Année : 2018

Situation financière dramatique de l’UFM. Appel à vos dons !

Aidez-nous !
C’est un cri d’alarme que nous vous lançons aujourd’hui, sur la situation financière dramatique de l’Union des Femmes de Martinique.
L’Union des Femmes de Martinique est une association qui oeuvre pour lutter contre les discriminations envers les femmes.
Elle agit au quotidien sur 3 champs :
 
1 – L’accueil et l’accompagnement des femmes victimes de violences
Nous assurons un accompagnement correct à des femmes victimes de toutes types de violences (majoritairement dans le couple), souvent perdues, déstructurées, traumatisées, et à partir de leur vécu, leur permettons d’être accueillies, accompagnées, et les aidons à se reconstruire, ainsi bien souvent que leurs enfants.
L’activité ne faiblit pas :
– en 2016, le nombre de passages est de 4 610 (appels téléphoniques et venues sur place), avec 400 nouvelles femmes venues.
– en 2017, le nombre de passages est de 4 620 (appels téléphoniques et venues sur place), 151 rendez-vous d’avocates, avec 405 nouvelles femmes venues.
Cette structure est la seule à exister en Martinique, depuis 2000 (pour l’Espace d’Ecoute) et 2008 (pour l’Accueil de Jour).
2 – Actions de formation et de prévention des comportements et des violences sexistes
Nous offrons à notre jeunesse et à des publics adultes des éléments de réflexion les amenant à faire évoluer des mentalités, seule condition pour rompre avec les discriminations et les violences envers les femmes, et de les éveiller par là-même à lutter contre les inégalités et les discriminations :
– des actions de sensibilisation dans les établissements scolaires avec jeunes et encadrant-es
Sur l’année scolaire 2016-2017, 1 560 élèves ont ainsi été sensibilisés dans 11 établissements sur toute la Martinique.

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Regard renouvelé et décomplexé.

— Marcel Luccin (*) —

Les affaires liées aux violences faites aux femmes plongent nos sociétés dans une sorte de panique morale, comme s’il s’agissait d’un phénomène récent. La parole libérée devrait plutôt nous inciter à revisiter notre histoire, à repenser les frontières entre différentes formes de violences en fonction des époques et à mettre fin à des invisibilités entretenues. A l’heure où les femmes osent susciter une défiance inédite, c’est aussi le moment ou jamais de mesurer la férocité de certains comportements actuels, d’apparence anodine et de se placer au cœur des changements en cours.

Quoi qu’il en soit, tout désir de changement est forcément alimenté par une quête d’égalité réelle. Dynamique qui apparaît comme le moteur du perfectionnement humain à utiliser avec discernement. A la question : Qui je suis ? Térence (poète) répond ; « Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger ». Plus près de nous, un autre poète confesse : « J’habite une blessure sacrée, j’habite des ancêtres imaginaires, j’habite un vouloir obscur, j’habite un long silence, j’habite une soif irrémédiable, j’habite un voyage de mille ans, j’habite une guerre de trois cents ans /…/.

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Aux RCM, trois visages de la tragédie : « Médée, Ailleurs, Carpinteros »

— Par Janine Bailly —

Ce dimanche matin-là, la journée consacrée aux RCM s’est ouverte, au cinéma Madiana, sur Médée, une œuvre majeure de Pier Paolo Pasolini. Fidèle pour l’essentiel au mythe, le réalisateur italien en donne pourtant une version personnelle, flamboyante et poétique, où le personnage éponyme confié à Maria Callas nous tient tout au long sous son charme, au sens premier du terme, au sens où l’on se sent comme ensorcelé. Princesse et magicienne hiératique, femme amoureuse, épouse trahie, sœur et mère acculée par le destin à la cruauté : toutes ces figures, elle les incarne davantage par le corps que par la parole, et dans son regard, sombre et tout à la fois lumineux, cruel ou tendre, révolté ou apaisé, se lisent les nuances infinies des sentiments qui la traversent. Pasolini ouvre le film sur la figuration d’un des rituels agricoles de la mythologie grecque, accompli pour que se régénère la végétation, rituel sanglant qui repose sur le sacrifice humain. Il le ferme sur la colère démesurée d’une Médée échevelée défigurée par la haine, qui pour accomplir sa vengeance contre Jason l’infidèle vient de sacrifier ses deux fils, accomplissant ainsi son inéluctable destin.

