77 search results for "Par Patrick Mathelié-Guinlet"

« Une âme d’ânée… », « Poétique Polémique vs Politique » & « Décolonialisme » par Patrick Mathelié-Guinlet

Une âme d’ânée…

Je suis une tête de mule,
résistant qui fait des émules
mais le grand nombre des années
pèse sur moi comme une ânée !

Si l’âne, ce pauvre animal,
non content d’être un exploité,
est injustement méprisé
alors qu’il ne fait aucun mal,

chargé de tous maux de la terre
et voué comme une âme damnée
depuis sa naissance à l’enfer,
on n’a jamais pu lui ôter

sa faculté à résister…
Aussi, n’ayant jamais cessé
de considérer comme un frère
cet autre damné de la terre,

je persiste à me rebeller
et à ne point me laisser faire
par les champions de l’oppression,
de la carotte et du bâton !

À la mémoire de Cadichon*
j’ai voulu écrire ces vers
pour qu’on cesse d’être sévère
avec cet âne doux et bon…

* l’âne intelligent, héros des “Mémoires d’un âne” de la comtesse de Ségur.

→   Lire Plus

« Tribulations archipéliques », vues par Patrick Mathelié-Guinlet

J’ai la mémoire de l’escalier
qui ne va nulle part.
En redescendant ses supermarches,
je me souviens de l’île
mais lorsque je te décode,
Martinique, tu te barres !

Archipel de visions émergentes
volcaniques, magmatiques, bouillonnantes,
explosives !
Points chauds
entre le ciel et l’eau…

Kaléidoscope d’ethnies, de cultures et de couleurs de peau,
rencontres, croisements, métissages,
fusions, échanges, transmissions,
la créolité du “tout-monde”
reflétée dans des miroirs
comme en les yeux de l’autre…

Les valises de l’exîle sont posées,
au voyage invitation
d’un peintre qui a changé de palette.

→   Lire Plus

« Juste un air de blues » & « Qui a peur de Virginia Woolf? » de Patrick Mathelié-Guinlet

Juste un air de blues

C’est juste un air de blues
qui t’arrache les tripes
pour sortir de la bouse
de ton trop mauvais trip…

Dire ton désespoir
et ton manque de pot
quand tu n’as plus de mots
tant l’avenir est noir !

Tu contes ton histoire
sans la moindre pudeur,
conjurant ton malheur
pour soigner ton cafard

avec cet air de blues
joué sur ta guitare
car tu sais bien que boire
n’ôte pas la mémoire…

Oui, juste un air de blues
qui te colle à la peau
comme un parfum de “loose”
quand t’en as plein le dos…

Qui a peur de Virginia Woolf?

Lorsque le sale air de la peur
n’est que l’affreuse puanteur
de ceux qui ont chié dans leur froc,
paralysés et sous le choc…

Peur de son ombre et peur de tout,
peur des autres : la peur des coups,
peur des monstres au fond du placard,
de l’inconnu, la peur du noir !

Peur de manquer, de la misère,
peur de l’avion, peur de l’enfer,
peur des sorciers, peur animale
de ce qui peut causer du mal…

Peur du vide, peur de la foule,
de perdre et même de gagner
mais aussi la peur de passer
pour la plus mouillée de ces poules…

Et puis ceux qui du loup ont peur,
de ne pas être à la hauteur,
peur de la mort, du lendemain…
Mais de tout ça, je me fous bien
car enfin je n’ai peur de rien !

→   Lire Plus

« Sa peur… », « Une âme d’enfant » de Patrick Mathelié-Guinlet

“Sa peur… »

Je veux vous parler de la peur de l’homme :
peur de tout, de son ombre, peur d’un rien…
De sa peur, minant son esprit par le doute assiégé…
De sa peur, pompier éteignant le feu de son âme…
De sa peur, habillant de vanité son corps et son cœur…
Sa peur qui lui fait perdre ses moyens
et même sa moyenne aux examens !
Sa peur de ne pas être à la hauteur,
du coup le rendant presque nain…
Sa peur de manquer, peur du lendemain
qui rend l’homme si pingre et mesquin…
Sa peur de l’autre, l’inconnu, l’étranger,
peur de tout ce qui est différent
qui le rend agressif, égoïste et méchant…
De sa peur d’aimer, tout simplement !
Et pour résumer toutes ses peurs en un seul
mot comme en sang, le plus effroyablement glaçant :
la mort les recouvre en linceul…
Quand la seule chose en somme
dont on doit avoir peur vraiment,
c’est bien de la peur elle-même…!

