— Communiqué de presse —
Comité de grève des travailleurs, soutenu par la CGTM Compagnie Martiniquaise de Navigation ; Compagnie de Navigation Caribéenne
Nous reprenons le travail unis et la tête haute
Après 40 jours de lutte, Nous, travailleurs de la CMN et de la CNC, avons signé samedi 6 avril 2024 au siège de Martinique Transport, en présence d’une inspectrice du travail, un protocole d’accord mettant un terme à la grève qui avait débuté lundi 26 février 2024. Grace à notre détermination et à la solidarité sans faille entre nous grévistes, et malgré toutes les pressions et les attaques subies, nous avons obtenu satisfaction sur l’ensemble de nos revendications. Nous avons donc convenu, unanimement, de reprendre le travail lundi 8 avril 2024.
Nous avons dû recourir à la grève pour nous faire entendre et pour que soient prises en compte nos revendications qui portaient sur :
- L’application par la direction de CMN et CNC de la législation sociale en vigueur. Cela faisait des années que nous la réclamions, et qu’en face, nous avions une direction qui refusait obstinément de la respecter.

Vient de paraître et disponible en librairie, le dernier ouvrage de Monchoachi intitulé STREITTI, et sous-titré La confrontation. Après une courte présentation dans laquelle l’auteur pointe l’Occident, nous citons, « comme vecteur et véhicule du néant, opérant par l’anéantissement des choses (ba-gaye, les dons égayés) auxquels il substitue les objets déchets (prend-jeté) : toute chose s’absente laissant place au « réel » », Monchoachi poursuit : « le nihilisme pointe derrière la négation de la chose, sa dissolution en un conglomérat d’atomes, la chose que beauté seule préserve qui, en le scintillement de son articulation à l’espace, libère là une claicie ». De la numérotation de la lettre en l’ère informatique, le monde se vitrifie en se commuant irrésistiblement en nombre. Le nombre qui implacablement uniformise ».
Titre original Anselm – Das Rauschen der Zeit
L’Égypte ancienne fascine depuis toujours et de nombreux groupes – aux buts parfois opposés – s’en sont revendiqués ou l’ont instrumentalisée. Ce livre décrypte cette égyptomanie.
L’état désastreux des finances publiques, avec un déficit de 154 milliards d’euros représentant 5,5% du PIB en 2023 et une dette prévue de 3200 milliards d’euros à la fin de l’année selon la Cour des comptes, suscite de graves inquiétudes. Bien que la situation contemporaine ne soit pas une réplique exacte de la crise de la dette publique qui a déclenché la Révolution française en 1789, les parallèles sont frappants. L’incapacité de l’État royal à tenir les comptes publics a provoqué, en 1789, le plus grand cataclysme de l’histoire de France. Et ce passé est riche d’enseignements pour aujourd’hui. Depuis le XVIe siècle, l’État royal français vivait au-dessus de ses moyens, principalement pour financer ses campagnes militaires coûteuses dans l’ensemble de l’Europe et aussi contre les anglais,les espagnols , les hollandais dans ce qu’il est convenu d’appeler abusivement le nouveau monde. Cette pratique a conduit à l’émission d’obligations, connues sous le nom de «rentes», et à l’émergence des «rentiers» prêtant de l’argent à la monarchie. Cependant, à la fin du règne de Louis XIV, la dette publique a commencé à s’envoler, créant des tensions croissantes dans tout le royaume notamment au sein de la petite noblesse de robe et de la bourgeoisie .
La crise de la dette concomitante à celle de l’identité française peut être annonciatrice de grands bouleversements politiques dans la société française pour plusieurs raisons. Tout d’abord, l’identité nationale est un élément fondamental de la cohésion sociale, et lorsque celle-ci est remise en question, cela peut engendrer des tensions et des divisions au sein de la société. De plus, les questions liées à l’identité, telles que l’immigration, la diversité culturelle et religieuse, ou encore les tensions socio-économiques, sont souvent au cœur des débats politiques et sociaux en France, et leur résolution peut avoir un impact significatif sur l’avenir du pays. Enfin, les changements budgétaires et financiers, démographiques, les évolutions économiques et les défis liés à la démondialisation contribuent également à façonner l’identité française et peuvent donc entraîner des transformations importantes dans la société.
Le samedi 23 mars 2024, la Société de recherche et de diffusion de la musique haïtienne (SRDMH), en collaboration avec le Centre international de documentation et d’information haïtienne, caribéenne et afro-canadienne (CIDIHCA), a organisé un concert qui marqua une fois de plus la scène musicale musicale montréalaise. Malgré le froid, le public était au rendez-vous à la Salle de concert du Conservatoire où l’événement a eu lieu. Loin d’être une simple activité récréative, le concert s’inscrivait dans le cadre de la Semaine d’action contre le racisme et pour l’égalité des chances (SACR).
Les coupes budgétaires dans le domaine de la culture suscitent un tollé généralisé et soulèvent des préoccupations majeures quant à l’avenir de la scène culturelle française. Avec l’annonce récente des réductions budgétaires imposées par le gouvernement pour l’année 2024, de nombreuses institutions culturelles emblématiques se retrouvent dans une situation précaire, menaçant ainsi le tissu même de notre patrimoine artistique et culturel.
Ce documentaire remonte aux fondements historiques et politiques d’une tragédie orchestrée et planifiée, celle du génocide des Tutsis de 1994. Il raconte comment une élite rwandaise a transformé le Rwanda en théâtre de l’horreur absolue.
La Martinique fait face à des défis majeurs en matière de sécurité de l’eau, exacerbés par les changements climatiques et les pressions croissantes résultant de l’activité humaine. Cette île des Caraïbes, réputée pour sa beauté naturelle et sa biodiversité, est confrontée à une série de menaces qui mettent en péril sa ressource en eau et son équilibre écologique. Dans ce texte, nous explorerons en détail les différentes facettes de ces défis, leurs causes profondes et les actions potentielles pour y faire face.
Communiqué officiel – 5 avril 2024
Renaissance du vaudou au Bénin : un pilier culturel et spirituel
— Par Sarha Fauré —
À la mémoire d’André Vilaire Chery, rédacteur d’ouvrages lexicographiques 
Le Pass Culture rencontre un franc succès en Martinique, comme en témoignent les chiffres impressionnants. Classée première région de France pour son taux d’inscription au dispositif, la Martinique affiche un impressionnant 91 % des jeunes de 18 ans inscrits au Pass Culture !
Je ressens ce matin un immense besoin de t’écrire. Ces paroles simples dont je saupoudre ton corps encore tiède, tu les liras avant moi car c’est dans l’encrier commun que je trempe ma plume.
— Par Hélène Lemoine —
Onè respè pou Pradel Pompilus,
Par Anne Fontaine, Claire Barré
Dans le tumulte chaotique d’une Haïti déchirée par la violence et l’instabilité politique, les mots « cataclysmique » résonnent comme un sombre avertissement. L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) rapporte un exode massif de la capitale Port-au-Prince, une fuite désespérée loin des griffes des gangs dévastateurs.
Qu’il s’agisse de la Corse, de la Guyane, de la Martinique
La décision de la Cour d’Appel de Fort de France de maintenir Hervé PINTO est l’illustration de la politique répressive visant tous les militants mettant en cause la politique française en Martinique. Alors que la détention est l’exception, elle est devenue la règle en Martinique pour raisons politiques. Alors qu’il présente toutes les garanties de représentation, PINTO est incarcéré pour sa protestation contre une injustice dont il est une des victimes.