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Les Rencontres Cinémas Martinique 2018 (2)

— Par Selim Lander —

Soleil noir. Même si les Martiniquais ont déjà pu voir et revoir ce documentaire qui date de 1983, il a toute sa place dans la section « Patrimoine » qui rend hommage à quelques cinéastes martiniquais. Il s’agit ici de Michel Traoré, ancien élève de l’IDHEC (qui deviendra la FEMIS). Après une introduction consacrée à un déplacement du groupe Fromajé à Washington, à l’invitation de l’université Howard[i], le film se concentre sur un membre du groupe, Victor Anicet (né en 1938), artiste talentueux et personnalité charismatique. Le film nous promène dans son œuvre, au gré des rencontres avec quelques-uns de ses amis (poète, romancier, chanteur, architecte, « inventeur » ou simple paysan). Cela permet de découvrir les multiples facettes de cet artiste d’abord formé à l’art du feu (il sortit premier de sa promotion à l’école des Métiers d’art de Paris dans la section céramique) mais qui est aussi peintre et qui travaille souvent un matériau composite.

Le film s’attarde sur des peintures en noir et blanc qui furent montrées au public lors de l’exposition princeps intitulée « Soleil noir » (en 1970).

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Powézi (Pou 21 Maws, jounen mondjal lapowézi)

— Par Daniel M. Berté —

Lè’w ka li, lè’w ka tann, tèks ki ni powézi,
I pou soukwé nanm-ou, i pou matjé lespri’w,
Touché tou lé senk sans, kwenyen tout santiman’w
Oblijé’w réfléchi ek kité’w tou sézi

Fo’y brennen tout fil tjè’w, fè’y tonbé jik an pié’w
Ek an menm balan-an fè’y rimonté an plas
Fo’y mennen dlo nan zié’w ka mantjé néyé tjè’w
Lè’y palé di lapenn doulè ek mové pas

Fo’y sanslé’w jik an mwel épi mennen’w an trans
Kon lè misié-madanm ka mayé an jwisans
Fo’y mennen’w dan lajwa é dan la kontantman
Akondi sé lanmou ant zanfan ek manman

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La Maison Rouge : conférence dansée

23 mars 2018 à 19h Quartier Terres Sainville à FdF

La Maison Rouge:Maison des Arts a le plaisir de vous présenter ,le vendredi 23 Mars 2018 à 19h, le travail du chorégraphe Jean-Hugues MIREDIN et l’artiste Laurent TROUDART (Cie Art&Fact). 
Ils présenteront un extrait de la pièce « Salut Mon Frère » suivi d’un échange autour de la démarche artistique.

A propos de « Salut Mon Frère »
Deux inconnus convergeant d’un pas calme et assuré vers le point de coïncidence d’une rencontre prometteuse. On ne sait trop s’ils se cherchaient mais tout indique qu’ils se sont trouvés.
L’exercice d’approche que nous dévoile le prologue de Salut mon frère, pantomime réjouissant des multiples codes de salutations en cours dans différentes cultures, fournit d’emblée un matériau de choix et une mise en scène engageante pour interroger la question de l’Autre et de l’identité.
Salut mon frère est porté par une chorégraphie inventive qui revisite l’image stéréotypée qui accompagne le Noir – d’être et de corps – depuis des siècles.
Le sérieux du propos s’appuie volontiers sur l’humour et l’autodérision ; les situations et les figures s’enchaînent au gré d’une variété musicale mêlant kora, accents discos et rythmes rocks.

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Eau : trop c’est trop !

— Par Yvon Joseph-Henri, de l’A3C —

L’immobilisme du maire de Schœlcher a ceci de scandaleux qu’il fait semblant de bouger…pour ne rien changer ! Stratégie ou incompétence ?

Tous les usagers des écoles schœlcheroises attendent depuis deux ans que le site de paiement en ligne fonctionne. Et pourtant, nul besoin d’être ingénieur en informatique pour installer un site de paiement sur internet ! Alors ?

Les années antérieures, les rats se signalaient dans les écoles de la communes faute de mesures préventives, voire définitives !