→   Lire Plus

« Sagesse », « Ombre et Lumière », de Patrick Mathelié-Guinlet

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Sagesse

Savoir attendre :
prendre le temps
de regarder autour de soi…

Savoir entendre :
prendre le temps
d’écouter les gens

mais aussi les voix
de la Nature, les mots
des arbres et des animaux,

les murmures du vent
et ceux de l’océan,
des rivières le chant…

Et puis de tout cela
savoir apprendre
l’amour, la Vie
et toute sa poésie !

Ombre et lumière

À l’heure où les ombres chinoisent
et qu’en nombre elles cherchent noise
aux dernières lueurs du jour,
dans l’obscurité métastase
l’odeur de mystère alentour…

→   Lire Plus

« Conte sur les doigts » & « Memento… » de Patrick Mathelié-Guinlet

Conte sur les doigts…

Je dois compter sur les doigts d’une main
les amis sur lesquels compter demain.
Amis très chers, l’amitié est sans prix
quand tellement éphémère est la vie !

Et puis quand on aime, on ne compte pas
ceux partageant le meilleur et le pire,
mes rêves et mes espoirs, mes délires
et mon cœur en morceaux choisis de poésie
que je leur ai donnés à lire…

Parmi eux, quelques uns sont partis
trop tôt pour ce mystérieux pays
dont on ne doit jamais revenir…
Mais me restent des doigts pour écrire
et faire vivre leur souvenir

qui demeure pour toujours encré
sur la peau dénudée de mon cœur
comme sur cette feuille en papier
où j’effeuille nos moments de bonheur
tels pétales de la plus précieuse fleur :
LA VIE !

→   Lire Plus

« Entropical » & « (Mauvais) État des lieux… » de Patrick Mathelié-Guinlet

“Entropical”

Sous nos entropiques, hélas, en butte au cancer,
rêve de paradis mué en cauchemar d’enfer,
mon île se délite et retourne poussière
au gré des attaques incessantes du temps…

Sous l’effet du réchauffement de l’atmosphère
son rivage est rongé peu à peu par la mer…
Sable abrasif issu d’un lointain continent
embrumant l’horizon, apporté par les vents…
Algues mortes échouées, empuantissant l’air…
Pesticides empoisonnant ses sols et rivières…

Sous ces coups de butoir d’une entropie funeste
futur n’est qu’un retour au chaos progressif
aussi inéluctable que l’éloignement
des galaxies depuis l’aube de l’univers !

Et quand l’homme lui-même, à l’ère anthropocène,
de cette ruine se fait le metteur en scène,
accélérant encore ainsi le mouvement,
que pouvons-nous y faire, en est-il même temps ?

→   Lire Plus

“Cannibale lecteur” & « Fumées », de Patrick Mathelié-Guinlet

“Cannibale lecteur”

Les livres, petits comme gros,
se trouvant dans les biblios
sont troupeau silencieux d’agneaux
offert à ma faim insatiable
car un “Cannibale Lecteur”
n’en finit pas d’passer à table…

Si, à force de manger trop,
mon cerveau devenait trop gros,
je ne ferais aucun régime
mais vous vomirais quelques rimes
pour éviter l’indigestion
dont je pourrais être victime…

S’il vous arrivait par malheur
de devoir croiser mon chemin
au hasard d’un mauvais destin,
planquez vite tous vos bouquins
car je dévore avec fureur
tout ce qui tombe sous ma main !

Étant “Cannibale Lecteur”,
l’acteur de ce grand film d’horreur,
dans un subit accès de rage
j’ai du “scénar” mangé les pages
afin d’assouvir mes instincts…
Malsain délire anthropophage,
ma faim de lire a pas de fin !
Homme, alors passe ton chemin…

→   Lire Plus

« Le droit au bonheur » & « Bonheur », de Patrick Mathelié-Guinlet

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Le droit au bonheur

Certes, la vie n’est pas un long fleuve tranquille
quand, pris dans les remous qui agitent nos îles,
il y a des limites à ce qu’un homme endure
même si celui-ci est épris d’aventure…

Car les temps, aujourd’hui, sont devenus très durs
et il ne faudrait pas que trop longtemps ça dure
quand même, à naviguer sur des flots tumultueux,
l’expérience à la fin nous a rendus habiles…

Mais plus facilement on lâche ses cheveux
quand l’environnement a cessé d’être hostile !
Profiter du bonheur avant d’être trop vieux

est dans le fond ce que tout être normal veut :
vivre heureux et libre au milieu de la nature
et y être amoureux est ce qu’il y a de mieux !

