— Par Hélène Lemoine —
Révélation du dernier Festival de Cannes où il était présenté en section Un Certain Regard, Le Rire et le Couteau confirme le talent singulier du cinéaste portugais Pedro Pinho. Avec ce film-fleuve de plus de trois heures et demie, le réalisateur livre une œuvre ambitieuse qui interroge avec une rare finesse les rapports de domination contemporains.
Un voyage initiatique au cœur des paradoxes contemporains
Le film s’ouvre sur les traces d’Antonioni et de son Profession : reporter. Un homme seul traverse le désert au volant de sa voiture, incarnation parfaite de l’Occidental en quête d’identité. Mais là où Antonioni laissait son fantôme s’évaporer, Pedro Pinho ancre son récit dans une réalité postcoloniale saisissante.
Sergio, ingénieur environnemental portugais interprété par Sérgio Coragem, débarque en Guinée-Bissau pour évaluer l’impact écologique d’une route traversant une zone marécageuse habitée par des paysans. Mission apparemment technique, le voyage devient rapidement une plongée vertigineuse dans les mécanismes du néocolonialisme et de la domination.
L’art du trouble identitaire
Naviguant entre élites corrompues et population démunie, Sergio incarne malgré lui la figure du « néocolon » conscient de sa position problématique.

« Le Canard sauvage », texte d’Ibsen, Adaptation et m.e.s. T Ostermeier
Chapitre XV Le Choc
— Par Robert Berrouët-Oriol (*) —
Avec le changement climatique, la montée des eaux est l’une des conséquences qui va toucher les communes du littoral Martiniquais dans leur partie basse. Selon les services de l’État, il y a environ dix mille maisons et immeubles concernés (particuliers, entreprises et collectivités). Dans ce patrimoine bâti, il y a des constructions précaires et des occupants sans titres qui devront faire l’objet de solidarité afin de permettre à ces habitants d’être relogés et régularisés.
— Présenté par Pierre Pastel — Sociologue, auteur de
— Par Jean-Marie Nol —
L’important, c’est la dose !
En Guadeloupe, une crise de l’eau chronique et systémique continue de bouleverser la vie quotidienne de près de 400 000 habitants. Malgré une ressource en eau abondante sur l’île, plus de 60 % des foyers subissent des
— Par Dominique Daeschler —
— Par Dominique Daeschler —
— Par Service-Public —
Préambule : Le Pari d’une Confiance Renouvelée
Serge Letchimy : L’accord sur la Nouvelle Calédonie illustre la voie possible : conjuguer reconnaissance des identités locales et égalité nationale »
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Pollution, eau, biodiversité : la France en queue de peloton européen pour les investissements environnementaux
— Par Sarha Fauré —
« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
« M. Un amour suprême », conception, texte, m.e.s. Gustavo Giacoso, musique: Fausto Ferraiuolo |
— Par Michèle Bigot —
Toutes les fois qu’un homme refuse l’amorphisme du donné, le statu quo accepté sans recul par la foule, pour l’interrogation ou l’action du possible, il incarne au présent, le devenir assumé, il s’érige en forgeur de temps faisant et défaisant l’avenir, conquérant conscient de destin. À l’échelle humaine, le devenir porte toujours l’empreinte de l’attitude active ou passive.
— Par Jean Marie Nol, président du cercle des économistes de la Guadeloupe —
Roda favela, m.e.s. Laurent Poncelet, Cie Ophélia théâtre et O Grupo Pé No Chao, Festival d’Avignon, Le 11 Avignon 24.07.2025