Exposition à la distillerie Saint-James à Sainte-Marie du 6 au 30 octobre. Ouvert tous les jours 7j/7 de 9h à 17h . Journée rencontre : dimanche 11 octobre de 10h à 17h
— Par Janine Bailly-Chéneau —
Michèle Arretche nous reçoit dans sa maison-atelier : maison ouverte à la respiration de la nature, atelier plein comme un œuf à féconder, atelier tourné vers l’horizon marin, tous lieux chargés d’âme, et propices au bouillonnement créatif qui caractérise leur maîtresse. Une douce chienne au long pelage crème nous accompagne dans notre itinéraire-découverte. Le vent jaloux qui ce jour-là hante l’espace bouscule un peu les toiles, disposées au sol afin d’être offertes à notre curiosité.
L’œuvre est un labyrinthe où il faut se glisser, et qui mène de la peinture figurative à l’abstraction. Michèle explique qu’elle travaille par séries, que parfois la recherche n’aboutit pas et qu’elle doit abandonner le filon : il en est ainsi de sa tentative nommée « Saint-John Perse », dont pourtant les couleurs franches ont su séduire mon œil novice.
L’inspiration est sans doute profondément antillaise, ce que laisse à penser l’utilisation de Une saison au Congo, bel hommage rendu à Aimé Césaire.

— Par Roland Sabra —
Intervention de Stéphan Martens, ancien recteur de l’académie de la Guadeloupe, à l’occasion de la présentation de son livre Mémoire et oubli (Presses Universitaires du Septentrion, 2015)
A 20 ans, ces jumelles françaises, de mère vénézuélienne et de père cubain, livrent Ibeyi un premier album syncrétique et habité. Rencontre à Paris
— Par Jean-Paul Vormus —
— Par Dominique Widemann —
— Par Marie Delcas —
Pour une petite découverte chaque jour. Du 1er janvier au 31 décembre, cet ouvrage présente un évènement ayant trait à la Guadeloupe, à la Martinique ou à la Guyane, des origines jusqu’à nos jours. En donnant, à petite dose, un concentré d’informations, il est conçu comme un antidote à l’ennui parce qu’il n’est pas évident d’aborder le passé sans se dérober face aux montagnes d’archives ou à l’épaisseur des œuvres réalisées par des historiens soucieux de tout rapporter dans le moindre détail.
Dans cet entretien, le poète et écrivain martiniquais Edouard Glissant revient sur sa pratique poétique qu’il lie de manière fondamentale avec ses engagements politiques et principalement l’anticolonialisme. Dire le paysage, conter l’histoire, et écrire en présence de toutes les langues du monde sont quelques-unes des fonctions qu’assigne Glissant à la poésie. Le poète du « chaos-monde », dit-il, fait œuvre de libération et doit contribuer à changer les imaginaires.
Une recension de Marc Knobel, Historien, Directeur des Etudes au CRIF
Sous l’égide du Centre International Recherches Echanges Coopération Caraïbes Amériques (CIRECCA), animé par l’écrivain Daniel Boukman, l’atelier d’étude du créole martiniquais 2015 – 2016 ouvre ses portes.
Henning Mankell, né le 3 février 1948 à Stockholm et mort le 5 octobre 2015 à Göteborg1, est un romancier et dramaturge suédois, tout particulièrement connu comme auteur d’une série policière ayant pour héros l’inspecteur Kurt Wallander du commissariat d’Ystad, une ville de Scanie, près de Malmö, dans le sud de la Suède. Mankell a également publié des ouvrages de littérature d’enfance et de jeunesse.
L’OCDE a publié aujourd’hui les résultats de son plan d’action pour lutter contre les pratiques d’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices des entreprises multinationales (ou plan BEPS – Base Erosion and Profit Shifting en anglais). Les 15 points de ce plan d’action devraient être formellement adoptés par les ministres des finances du G20 au Pérou cette semaine.
Devant l’afflux massif de réfugiés en Europe, la plupart des pays se sentent étouffés, pris au dépourvu, piégés, sans réponses adéquates, en position instinctive de rejet. La République fédérale d’Allemagne (RFA), au contraire, a été prompte à saisir tout le profit à long terme qu’elle pouvait espérer de cette immigration.
LA VIE EN NOIR – Laird Hunt, du nom de jeune fille de sa mère, aime à raconter les histoires du point de vue des femmes. Neverhome est le troisième du genre. De passage à Paris, l’auteur américain qui a vécu et étudié dans la capitale française, raconte dans un excellent français pourquoi les femmes lui sont une source d’inspiration infinie. Neverhome ou l’histoire d’une métamorphose, celle d’une héroïne qui ose tout. Qui ose vivre libre.
Tel était l’objectif de la soirée littéraire et musicale organisée ce vendredi 02 Octobre par la bibliothèque Schoelcher (en tant que service du Conseil Général) en partenariat avec l’association Art Imaginaire : favoriser la rencontre entre le public et les auteurs d’une collection de livrets de partitions, Valérie ROUSSE et Joël LITTORIE.
Vous en avez peut être déjà entendu parler. Peut être même que vous avez déjà vu des films sous cette appellation. La Version Originale (ou VO pour les intimes), certains l’adorent, d’autres la détestent. Mais au juste…
Vernissage de l’exposition-vente « L’ART, un voyage et vous! »
Madame Kora Véron a publié mercredi 30 septembre dans l’édition électronique de
Qui ne les a jamais vues, à la télévision, dans les journaux, sur les réseaux sociaux ? Seins nus barrés d’un slogan, les Femen s’imposent là où on ne les attend pas. Le 12 septembre, c’était à Pontoise (Val-d’Oise), où se tenait un Salon musulman consacré cette année à la femme. Deux militantes ont fait irruption à la tribune, avec, peint sur leurs torses : « Personne ne me soumet, personne ne me possède, je suis mon propre prophète », avant d’être violemment évacuées de la scène. Très médiatisé, l’événement était en cohérence avec le combat de ces activistes contre le patriarcat et les religions, qu’elles estiment constituer « un formidable outil de domination » masculine. Etait-il pour autant efficace ? En s’attaquant frontalement à la religion musulmane, les Femen n’attisent-elles pas la flamme xénophobe du Front national ? Plus globalement, la radicalité « sextrémiste » des Femen sert-elle le féminisme, ou peut-elle devenir contre-productive ?
« Regardez mais ne touchez pas ! »est une pièce de Théophile Gautier.
La Fête de la science, c’est la science vivante, captivante, ludique!