—Par Robert Berrouët-Oriol(*) —
Le linguiste américain John McWhorter a publié, dans The New York Times du 13 novembre 2025, un article qui a eu un écho considérable dans les milieux académiques haïtiens, « One Horror of Slavery That Until Recently Could Not Be Told » [Une horreur de l’esclavage qui, jusqu’à récemment, ne pouvait être racontée]. Nous reproduisons ci-après la version française de cet article établie par Sandra Cadet, traductrice professionnelle.
Auteur de plus d’une vingtaine d’ouvrages spécialisés, John McWhorter est professeur agrégé de linguistique à l’Université Columbia. Sa thèse de doctorat portait sur le saramaccan, le créole parlé au Suriname par environ 58 000 personnes d’origine ouest-africaine. Il est l’auteur, entre autres, de « Towards a New Model of Creole Genesis » (1997), « The Missing Spanish Creoles : Recovering the Birth of Plantation Contact Languages » (2000), « Defining Creole » (2005), « A Grammar of Saramaccan Creole » (2012, co-écrit avec Jeff Good), « The Creole Debate » (2018).
Depuis nombre d’années, l’origine des créoles est sujet à des controverses, à des débats nourris de théories différentes et de prises de position parfois virulentes.

Il existe, dans le paysage musical caribéen, une figure presque mythique dont le nom circule à voix basse, comme un secret que les initiés se transmettent :
Le temps qui passe
Préface
En Martinique, les fêtes de Noël tiennent une place toute particulière dans le cœur de la population. Dès les premières notes de cantiques qui résonnent sur les ondes, l’île entière entre dans une période de ferveur, de partage et de chaleur humaine. Noël, ce n’est pas seulement un rendez-vous religieux : c’est un moment où, par delà les croyances particulières, les familles se rassemblent, où les quartiers s’illuminent, où les traditions culinaires ressurgissent et où la musique devient un véritable lien entre générations. Les chanté nwel, avec leurs refrains créoles, leurs tambours et leurs voix puissantes, rappellent que cette fête est un pilier culturel, un héritage vivant transmis d’aîeux en petits-enfants.
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— Patrice Kanndèl Edouard (1) —
— Par Camille Loty Malebranche —
Procès de la télé française
— Par Sarha Fauré —
Comment rendre visible une maladie longtemps ignorée et encore trop mal diagnostiquée ? C’est la question à laquelle tente de répondre Vivre avec l’endométriose, documentaire réalisé par Léa Ménard et produit par « Beau comme les Antilles », avec la participation de France Télévisions – Pôle Outre-mer. Le film, tourné au cœur des territoires ultramarins, sera projeté en avant-première dans plusieurs communes de Martinique début décembre, en présence de la réalisatrice et de Nataly Dabon, patiente experte et présidente de l’association Endo Form 972.
— Par Jean Gabard —
— Par Florent Grabin, Président de l’Association écologique P.U.M.A. —
Hier soir, 2 décembre, Tropiques-Atrium — l’ex-CMAC qu’elle dirigea pendant plus de trente ans — a ouvert ses portes pour un hommage émouvant à Fanny Auguiac. Dans une salle à moitié remplie mais profondément recueillie, plusieurs grandes figures de la scène artistique martiniquaise se sont succédé pour saluer celle qui a tant marqué la vie culturelle de l’île. Alex Bernard, Alain Jean-Marie, Claude Césaire, Ronald Tulle, Micky Téléphe, Dominique Bougainville, Tony Chasseur ou encore Malavoi, etc. ont chacun rappelé, par leurs mots ou leur musique, l’empreinte inaltérable qu’elle laisse derrière elle.
— Collectif (*) —
— Par Gary Klang —
Collection : La philosophie en commun
Pédagogie
Des musiciens se réunissent pour une jam conviviale et inspirée, imaginée comme une salutation musicale pleine d’affection, de respect et de complicité, à
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Les peines prononcées le 17 novembre 2025 dans l’affaire du