Fumées

→   Lire Plus

« Emplastik & Torticolis », de Patrick Mathelié-Guinlet

Emplastik

Les mouettes rieuses ont cessé
de rire à gorge déployée
car trop de plastique a bouché
le fond de leur petit gosier…

Si amère est leur destinée
puisqu’elles n’ont pas digéré
le pois(s)on qu’elles ont mangé…
La mer est tellement polluée !

Non, ce septième continent,
ce n’est pas du tout l’Antarctique
mais plutôt “l’Enplastik” flottant

au gré des courants et des vents
à la surface d’un océan,
hélas plus vraiment Pacifique…

→   Lire Plus

« Poisson d’avril! » & « Pak nou » de Patrick Mathelié-Guinlet

“Poisson d’avril!”

On aurait souhaité que ça ne soit en gros
qu’une plaisanterie, la blague d’un potache
et, si on l’avait eu quand même dans le dos,
un poisson de papier que, discret, l’on accroche

tel un mauvais rêve, dissipé aussitôt
au réveil à l’instar des brumes matinales
par le soleil levant de l’île tropicale…
Mais ce poisson d’avril, hélas, est un poison

qui pour bien plus longtemps menace nos poumons,
un virus qui n’aurait jamais dû débarquer
des bateaux, des avions, du moins sans précautions,
pour mieux nous confiner ensuite à la maison…

******

Pak nou

Pak, ti tak, ti tak Pak,
ti tak, ti tak Pak.
Pak atak, Pak atak,
matoutou krab !

Krab pa ni mak,
chak krab an lak,
chak krab an bak,
chak krab an sak,
chak krab an pak
èk san di hak,
krab pak an pak
èk bonda-man-jak…

→   Lire Plus

Les vœux de Patrick Mathelié-Guinlet pour 2021

Arrête de boire ou de fumer pour cesser d’oublier et réagir, réaliser…
Arrête de croire pour cesser de culpabiliser mais te responsabiliser et assumer ta liberté…
Arrête de supposer que le bonheur et la vérité se trouvent dans un improbable “pote en ciel” au-delà, plus tard ou dans un éphémère paradis artificiel mais vis ici et maintenant pleinement !
Ne t’arrête jamais de penser ni de rêver et surtout continue de penser que tu peux réaliser tes rêves…
La vie est un jeu où l’on ne peut être gagnant qu’avec Descartes en main et la bonne méthode : “Cogito ergo sum !”
Ne t’arrête donc pas de le dire, de l’écrire afin de le communiquer, le partager et faire ainsi d’autres rêver, réfléchir, réagir…

Patrick Mathelié-Guinlet

→   Lire Plus

2018 : Les voeux de Patrick Mathelié-Guinlet

— Par Patrick Mathelié-Guinlet  —

Si de l’an deux mille dix-sept
vous avez par-dessus la tête
de choses trop lourdes à porter
et de situations pas nettes…

Ou si vous avez plein le dos,
marre des problèmes et des maux
qui vous pèsent tel un marmot
que l’on aurait pas désiré…

Alors laissez-en s’estomper
dans le flou tous les souvenirs,
regardez la mer et rêvez,
repeignez les murs en couleurs

et oubliez tous vos malheurs !
Après tout, il vaut mieux en rire,
danser, boire et faire la fête
pour à pieds joints, hop là, sauter,
délesté de vos idées noires,

sans aucun regret ni mémoire
mais rempli d’un nouvel espoir,
dans cette année deux mille dix-huit
que je vous souhaite la meilleure
en attendant d’en voir la suite

Télécharger la composition ci-dessous :

→   Lire Plus

22 mai : poèmes de Patrick Mathelié-Guinlet

le_22_mai22 MAI 1848

I

L’or rouge de l’Afrique a menotté mes yeux
pour toujours obsédés par le son du tambour.
Ces mains battant la peau de joie ou de douleur
dont déborde le cœur des hommes de couleur
conjurant tous les dieux des jungles et des cieux
pour oublier le poids de leur destin trop lourd,
racontant l’épopée d’un trajet sans retour,
d’un exil au delà des terres des ancêtres,
subissant sous le joug insensible de maîtres
cruels l’injustice du légal code noir
qui fait dans la terreur d’un monde sans amour
l’espérance de vie rimer au désespoir.
C’est pourquoi aujourd’hui vient le besoin d’écrire,
d’exorciser enfin le triste souvenir
afin que désormais avec moi puisse dire
tout homme sensé : “L’ESCLAVAGE, JAMAIS PLUS !”

