celui qui affirme : « Je ne contrôlerai la vie de personne – et je ne laisserai personne contrôler la mienne. Le collectiviste dit : « Unissons-nous les gars ! Tout est permis ! » » (Ayn Rand, Textbook of Americanism, 1946).
Parmi d’autres, deux lectures de l’histoire de la codification de l’esclavage des Noirs sont en cours. Accompagnant dans Le Code Noir, ou le calvaire de Canaan l’exhumation en 1987 (PUF, l’édition en cours est la douzième) du Code Noir, l’une d’elles confronte cette codification aux idéologies de son temps, Grand Siècle, Lumières, Droits de l’homme et du citoyen, Révolution, République, Empire, Restauration et j’en oublie, en analyse et pondère chaque article, s’attarde sur les comportements des maîtres, insiste sur la licité scandaleuse de l’esclavage, la condamne en bloc et parle de « monstruosité juridique ».
La
Une nouvelle maquette, surgissement de l’exofiction, et malgré tout, pas mal d’ouvertures sur le monde tel qu’il va mal.