… alias la « lexicographie borlette » au rendez-vous de la réflexion critique
— Par Robert Berrouët-Oriol, linguiste-terminologue —
« (…) il n’est pas de production de connaissance robuste et fiable hors du collectif de scientifiques qui s’intéressent aux mêmes objets, faits et questions. La connaissance scientifique doit être mise à l’épreuve et vérifiée par des collègues ou pairs compétents, à savoir ceux qui sont préoccupés par les mêmes questions ou sont pour le moins familiers de la démarche scientifique concernant la matière spécifique (…). » (« Les sciences et leurs problèmes : la fraude scientifique, un moyen de diversion ? », par Serge Gutwirth et Jenneke Christiaens, Revue interdisciplinaire d’études juridiques, volume 74, 2015/1).
Le site Rezonòdwès.org a publié le 4 novembre 2023 notre article titré « L’Akademi kreyòl ayisyen et la persistance du culte de la « pensée lamayòt » conjointe à la « pensée gadget ». Dans cet article nous avons mis en lumière, de manière documentée, l’existence avérée de la « pensée lamayòt » à l’Akademi kreyòl ayisyen (AKA) et démontré à l’aide de références datées les mécanismes de son mode de fonctionnement idéologique à contre-courant des sciences du langage.

Le mardi 7 novembre, Ann Scott, la romancière de 58 ans, s’est vu décerner le prestigieux prix Renaudot 2023 pour son roman « Les Insolents ». Ce livre, publié par Calmann-Lévy, raconte l’histoire d’une quadragénaire nommée Alex qui décide de quitter Paris pour se réinventer. La protagoniste, compositrice de musique de films, aspire à vivre « ailleurs et seule », et son périple constitue le cœur de ce récit captivant. Ce roman, qui dépeint la beauté de la solitude choisie, a rencontré un franc succès depuis sa publication.
En trois épisodes, cette série documentaire retrace les grandes étapes du capitalisme américain. De Rockefeller aux ploutocrates Elon Musk, Jeff Bezos ou Steve Jobs, en passant par le krach de 1929 et la crise des subprimes de 2007, retour sur l’histoire d’une mythologie nationale.
— Par M’A —
I
Chaque année, le 6 novembre à 11h25, les femmes françaises commencent à travailler « gratuitement » en raison des inégalités salariales persistantes entre les hommes et les femmes. Cette date symbolique, calculée par la newsletter féministe « Les Glorieuses, » met en lumière une réalité alarmante : les femmes continuent d’être désavantagées sur le plan économique, malgré des avancées législatives et sociales.
Dans l’ombre des inégalités salariales persistantes et du silence qui entoure les violences économiques conjugales, les femmes de France élèvent leur voix pour dénoncer un fléau largement ignoré. Une enquête IFOP réalisée pour la newsletter féministe « Les Glorieuses » révèle que 41% des femmes ayant déjà été en couple ont été victimes d’au moins une forme de violence économique, une réalité choquante qui, pendant trop longtemps, est restée dans l’ombre.
La domination d’un Occident raciste, à l’intérieur de ses frontières et au-delà, n’a pu que renforcer les préjugés à l’encontre des personnes définies comme Noires. Parce qu’il en est ainsi, il est illusoire de se dire Blanc par simple convention, sans le moindre rapport avec l’histoire qui créa cette catégorie. La blanchité s’est élaborée dans le cadre de la plantation pour sévir ensuite dans l’espace colonial sur tous les continents et se consolider au sein des sociétés multiethniques de l’Euramérique contemporaine. Elle est une manière d’approcher l’autre qui se caractérise par le crime.
Faute de se projeter suffisamment dans l’avenir, notre pays est aujourd’hui au bord d’une crise profonde. Mais il n’est pas trop tard pour imaginer ce que sera notre société dans quelques années et faire en sorte de s’y préparer au mieux dès maintenant, car une Guadeloupe isolée de la France hexagonale par la fameuse différenciation prônée par le gouvernement serait inaudible compte tenu des circonstances au moment de la survenue de nouvelles crises, notamment celle de la réduction drastique de la dépense publique et l’endettement public et privé.
Depuis quelques années, le mois d’octobre est consacré à la célébration de la langue et des cultures créoles dans toutes les aires géographiques regroupant des locuteurs créolophones. Des instances gouvernementales, des associations culturelles et des individus interviennent sur des sujets en lien avec le créole, son histoire, son enseignement et ses défis. Ainsi, à Montréal, le KEPKAA (Komite entènasyonal pou pwomosyon kreyòl ak alfabetisasyon) a organisé différentes activités ciblées, notamment sa deuxième Foire du livre Québec-Caraïbes-Océan Indien qui a eu lieu le 22 octobre 2023 dans le magnifique édifice du Conseil des arts de Montréal. Aux États-Unis, au Center for Latin American & Caribbean Studies de Duke University, la célébration s’est déroulée le 27 octobre 2023 sur le thème « Our language, Our voice » / « Lang nou, vwa nou ». Le linguiste haïtien Jacques Pierre, cheville ouvrière de cette activité, a eu l’excellente idée d’inviter le romancier et lexicographe martiniquais Raphaël Confiant à titre de conférencier de l’événement. Rattaché à la structure de recherche « Haiti Lab » de Duke University, Jacques Pierre est l’auteur de la traduction créole de la Déclaration d’indépendance d’Haïti parue dans la revue Journal of Haitian Studies (vol.
Charles Piaget : la vie et l’œuvre
Lundi 06 novembre
— Présentation par M’A — 
— Par M’A —
La marche du 28 octobre, avec près de 2000 participant
Erika Fischer-Lichte recevra la distinction en 2024 lors du congrès mondial de Brno, en République tchèque

La situation en Haïti demeure extrêmement préoccupante, avec des défis multiples qui mettent en péril les droits de l’homme, l’avenir de la jeunesse et la stabilité du pays. L’expert indépendant des Nations unies sur la situation des droits de l’homme en Haïti, William O’Neill, a récemment dressé un constat alarmant lors d’une conférence de presse à Pétion-Ville.
Synopsis :
— Par Jean Gabard —
La Jeunesse d’Europe et d’Outre-mers nous donne rendez-vous pour une soirée mettant en valeur la musique par un concert, des projections de films, des performances artistiques… !
Le régulateur européen de la protection des données (EDPB) a ordonné à l’Irlande, où se trouve le siège européen de Meta, d’appliquer l’interdiction du recours aux données privées à des fins publicitaires. Cette décision, applicable sous deux semaines, intervient alors que le géant technologique américain a annoncé proposer des formules d’abonnement payantes à ses utilisateurs européens qui ne souhaitent pas voir leurs données utilisées, justement en vue de se conformer aux réglementations de l’UE. Le régulateur norvégien des données avait enjoint mi-juillet à Meta de cesser de recueillir, sans consentement explicite, les données des utilisateurs de Facebook et Instagram dans le but de leur adresser des publicités ciblées, et lui impose depuis mi-août une amende quotidienne. Le Comité européen de la protection des données a adopté vendredi 27 octobre “une décision urgente et contraignante” pour étendre cette interdiction aux trente pays de l’Espace économique européen (les 27 Etats membres de l’UE, Norvège, Islande, Liechtenstein). Cette pratique, qui consiste à utiliser les données personnelles des internautes pour leur soumettre des publicités ciblées, est jugée contrevenir au règlement européen sur les données (RGPD).