
Rouge-Vert-Noir-Bleu-Blanc-Rouge-Vert-Noir
— Par Sélène Agapé & AFP —
La Collectivité territoriale de Martinique a lancé des consultations pour choisir ses futurs emblèmes qui vont représenter l’île dans les événements sportifs et culturels. Mais la procédure adoptée ne fait pas l’unanimité.
À l’instar de l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte d’Azur ou encore la Guyane, la Martinique veut son drapeau pour orner ses institutions et ses ambassadeurs aux couleurs de l’île. Pour mener à bien cette mission, Alfred Marie-Jeanne, le président du conseil exécutif de la collectivité territoriale (CTM), a lancé des «consultations pour l’adoption d’un hymne et d’un drapeau représentant la Martinique». Ouvertes depuis le vendredi 30 novembre 2018, elles se tiennent jusqu’au jeudi 3 janvier 2019.
Ces deux symboles devront représenter les Martiniquais lors de compétitions sportives internationales comme la Concacaf (la Confédération de football pour la zone Amérique du Nord, centrale et Caraïbe), ainsi que des événements culturels et des rencontres d’échanges de coopération régionale.
Un «vulgaire logo»
Enthousiasmée par cette initiative, Eve Abrosi, une jeune Martiniquaise de 28 ans, a déchanté après avoir lu les conditions de participation aux consultations sur le site de la CTM.


ar Steve Zébina —
Difficile d’analyser des événements quand, soudain -ce qui arrive parfois- l’histoire se met à bégayer. Nous tentons tout de même cette analyse étant persuadé que sa confrontation nécessaire avec d’autres serait une contribution au débat devant traverser l’espace public dans ces temps quelque peu obscurs.
Indignez-vous ! disait Stéphane Hessel dans son essai publié en 2010. Un ouvrage d’une trentaine de pages, qui affirme que l’indignation n’est rien d’autre qu’une forme de résistance, c’est en quelque sorte le ferment de l’« esprit de résistance ». Son livre est publié dans la collection : “Ceux qui marchent contre le vent”. Hessel nous y exhorte à avancer à rebrousse vent, à ne pas aller moutonnement sur le boulevard de nos habitudes, en tous cas, vers celles que nous sommes tentés de prendre.
Dans les écoles, lycées et universités de la République française, on enseigne officiellement qu’en contrepartie de notre travail, il nous est versé par notre employeur – public comme privé – un salaire. Cet enseignement est universel, puisqu’en tous points sur la planète, il n’est pas enseigné autre chose. Mais, nulle part dans le monde également, n’est enseigné ce qui est effectivement, à savoir que ce qui nous est payé en contrepartie, non pas de notre travail, mais de notre « force de travail », est un salaire. Une différence fondamentale, développée par Marx dans son œuvre majeure « Le capital », qui met en avant le concept de « force de travail » achetée comme simple marchandise, et qui permet de saisir en profondeur la nature du capitalisme comme système basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Plus précisément sur l’exploitation de travailleur/euses salarié/es par le patronat détenteur du capital.
Murs… Murs… Murs… Murs !
Big-bang Jean-Philippe Uzan Flammarion, 304 pages, 21 euros
Création
La BU du campus de Schoelcher vous invite à la présentation de
— Par Edgar Morin —
Difficile de ne pas être saisi par le mouvement en cours. Tout y est déconcertant, y compris pour qui se fait profession de chercher et d’enseigner la science politique : ses acteurs et actrices, ses modes d’action, ses revendications. Certaines de nos croyances les mieux établies sont mises en cause, notamment celles qui tiennent aux conditions de possibilité et de félicité des mouvements sociaux. D’où sinon la nécessité, du moins l’envie, de mettre à plat quelques réflexions issues de la libre comparaison entre ce que l’on peut voir du mouvement et des connaissances portant sur de tout autres sujets. A côté des recherches sur le mouvement en cours, espérons que l’éclairage indirect que donne la confrontation à d’autres terrains pourra dire quelque chose de différent sur ce qui a lieu.
— Par Cyprien Boganda —
Le 9 décembre 2015, Alfred MARIE-JEANNE et Yan MONPLAISIR, dans l’entre-deux tours de l’élection des conseillers à l’Assemblée de Martinique, décident de fusionner les listes « Gran Sanblé Pour Réussir la Martinique » et « Ba Péyi-a An Chans ». Pour Clarifier leur démarche ils signent un contrat de mandature qui les engage en cas de victoire.

Rien n’est moins sûr car la donne a radicalement changée avec l’apparition d’un gendarme des transports en la personne morale de Martinique Transport.
Le baromètre du numérique 2018 a été publié le 3 décembre 2018. Ce baromètre annuel, piloté par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), le Conseil général de l’économie (CGE) et l’Agence du numérique, étudie depuis 2000 les équipements et les comportements numériques des Français.
Le président sénégalais inaugure jeudi un Musée des Civilisations noires à Dakar. Consacré à l’histoire des peuples noirs depuis l’origine jusqu’à nos jours, cette institution avait été imaginée il y a cinquante ans par Léopold Sédar Senghor.
— Par Michèle Arretche, amateur d’Art —