Idem pour un caniveau dangereux à l’école de Plateau Fofo parce que non protégé, signalé régulièrement à la mairie comme source d’accident, sans que rien ne change… à cause de l’absence de protection, un enfant de grande section est tombé sur l’apex en ciment devant sa classe et s’est ouvert le visage sur 10 cm, pour peu cela aurait pu être plus gravissime encore (octobre 2017),les parents ont exigé par avocat interposé que le nécessaire soit fait, et en début de cette semaine de mars 2018, c’est un autre enfant qui est tombé et s’est fait une légère entorse dans le même canal non protégé en dépit des affirmations municipales.

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Ode à la flatulence

— Par Philippe Pilotin —
Mon corps est un virtuose en musique
Mais celle qu’elle pratique
Ne concurrencera jamais la classique
Et n’égalera pas non plus la symphonique.

C’est dans les toilettes qu’il compose,
Avec ou sans volonté, toujours il ose
Et le fait toujours en prose
Même si ce n’est jamais à l’eau de rose.

Il ne lit pourtant pas le solfège
Mais quand je m’assieds sur un siège,
Il sort toujours des notes en cortège
Qui donnent chaque fois un florilège.

Ses concerts sont de vrais récitals
Surtout après certains plats en régal.
Même si ses prestations ne sont pas conviviales,
Elles ne sont pas pour autant immorales.

Quand il déroule ses gammes,
Entre chromatiques et diatoniques, pas d’amalgame.
Il s’affiche sans aucun état d’âme
Car pour lui ce n’est pas un mélodrame.

Personne ne lui donnera jamais raison
D’autant plus que son la n’est point au diapason
Et surtout, avec ses parfums hors combinaison,
Aucune chance qu’elle soit une musique de salon.

On la reconnaît partout et à tout vent
Car elle n’est point l’œuvre d‘instruments à vent,
Si bien que ses rythmes tambours battants,
Au sein du public, font de vrais mécontents.

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Famille, lieu de survie par Bernard Rivière

Vendredi 23 mars 2018 de 17h à 20h Quartier Didier

Wopso, 31 route de l’union
Quartier Didier
97200 Fort-de-France
Inscription gratuite sur Evenbrite : Famille lieu de survie
contact.wopso@gmail.com
Cette conférence a pour objectif de décrypter les mécanismes d’adaptation de l’enfant à son environnement familial, mécanismes qui peuvent avoir des conséquences profondes dans sa
relation à autrui.
La conférence sera animée par :
Bernard Rivière
Professeur retraité de l’UQAM
Maîtrise département d’éducation et pédagogie
Doctorat département de psychologie
Formateur à l’institut de formation d’aide communautaire à l’enfant et à la famille
Superviseur à la Maison des enfants de Montréal

Bernard Rivière

Bernard Rivière est psychologue et professeur de counseling dans les programmes du baccalauréat de développement de carrière et de la maîtrise en carriérologie à l’Université du Québec à Montréal. Il est directeur du programme de premier cycle en développement de carrière. Au plan de la recherche, il s’intéresse particulièrement aux représentations sociales de la réussite et aux problématiques du décrochage. Il est membre de l’Observatoire Jeunes et Société.

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Communiqué de Yékri l’effervescence créole

— Par Malika —

***** COMMUNIQUÉ *****

Yékrik …Yékrak ! Yémistikrik…Yémistikrak ! Est-ce que la cour dort ? Non, la cour ne dort pas.

Tel est ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires. La publication mensuelle Yékri prend une pause pour mieux revenir. La communauté créée sur Facebook reste à votre disposition, c’est votre tribune https://www.facebook.com/groups/465709367105316/ car chacun d’entre vous à quelque chose à conter.

Son objectif est toujours le même, provenant de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière, à savoir « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. ».

La parole est à vous !