II

Mon île n’est pas née de nébuleuses
mais bien plutôt de la mer houleuse.
22 Mai ! Ce beau jour
vit se briser les chaînes…
N’est-ce pas le bon jour
pour enterrer les haines ?
Et si sont remisés
et les fouets et les fers,
c’est pour qu’enfin jaillisse
aujourd’hui la lumière.
22 MAI 1848

Si se sont libérés
les poignets et les pieds,
cela n’est pas assez
pour crier : « Liberté !

→   Lire Plus

Autiste, un poême de Patrick Mathélié-Guinlet

 

Je ne vois rien

mais ne suis pas aveugle…

Je n’entends rien

mais je ne suis pas sourd

ni muet, pour autant

je ne dis rien

mais n’en pense pas moins…

Et ce monde où je vis,

où je me réfugie,

certes vaut bien le tien !

Tu parles de folie

quand tu ne comprends rien…

Mais c’est la jalousie

qui fait parler ainsi

lorsque ta vie tu rêves

et que souvent t’en crèves

des rêves inassouvis

alors que j’ai choisi

de vivre dans les miens

que j’aime à la folie !

Change donc ton regard

car mon indifférence,

en fait, à ton égard

est juste une apparence,

plutôt ma différence

et d’or est mon silence…

C’est pas une maladie,

différent je le suis,

mais on peut être amis

dans un monde enrichi

si, au lieu de rejet,

vient un peu de respect.

Lors, à bon entendeur

si tu ouvres ton cœur,

l’autiste te salue…

 

Patrick MATHELIÉ-GUINLET

→   Lire Plus

Nwèl Bò Kay, La complainte du sapin de Noël & Cochonneries, de Patrick Mathlié-Guinlet

Nwèl Bò Kay

Pas de boules accrochées
à un sapin coupé
mais un beau cocotier
tout plein de noix sucrées.

Et pas de cheminée
par où pourrait passer
Père Noël et sa hotte
pour y remplir nos bottes
mais un nèg’ gros sirop
apportant des cadeaux.

Et l’exotique pomme
a remplacé l’orange.
C’est ainsi que les hommes
fêtent leurs petits anges
aux tropiques dans les D.O.M.

La complainte du sapin de Noël

Dans la verdeur de ma jeunesse
on m’a coupé le pied sous l’herbe,
on m’a coupé de mes racines,
de ma vie j’ai perdu le fil
et puis de fil en aiguilles…
Je me suis fait enguirlander,
ce n’est pas vraiment cool
même si c’est en foule
qu’on vient pour m’admirer.
Maintenant ils m’ont mis les boules…
lorsque je songe à ma famille,
à la forêt où je suis né
et que jamais, au grand jamais,
je sais que je n’les reverrai !…
À cause de leur stupide coutume
à laquelle ils m’ont sacrifié
sans respect, remords ni regret,
je suis rempli d’amertume
et je ne peux me “résinier”.

→   Lire Plus

« Sagesse », « La vie », « Le bonheur » de Patrick Mathelié- Guinlet

Sagesse

Comme dans le pré le bonheur,
étoiles filent dans les cieux :
le temps que tu fasses ton vœu,
elles s’évanouissent ailleurs…

Courir après une chimère,
construire des châteaux de sable :
une vanité impensable
quand on sait que tout est poussière…

Pourtant rêver est nécessaire
à l’homme autant que se nourrir…
Qui ne vit que par la matière
commence déjà à mourir !

Entre folie, résignation,
entre sagesse et illusion
c’est dur de trouver la mesure…
La vie doit rester aventure !

