Henri Vigana : l’hommage de la maison martiniquaise de la photographie

17 mars 2018 Tropiques -Atrium

9h45 :  Accueil

10 h : Ouverture

Présentation de la journée par Jean Marie-Louise, Président de la Maison Martiniquaise de la Photographie

10 h 05 : Jean Marie-Louise et Tony Marty Présentation à deux voix de la biographie d’Henri VIGANA

Echanges

10 h 45 : Victor Permal « Henri Vigana, son regard sur la “réalité“ et ses interrogations sur le “ réel martinique“ »

Echanges

11 h 25 : Danielle Valdor et Philippe Bourgade Témoignages

Echanges

.12 h 05

Leïla Gonier  La mer dans la photographie en Martinique

Echanges

12 h 45

Déjeuner

.14 h 00

William Rolle  « Une photographie martiniquaise peut-elle être politiquement neutre ? »

Echanges

14 h 40

Jean Marie-Louise  «A quoi sert la photographie ? Où en est la photographie martiniquaise actuelle ?»

Echanges

15 h 20

Pause

15 h 40

Tony Marty  « Considérations sur la photographie sportive à la Martinique »

Echanges

16 h 20

Gérard Fidélin  « Numérisation et pérennité de l’image »

Echanges

17 hConclusion

Fin des travaux

CONTRIBUTEURS

Danielle Valdor-Anselin

Une formation de psychologue doublée d’une formation de philosophe a conduit Danielle Valdor-Anselin aux fonctions d’enseignante, de conseillère d’orientation et de chef d’établissement. Au fil d’une vie placée sous le signe de l’engagement, de la vie culturelle et de la vie des idées, elle s’est impliquée dans les milieux du théâtre, du cinéma, du syndicalisme enseignant, de la défense des droits des femmes, de la politique.

Danielle Valdor était liée à Henri Vigana par une forte amitié. Elle vient rendre hommage à sa personnalité, à son enthousiasme, à sa générosité, à son goût des autres, à sa philosophie de la

vie, à ses multiples talents, et faire partager les souvenirs personnels qu’elle conserve de cette longue et belle proximité.

Leïla Gonier

Après les classes préparatoires aux grandes écoles, Leila Gonier a intégré l’institut d’Etudes Politiques de Rennes, puis l’Institut d’Etudes politiques de Bordeaux. Parallèlement à ses études elle a suivi suit des cours de cinéma et de photographie. Elle s’intéresse à l’écriture de documentaire et au reportage. Elle écrit dans France-Antilles Mag, dans Antilla et dans TAG Mag. Elle est aussi community manager du web magazine Art’Chipel.

La mer dans la photographie en Martinique

L’exposé de Leïla Gonier consistera à disséquer, analyser le concept de mer dans la photographie en Martinique. Il s’agira d’interroger ce concept comme miroir, comme reflet et chemin vers l’imaginaire riche et abondant des Antilles. Nous verrons comment les différents photographes Martiniquais ont traité le sujet.

Tony Marty

Né à Fort de France en avril 1950, Tony Marty devient professeur d’Histoire et Géographie au Lycée Technique. Membre fondateur du magazine SPORTS Plus, il se consacre à la photographie sportive depuis 1977. Il a été correspondant à France Antilles pour le handball jusqu’en 2016.

« Henri Vigana que j’ai connu en 1974, est celui qui m’a initié à la photo en me communiquant le “feu sacré“ », dit Tony Marty. 

Dans une première contribution, il présente

Une biographie factuelle d’Henri VIGANA pour la période de 1980 à 2017

Dans une seconde contribution il propose des

Considérations sur la photographie sportive à la Martinique

Force est de constater que, le nombre de ceux qui pratiquent la photographie sportive à la Martinique ou qui s’y consacrent exclusivement est faible. Pourtant, le mouvement sportif, mais aussi la pratique sportive en salles ou sur des parcours santé, occupent une place importante dans la société martiniquaise. Et nos médias réservent à l’actualité sportive un espace conséquent. Pourquoi la photographie sportive en Martinique est-elle le parent pauvre de cette forme d’expression artistique ? Quelles sont les traces iconographiques que nous laisserons aux futures générations en matière de pratique sportive ?

Philippe Bourgade

est né à Sainte Marie. Il photographie les spectacles en Martinique depuis plus de 35 ans Il a collaboré au journal Sports Plus et édité 3 livres :« Où a-t-on pris que la nuit tombe ? », « Eau Mémoire » et « Martinique des mornes ». Il est l’auteur d’une expo « Martinique des Mornes » qui voyage à travers le monde, d’une exposition en couleur sur le Bèlè réalisé avec Jaklyn Lutbert, de plusieurs expositions de rue à Fort de France et d’un travail sur les pêcheurs de Sainte-Marie.