Créolement vôtre

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Premières impressions des RCM 2018

— Par Selim Lander —

Une fois de plus les cinéphiles seront comblés par l’abondance et (souvent) la qualité des films proposés dans les cadre des « Rencontres Cinémas Martinique » concoctées par Steve Zebina. Comme à l’accoutumé des réalisateurs seront présents avec lesquels il sera possible de dialoguer. Devant l’impossibilité pour un critique amateur (lequel, contrairement au critique professionnel, n’est pas mobilisé à 100% pour le festival) de rendre compte d’un sous-ensemble quelque peu significatif d’une sélection qui compte près de quatre-vingt films, nous signalerons simplement quelques films, au gré de notre curiosité et de nos disponibilités. Heureusement, Madinin’Art bénéficie des services d’autres critiques, parmi lesquels Jeanine Bailly qui participe au jury de la compétition dans la catégorie « Documentaires », signe de la  reconnaissance de Madinin’art comme médium culturel incontournable en Martinique. Une reconnaissance dont Roland Sabra, le directeur et fondateur du site, peut se glorifier.

La soirée d’ouverture, le 16 mars, a proposé après les discours d’usage un spectacle original aux deux sens du terme. Original au sens d’inusité, puisque deux films muets étaient accompagnés par un ensemble instrumental (deux violons, alto, violoncelle, contrebasse, tambour en plus du piano utilisé au temps du cinéma muet).

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Journée Mondiale de l’Eau, la réponse est dans la nature

Jeudi 22 mars 2018 de 18h à 20h ville des Trois-ïlets

Centre Administratif de la Ville des Trois-Ilets
L’Eau : la réponse est dans la nature
Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Eau, jeudi 22 mars, l’Office De l’Eau Martinique vous invite à la conférence intitulée « L’eau, la réponse est dans la nature », qui se tiendra au Centre Administratif de la Ville des Trois Ilets, de 18h à 20h !

L’occasion de découvrir le rôle que jouent nos écosystèmes tropicaux dans la préservation de nos ressources en eau, ainsi que les procédés issus de la nature dont on peut s’inspirer pour les préserver.

En effet, les dommages environnementaux, associés aux changements climatiques, sont à l’origine des crises liées à l’eau que nous observons dans le monde entier. Les inondations, la sécheresse et la pollution de l’eau sont aggravées par la dégradation de la végétation, des sols, des rivières et des lacs.

Lorsque nous négligeons nos écosystèmes, il est plus difficile de fournir à tous l’eau dont nous avons besoin pour survivre et prospérer.

Or, les solutions basées sur la nature peuvent résoudre bon nombre de nos problèmes d’eau.

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Au club-lecture de la bibliothèque Schœlcher : «  Marx et la poupée »

— par Janine Bailly —

D’Iran, il nous arrive films et livres, pour parler d’un pays en mutations et souffrances. Maryam Madjidi, jeune femme iranienne exilée, obtint avec Marx et la poupée le prix Goncourt du premier roman, en 2017. Le récit est très proche de la vie de son auteur, qui conduit de l’enfance vécue à Téhéran à l’exil parisien, puis aux séjours adultes dans différents pays, Chine, Turquie, Inde. Un court texte en prologue raconte comment son oncle emprisonné a gravé pour elle, sur une pierre, à l’aide d’une aiguille, le prénom Maryam. La narratrice dit qu’elle aimerait avoir un sac d’histoires à offrir, car « de l’enfance, il reste aussi le goût des histoires, des contes qu’on vous raconte, ou que vous racontez pour tromper la solitude », et c’est précisément ce que fait l’auteur Maryam Madjidi : entrecouper son récit de contes traditionnels. Et l’Iran natal est bien là, qu’on ne peut oublier, dans la révolution islamique, dans l’investissement politique de parents communistes — un engagement responsable de l’exil en France. Seront évoqués un oncle emprisonné, un jeune voisin mystérieusement disparu, et les exactions, les humiliations et les tortures.

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Journée internationale de la francophonie

Chaque année, à la date du 20 mars, est célébrée la Journée internationale de la Francophonie.

Les 220 millions de francophones sur les 5 continents fêtent leur langue en partage et la diversité de la Francophonie, à travers des concours de mots, des spectacles, des festivals de films, des rencontres littéraires, des rendez-vous gastronomiques, des expositions artistiques…

Cette date a été choisie en référence au 20 mars 1970, marqué par la création à Niamey (Niger) de l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT), future Organisation internationale de la Francophonie.

Le site www.20mars.francophonie.org recense chaque année ces activités organisées aussi bien dans les 80 États et gouvernements de l’OIF que dans ceux où le français est moins parlé.