Pour en apprécier tout le sel,
les rêves sont pour nous des ailes.
Gardons-nous donc de les brûler
et du soleil trop approcher…

→   Lire Plus

« Artiste ! » & « Optimisme »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

« Artiste ! »

Atteindre l’impossible,
de lui faire sa cible :
rêve inimaginable
pour n’être pas minable…

Lorsque d’Art il s’agit,
susciter la magie…
Comme au vent roseau plie,
tutoyer la folie
sans y perdre l’esprit…

Inventer l’inédit
quand tout a été dit !
De l’amour être épris
pour n’être point maudit…

Toujours être surpris
pour éviter l’ennui
et conserver l’envie
pour demeurer en vie !

« Optimisme »

Si la vie est comme un festin,
encore faut-il s’attabler…
Je ne crois pas que le destin
soit d’avance déterminé !

Simple affaire de volonté,
de motivation et d’envie.
D’un homme c’est la liberté
que de pouvoir rêver sa vie

et d’ensuite vivre ses rêves
en y mettant son énergie
avant que son temps ne s’achève
car rien d’avance n’est écrit…

J’ai balancé mon horoscope,
écrasé ma dernière clope,
me suis levé, bien décidé
d’à belles dents la vie croquer !

Patrick MATHELIÉ-GUINLET

→   Lire Plus

Le temps d’un baiser… Déclaration

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

 

Le temps d’un doux baiser,
yeux clos, bouches collées,
le reste est oublié…

Étreinte fusionnelle
où fuient à tire-d’aile
les raisons de querelle.

La magie de l’amour
qui rend aveugle et sourd
à tout ce qui l’entoure,

exerce son pouvoir
sur les amants d’un soir,
les remplissant d’espoir

pour affronter la vie,
mus par la même envie
les sauvant de l’ennui !

Le temps que l’on s’effleure,
faisant fi des problèmes,
et se dise qu’on s’aime

comme graine qu’on sème
pour que pousse une fleur
qui s’appelle bonheur…

 

Déclaration

Ton sourire est la fleur de sel
sur le gâteau sec de ma vie…
À fleur de peau, la fleur de celle,
unique objet de mes envies…

Ton amour, le rayon de miel
éclairant le gris de mon ciel…
Ma lumière au bout du tunnel
et je me sens pousser des ailes !

Est-ce que tu es bien réelle
ou ne fais-je que te rêver ?
Dur pourrait être le réveil
si tu n’es pas à mes côtés…

Mais au matin tu es si belle,
cheveux d’or jonchant l’oreiller
telle caresse d’un soleil
qui me fait sortir du sommeil,
de toi rêvant tout éveillé !

→   Lire Plus

« Qui ne risque rien, n’a rien… » & « Révolution : rêve ou volition? »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

« Qui ne risque rien, n’a rien »…

Les expériences dangereuses
sont les plus enrichissantes.
Dans les ronces épineuses
se trouvent des baies succulentes.

Les personnes à l’humeur rugueuse
sont souvent les plus intéressantes.
Les femmes dont difficile est la conquête
ne feront pas des compagnes ennuyeuses et bêtes.

Toujours en tout se mérite l’excellence…
Qui ne risque rien, ne doit rien attendre de l’existence.
Les buts à atteindre malaisés,
les rêves durs à réaliser,

les désirs difficiles à satisfaire
sont au monde les plus précieuses choses…
Ne se dévoile le parfum rare de la rose
qu’à ceux qui la cueillir osent

sans peur de s’y piquer la main.
Sans se soucier du lendemain,
la vie doit être une aventure :
c’est une loi de la Nature !

Révolution : rêve ou volition?

Avoir des rêves est nécessaire
pour vivre tout comme espérer…
Rêver sa vie n’est pas assez :
il faut aussi vivre ses rêves !

Car nous devons concrétiser
sous peine d’une frustration
rendant l’homme bien trop amer
au point que parfois il en crève…

Mais éviter la crevaison
pour respirer sans manquer d’air,
ça c’est question de volonté :
celle de passer à l’action

pour transformer les illusions
en tangible réalité…
Ça s’appelle révolution
et demande une volition
de chaque révolutionnaire !

→   Lire Plus

« Jazzy, que ma joie demeure » & « Nomade »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Jazzy, que ma joie demeure!