Philippe Bourgade se propose de rendre témoignage de ce que Henri Vigana a été : « un être animé d’une vive envie de transmettre ses connaissances, un homme qui donnait confiance, qui incitait à aller plus loin, qui faisait preuve d’une grande rigueur. Celui qui illustrait le mieux d’expression “yes we can“ ».

William Rolle

est sociologue et anthropologue. Ses thèmes de recherches et ses publications sont nombreux et variés. Son terrain de prédilection demeure la Martinique. Ses travaux actuels utilisent l’anthropologie visuelle pour interpréter les discours des acteurs sociaux.

Il vient de conclure une réflexion photographique autour du groupe Watabwi : « Comment photographier la musique qui ne s’entend pas sur le cliché ?

Une photographie martiniquaise peut-elle être politiquement neutre ?

Cette communication a pour objet d’établir la possibilité d’une histoire de la photographie martiniquaise : des indices de la domination idéologique, des indices d’une résistance à cette domination idéologique /iconographique sont-ils repérables ? S’agit-il d’un passé ou seraient-ils encore décelables dans les productions contemporaines ? Cette communication se propose également, à partir du constat de la domination post-colonial, d’investir aussi le « Je », pour une échappée vers le collectif dont la photographie pourrait être le support.

Victor Permal

vit et travaille à la Martinique. Son travail comme artiste peintre est connu. Sa production artistique est liée à ses divers engagements, à son attachement profond au pays Martinique ainsi qu’à son accueil de la pluralité de la créativité artistique des peuples du monde. Victor Permal a réalisé de nombreuses expositions : en Martinique mais aussi en Algérie, en Suisse, en France, à Trinidad, à Cuba, en Guadeloupe, à Sainte- Lucie.

« La routine fait que l’on est incité en permanence à traiter les questions soulevées par les “ medias de chez “ nous comme secondaires. Henri VIGANA soumettait me semble-t-il des questionnements sur nos réalités sans forcément les dire explicitement. C’est en cela qu’il me paraît avoir été un journaliste à part. Discret, efficace et sans doute sans illusion.

Ce qu’il donnait à voir dans beaucoup de ses reportages et dans ses expositions n’était pas seulement son regard sur la « réalité » mais aussi ses interrogations sur le “réel martinique“.

Mon propos en hommage à Henri Vigana sera de partager avec vous la perception utile pour moi que j’ai eu de lui à partir de nos contacts et de ses productions ». V.P.

Jean Marie-Louise.

a été Conseiller pédagogique départemental en Arts Visuels. Il est photographe-plasticien, commissaire d’exposition, critique d’art. Sa première exposition remonte à 1980, la dernière date de 2016. Il a publié de nombreux articles dans des revues spécialisées (Art absolument, Cimaises, Recherches en Esthétique …), des ouvrages collectifs (La peinture en Martinique, Khokho, Art contemporain de la Caraïbe …) des catalogues d’exposition…

A quoi sert la photographie ? Où en est la photographie martiniquaise actuelle ?

La photographie ne se propose plus de donner une reproduction exacte du réel, mais d’être une image prélevée dans le déroulement du monde, qui signifie la position du photographe dans le monde et reflète son « intranquillité ». Une tendance se dessine dans les années récentes où l’on s’aperçoit que la photographie a atteint ici un stade de maturité : elle peut conjuguer la liberté du jeu, les plaisirs de l’invention, le pouvoir de raconter le monde auquel nous appartenons et celui de dépasser le modèle pour refléter des paysages singuliers : ceux de l’âme, ceux tragiques où s’inscrivent le sens du monde et la place de l’homme d’ici ; les vastes étendues mouvantes des mers intérieures.

Gérard Fidelin

acquiert son premier appareil photo en1978 ; 1981: il est photographe Freelance pour les journaux locaux ; 1982: il entre à l’agence IMAPRESS (Paris-Match) ; 1983: il est Chef de Labo à Foto First ;1984: il devient photographe professionnel membre de SIPA PRESS (couverture du coup d’état à la Grenade, de la guerre civile Trinidad, de l’ouragan Hugo, et reportages divers sur la Caraïbe) ; 1992 : il crée le Labo Professionnel LABO FIDEL ; 1998: il intègre de la collectivité territoriale ; 2005: il obtient un BTS de Photographie. Il est Cadre technique territorial arts et métiers

Numérisation et pérennité de l’image

Histoire de la photographie XIX° siècle  

1. image attribuée à Nicéphore Niepce en 1832 ou 1833

2. importance de la chimie et de la physique

3. 1° Daguerréotype

4. Classement archivage pérennité des documents argentiques

Ere du numérique XX° siècle

1. Première image numérique en 1957

2. Premier APN en 1991

3. Evolution des smartphones

Que deviennent nos images Aujourd’hui

1. Choix du format

2. Rigueur dans la création des fichiers numériques (nommage, résolution, définition)