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La Francophonie adopte à New York un plan d’action sur l’autonomisation économique des femmes
13/03/2018

La Secrétaire générale de la Francophonie a participé le 12 mars à la 62e session de la Commission de la condition de la femme sur le thème de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles en milieu rural.
lle a présidé également la concertation francophone de haut niveau organisée le même jour par l’OIF et qui a réuni les Ministres et les chefs de délégation des Etats et gouvernements membres.

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Parutions : nouveautés du 18 mars 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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Rencontres Cinémas Martinique 2018 du 16 au 24 mars

— Présentation par Steve Zébina —
Le temps comme mesure, celui d’histoires vécues, d’histoires imaginées, d’histoires racontées. Pour cette 13 e édition, nous avons choisi l’ancrage temporel comme fil conducteur de notre voyage. Un voyage qui ravive les mémoires, questionne le temps présent et se tourne vers l’avenir.
Les films s’immiscent dans la vie de ceux qui les regardent ; aimés, détestés, ils ne laissent jamais le spectateur indifférent. Une relation intime et sentimentale qui « colonise notre inconscient » nous dit Wim Wenders. Ils sont le reflet d’une histoire familiale, d’une génération, d’une époque.

Télécharger le programme

De ces souvenirs, de cette intimité se dessine une véritable mémoire collective.
Ces films « qui nous ont fait », pour reprendre la formule de Martin Scorcese, n’ont pas de frontières. Une conviction que nous avons portée depuis plusieurs années en présentant des œuvres du monde entier. Elles ont toujours révélés qu’au-delà des connotations culturelles, se trouve une même humanité, traversée par les mêmes rêves et espoirs, par les mêmes émotions.
Ces films rappellent que les lieux géographiques sont aussi des espaces dans lesquels les temporalités prennent vie : des vecteurs de mémoire, des rhizomes qui participent à la construction
des individus et de leur devenir.

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CEREGMIA : la pointe de quel iceberg?

— Par Philippe Pierre-Charles et Max Rustal (Grs) —

Les vives réactions à l’annonce d’un possible retour de trois professeurs dont les lourdes sanctions disciplinaires ont été annulées en raison d’un problème de procédure mais non sur le fond, sont légitimes. Mais cette affaire largement médiatisée invite aussi à s’interroger sur le phénomène d’une corruption rampante qui semble se propager irrésistiblement par les canaux de l’économie globalisée, tous pays confondus. Création humaine, cette gangrène impactant en profondeur le fonctionnement des institutions, est-il une fatalité, ou pouvons-nous le combattre avec des chances de succès ?

Un retour intempestif

L’indignation exprimée à la perspective d’un retour des naufragés du Ceregmia à leurs postes – on pourrait dire à leurs affaires – est légitime. Notre propos n’est pas d’entrer dans les arcanes judiciaires du fond et de la procédure, mais lorsque les enquêtes administratives et médiatiques ont déjà mis sur le tapis une telle marée de bizarreries, d’indélicatesses, de manœuvres suspectes et de turpitudes, on ne peut que dire son ahurissement devant cet éventuel retour intempestif des concernés sur les lieux du crime. Il existe pourtant un usage de « mesures conservatoires » qui pourrait permettre d’éviter ce qui ressemble à une provocation aussi malséante qu’absurde. Il

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« L’éclat et l’obscur »… hommage à E. Glissant

20-23 mars 2018 Colloque international sur le campus de Schoelcher

La faculté de Lettres et Sciences humaines du campus de Schoelcher accueillera du 20 au 23 mars, sous la direction des enseignants-chercheurs Dominique Aurélia et Jean-Pierre Sainton (UA), un colloque international consacré à Edouard Glissant : « Edouard Glissant, l’éclat et l’obscur ». Vous trouverez sous ce même lien le programme de la manifestation.

Le premier temps de ce colloque se déroulera « hors les murs » en se transportant, pour la séance de préouverture du lundi 19 mars, sur le territoire de la commune du Diamant, où repose le théoricien du « Tout-Monde ».

Dans le cadre de cet évènement dont elle est partenaire, la BU du campus de Schoelcher proposera une parenthèse artistique avec, mardi 20 mars à 18h45, l’intervention de la comédienne Fabienne Kanor pour une lecture de textes, accompagnée du musicien Kristof Rangoly.