Oh, ça jazze dans ma tête
comme sur un air de fête
que jouerait une trompette
débouchée et guillerette…

Lors je me sens un peu bête
bien que très heureux en fait
et j’esquisse un pas de danse,
souvenir d’adolescence…

Ça swingue, pulse et pétille
comme du champagne brut
lorsqu’on a rempli ma flûte
et tout mon être frétille !
Me voilà le cœur en rut
qu’un désir secret titille…

Pouvoir remonter le temps,
avoir vingt ans rien qu’un instant,
être fou et insouciant,
retrouver une âme d’enfant
tout naïf et innocent…

La musique adoucit les mœurs,
exalte en nous le meilleur.
C’est un vecteur de bonheur :
elle m’apaise et m’inspire…

C’est comme un éclat de rire
qui me préserve du pire.
Jusqu’à ce qu’ici j’en meure,
jazzy, que ma joie demeure !

 

Nomade

— Dis-moi donc d’où tu viens
et aussi où tu vas,
de cela j’ai besoin
pour savoir qui tu es…

— Je viens du vaste monde,
ami, mais ne sais pas
là où demain j’irai,
où mèneront mes pas…
Car nomade, je suis
seulement de passage…

Je ne possède rien
mais de rien suis l’esclave !

→   Lire Plus

« Sargastique” en diable ! & Oups!, (Chat) J’ai pété un cable !

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —
« Sargastique” en diable !

Ô la mer corrompue
déposant son obole
d’algues brunes qui puent
sur nos rives et nos sols…

Et ces relents viciés
que transporte le vent
empêchent bêtes et gens
de même respirer !

À quel démon sorti
du fond de l’océan
doit-on le châtiment
de son souffle maudit

changeant le paradis
d’une île tropicale
en escale infernale
que tout le monde fuit ?

Éole, dieu des vents,
exauce ma prière :
délivre notre terre
de ces sargasses amères.

→   Lire Plus

 » La vie » & « L’après midi d’un smart-phone »

—Par Patrick Mathelié-Guinlet —

L’après-midi d’un smart-phone

Miroir sans tain
où se reflète le monde entier :TR7S
le beau et le laid,
le bon et le mauvais,
le faux comme le vrai,
le pire et le meilleur,
le rire avec les pleurs,
l’espoir comme la peur
et l’amour et l’envie
et la mort et la vie
dans cette petite vitre, non triées
les images et les pensées
de toute une pauvre humanité
en quête de reconnaissance
bien plus, hélas, que de connaissance…
S’exhiber à tout prix
en tous lieux tout le temps
et se faire admirer
par tant de faux amis
pour mieux s’admirer soi-même :
ah que je m’aime, que je m’aime !
Se tirer le portrait
et l’offrir en pâture
dans l’espoir avéré
de recevoir un Oscar sauvage
tel un autre Dorian Gray
qui ne peut plus se voir en peinture
mais à la fin qui est le vrai ?
Car le phone rusé joue du pipeau
et vous tombez de haut
quand par un bel après-midi
ce Pan vous laisse en plan…

→   Lire Plus

Et si on parlait d’amour?

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Oasienne

Comme une Isis pour Osiris,
tu es l’eau de mon oasis,
humectant mon cœur desséché
de la fraîcheur de tes baisers…

Longtemps, j’errai dans un désert
en proie à des pensées amères,
soliloquant de dune en dune
sous le feu glacé de la lune…

J’ai survécu à la folie
des éfrits et mauvais génies
qui soufflent le vent de la haine
dans leurs murmures acouphènes…

Je bois à ta bouche adorable
tes mots doux comme des caresses…
Dans ce monde aride de sable,
de l’amour tu es ma déesse !

 

Arc-en-ciel

→   Lire Plus

« Poète!, Fier d’être poète, Magie de l’écriture »

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

POÈTE !

J’écris sur tout ce qui se passe
et tout ce qui ne passe pas…
J’écris sur tout ce qui m’inspire,
qu’il soit le meilleur ou le pire !

Et si je fais feu de tout bois,
rapportant tout ce que je vois,
c’est pour réchauffer tous les cœurs
et donner un peu de bonheur…

J’écris sur tout ce qui me plaît
mais aussi sur ce qui me fâche…
J’écris surtout ce qui me plaît :
dans mon art, je ne suis pas lâche !

J’écris sur tout ce qui m’amuse
comme sur tout ce qui m’agace,
ainsi je tue le temps qui passe…
Pourvu que m’inspire la muse,

tant qu’à l’écrire je m’amuse
sans que mon intérêt ne s’use,
je ne fais pas le difficile !
Et si je ne perds pas le fil,

dessus je marche en funambule,
n’étant pas coincé dans ma bulle,
jongle avec les mots dans ma tête :
c’est pour ça qu’on me dit poète !

→   Lire Plus