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Un petit tour au Centre Pompidou : rétrospective César, Sheila Hicks, Jim Dine

— Par Dominique Daeschler —

Rétrospective César :

Le grand pouce de 6m de hauteur en bronze poli dressé sur l’esplanade ne manque pas de nous faire penser au signe utilisé dans les combats de gladiateurs : enfin semble dire César, nous y voilà ! A trop jouer les stars, l’institution l’avait snobé !
L’exposition thématique suit l’artiste dans cinq grands modes d’expression qui cohabitent parfois, nous renvoyant à l’importance essentielle que l’artiste accordait aux matériaux et à la conquête de nouvelles techniques. Allant glaner aux puces, chez les brocanteurs ou dans les « casses » où il se laisse fasciner par les compresseurs, César joue des formes, fait matière à partir de rebuts, d’objets de la vie quotidienne, fait sculpture, l’exprimant dans une perpétuelle mutation.
Les fers soudés
lui permettent en utilisant la soudure à l’arc de travailler avec souplesse, de cisailler, écraser en utilisant boulons, clous, vis…. De la ferraille naissent des animaux (poules, chauves souris) et déjà une série de grands panneaux reliefs avec des morceaux froissés (ailes et plaques de voitures) annonce les compressions et son goût de la polychromie.
Les compressions
César se saisit de ces voitures compressées de façon cubique dans les « casses » les considérant comme sculptures à part entière puis les travaille, en formes, matières, couleurs en choisissant certains éléments et le degré de compression.

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« Départ » de Stéphane Martelly. José Exélis met en scène Jann Beaudry.

— Par Selim Lander —

Tropiques-Atrium-Scène Nationale contribue de plusieurs manières à la création théâtrale. Une fois par trimestre, ou à peu près, le metteur en scène José Exélis présente l’ébauche d’un spectacle qui sera appelé ou non à devenir une production à part entière. Mise en lecture, mise en espace ou davantage comme dans le cas de Départ, qui, en dehors du fait que Jann Beaudry lit une partie de son texte, lequel texte n’est que la fin de la pièce de Stéphane Martelly, apparaît déjà très abouti.

Disons tout de suite que nous fûmes constamment sous le charme de l’interprète déjà citée, J. Beaudry, qui démontre ici qu’elle est une comédienne complète, capable de montrer aussi bien la colère que la séduction, capable également de nous émouvoir en faisant sonner quelques notes sur un piano ou, dans un tout autre genre, de camper une chanteuse de music-hall accrochée à son micro dans une pose quelque peu équivoque. Dans une simple robe blanche qui pourrait être une chemise de nuit, jouant de sa longue chevelure blonde et bouclée, elle se livre devant nous à la comédie de la mort.

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Au Venezuela, une figure du chavisme dissident arrêtée

L’ancien ministre de l’intérieur, le général Rodriguez Torres, est accusé de « complot » contre « l’unité » des forces armées.

— Par Paulo A. Paranagua—

Le général de réserve Miguel Rodriguez Torres, ancien ministre de l’intérieur du président Nicolas Maduro, a été arrêté par le Service bolivarien de renseignement (Sebin), la police politique, dans un hôtel de Caracas, mardi 13 mars. Une dizaine d’agents, sous les ordres d’un général, l’a fait sortir d’une réunion publique de son Movimiento Amplio Desafío de todos (« Mouvement du large défi de tous »), et l’a emmené au siège du contre-espionnage militaire, dans la périphérie de la capitale. Il est accusé de « complot » visant à fracturer « l’unité monolithique des forces armées bolivariennes ».

Ironie de l’histoire, le général Rodriguez Torres est le créateur du Sebin, qu’il dirigea pendant dix ans sous la présidence de son vieux camarade, le lieutenant-colonel Hugo Chavez (1999-2013). Les deux officiers avaient participé au sanglant putsch raté du 4 février 1992, dont l’anniversaire est célébré par le régime comme une fête nationale. Miguel Rodriguez Torres avait dirigé l’attaque contre la résidence présidentielle, La Casona, n’hésitant pas à mettre en danger la famille du chef de l’Etat, qui ne se trouvait pas là.

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Une trop brève histoire du temps…

— Par Patrick Mathelié-Guinlet —

Tu ne pouvais pas marcher, pas même bouger dans ton fauteuil roulant
mais ton rêve était aussi vaste que l’Univers…
Tu nous le faisais partager,
nous entraînant jusqu’aux confins du cosmos et de l’espace-temps,
à cet “horizon des événements” de trous noirs, là où personne ne s’était aventuré auparavant,
de ta voix informatisée au timbre métallique un peu monocorde de cyborg.
Mais ton intelligence n’était certes pas artificielle !
Un des plus grands penseurs scientifiques de l’humanité depuis Albert Einstein s’en est allé…
Ton étoile a filé dans les cieux, implosant en supernova, fusionnant avec ce cosmos où en esprit tu aimais tant te promener de ton vivant.
Poussière d’étoile, tu es retourné poussière d’étoile…
Merci encore pour tous ces voyages et, pour le dernier, bonne route sur la voie lactée, Monsieur Stephen Hawking !

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Henri Vigana : l’hommage de la maison martiniquaise de la photographie

17 mars 2018 Tropiques -Atrium

9h45 :  Accueil

10 h : Ouverture

Présentation de la journée par Jean Marie-Louise, Président de la Maison Martiniquaise de la Photographie

10 h 05 : Jean Marie-Louise et Tony Marty Présentation à deux voix de la biographie d’Henri VIGANA

Echanges

10 h 45 : Victor Permal « Henri Vigana, son regard sur la “réalité“ et ses interrogations sur le “ réel martinique“ »

Echanges

11 h 25 : Danielle Valdor et Philippe Bourgade Témoignages

Echanges

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Ephémères jardins de la Martinique

— Par Michel Herland —

A l’initiative de Bernard Hayot et avec le soutien de la Fondation Clément, ont été publiés plusieurs ouvrages mettant en valeur le patrimoine matériel martiniquais et incitant à sa conservation, à commencer par Le Patrimoine des communes de la Martinique (1998, 2e éd. 2013), puis, à partir de 2010, une série de petits guides consacrés à telle ou telle commune particulière.[i].

Voici maintenant Jardins de la Martinique, un gros ouvrage richement illustré comme il se doit, mais dont l’intérêt réside également dans les commentaires abondants d’Isabelle Specht, lesquels sont nourris par les récits des nombreux visiteurs de l’île qui n’ont pas manqué de se montrer frappés par l’exubérance et la générosité de sa végétation, depuis Jean-Baptiste du Tertre (1667) jusqu’aux deux André surréalistes, Breton et Masson (1941), en passant par le Père Labat (fin XVIIe), Jean-Baptiste Leblond (fin XVIIIe) et bien d’autres comme Louis Garaud,  vice-recteur de la Martinique à la fin du XIXe siècle. Une admiration parfois tempérée par un sentiment d’oppression, à l’instar de Lafcadio Hearn qui voyait dans les forêts montagneuses une « beauté étrange et effroyable ».

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« Le Fabuleux destin d’Amadou Hampâté Bâ », message subliminal ?

— Par Selim Lander —

« En Afrique, chaque fois qu’un vieillard meurt, c’est une bibliothèque qui brûle ». Cette maxime a été si souvent citée qu’on en a perdu la trace. Elle est pourtant d’un écrivain connu, Amadou Hampâté Bâ (ci-après AHB, né en 1900 – mort en 1991), qui l’a prononcée au moins à deux reprises sous des formes légèrement différentes[i]. La vie d’AHB est un roman (fils – adoptif – de chef, initié à la voie soufie des Tidianes, membre du conseil exécutif de l’Unesco, etc.) et cela pourrait suffire pour légitimer un spectacle autour de sa personne. Entre autres anecdotes, alors qu’il était admis à la prestigieuse école William Ponty de Gorée, il fut empêché par sa mère de se rendre au Sénégal. En rétorsion, l’administration coloniale le nomma « écrivain auxiliaire temporaire à titre essentiellement précaire et révocable » (sic, ce qui ne manque pas de sel quand on sait qu’AHB passera sa vie à écrire), avec obligation de rejoindre son poste à pied (à 900 km du domicile familial !) sous la surveillance d’un policier. Bienheureuse punition, puisque c’est en cheminant ainsi qu’AHB prit l’habitude transcrire les éléments de littérature orale qu’il récoltait sur sa route.

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