Année : 2018

Pédophilie: tous les évêques chiliens remettent leur démission au Pape

Des « documents compromettants » ont été détruits par les autorités ecclésiastiques, révèle François, qui reconnaît une faillite collective de l’Eglise chilienne.

La conférence épiscopale chilienne a annoncé aujourd’hui que les 34 évêques venus à Rome rencontrer le pape François lui avaient remis leur démission, dans le contexte d’un rapport concernant un scandale de pédophilie au Chili. « Nous, tous les évêques présents à Rome, avons remis nos postes entre les mains du Saint-Père afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », indique une déclaration lue devant la presse.

« Nous voulons demander pardon pour la douleur causée aux victimes, au pape, au peuple de Dieu et à notre pays pour les graves erreurs et omissions que nous avons commises », déclarent les évêques, après trois jours de rencontres avec le pape au Vatican.

« Nous remercions les victimes pour leur persévérance et leur courage, malgré les énormes difficultés personnelles, spirituelles, sociales et familiales qu’ils ont dû affronter, auxquelles s’ajoutaient souvent l’incompréhension et les attaques de la communauté ecclésiale », ajoutent-ils. « Nous implorons leur pardon et leur aide pour continuer à avancer sur le chemin de la guérison des blessures, pour qu’elles puissent se cicatriser », poursuivent les évêques.

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14e Nuit européenne des musées en Martinique

Samedi 19 mai 2018

Pour la 14e nuit européenne des musées, le samedi 19 mai 2018 4 musées de Martinique ouvrent leurs portes gratuitement…

1- Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire

La classe l’œuvre : « Le parcours de la terre »

Mis en place par le Ministère de l’éducation et de la culture pour valoriser l’éducation artistique et culturelle prodiguée aux élèves cette manifestation, associe une classe et une œuvre conservée dans notre institution.

19h : La classe, l’oeuvre !/Interprétation d’une pièce de collection du Musée par des collégiens.

Gratuit à partir de 18h jusqu’à 23 h. Musée d’archéologie précolombienne et de préhistoire : 9 rue de la Liberté (Savane) à Fort-de-France. Contact : 0596.71.57.0520h : Concert de Vox Caribaei : « Archéo des origines »/« Ensemble de musiciens qui se consacrent à la musique

ancienne »/Performance « d’archéologie musicale » sur le thème de la « Rencontre » entre civilisations.

2- CDST – Centre de Découverte des Sciences de la Terre

Gratuit à partir de 18h/CDST à Saint-Pierre/Contact : 0596.52.82.4218h-21h : Exposition « TSF l’histoire de la radio » présentée par le collectionneur Jean-Baptiste Dasini, et une conférence de Siméline Jean-Baptiste sur le thème « Bèlè, symbole de résistance », en partenariat avec l’Association Martinique Images.

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Cannes/Quinzaine des Réalisateurs: Gaspar Noé et Pierre Salvadori primés

Les réalisateurs Gaspar Noé (« Climax ») et Pierre Salvadori (« En liberté ») ont été récompensés ce jeudi soir à la Quinzaine des Réalisateurs, a annoncé la section cannoise qui fêtait cette année ses 50 ans.

Six films français figuraient sur les 20 programmés au cours de cette édition, la dernière du sélectionneur Edouard Waintrop. Il sera remplacé l’an prochain par l’Italien Paolo Moretti, un ancien de la Mostra de Venise.

Pour son 50e anniversaire, la Quinzaine des réalisateurs a décerné l’Art Cinéma Award à « Climax » du sulfureux Gaspar Noé. Celui qui avait choqué la Croisette en 2002 avec « Irréversible » a de nouveau entraîné le Festival de Cannes au bord du malaise avec « une histoire poisseuse et obsédante ».

Attendu en salles en 19 septembre, ce sixième long métrage renouvelle l’exercice transgressif et subversif qui définit son oeuvre, avec cette fois l’histoire vraie d’une fête privée qui dégénère en chaos absolu. En 2015, son film « Love » avait aussi fait scandale avec des scènes de sexes crues.

Aux antipodes, le réalisateur Pierre Salvadori a été reçu le prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour « En liberté! 

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Galerie 14°N 61°W : avec Nicolas Derné, sur la trace…

Exposition visible du 12 mai au 23 juin 2018

— par Janine Bailly —

De Nicolas Derné vous ne verrez, dans l’exposition nommée Pression « En tropiques », à la galerie 14°N 61°W sise à l’étage de l’espace Camille Darsières, qu’une série de huit œuvres, sept photographies de formats divers et une installation qui occupe, suspendue en son centre, la dernière des salles de cet espace à la blancheur immaculée. Mais si comme moi vous vous laissez emporter par la singularité des images, que de plus vous avez la chance de rencontrer, pour des « conversations » en toute liberté, l’artiste en personne, votre sentiment de frustration de n’en pas voir assez sera de bien courte durée !

Si l’inspiration de toute la série semble liée à un même objet dans ses diverses déclinaisons, il se trouve dès l’arrivée en haut des marches une photographie, I don’t want to be an ant, au premier abord solitaire, et qui n’étant pas comme les autres liée à la présence d’épaves automobiles au sein de la nature de l’île, ne laissera pas de vous surprendre. Abandonnée là, incongrue dans l’herbe haute, derrière elle un ciel entre grimace et sourire, entre soleil et pluie, ce qui semble bien être une bonbonne de gaz interpelle par sa dimension : est-elle démesurée par la prise de vue ?

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Saccage à Martinique 1ère

— Par Georges-Henri Léotin —

Martinique 1ère a décidé de retirer de ses programmes 3 émissions-radio : Tout lang sé lang de Daniel Boukman, Farin cho de Sully Cally, et La nature aux Antilles d’Alain Delatte. Le point commun entre ces émissions : elles ont un rapport à la langue et à la culture créole, elles sont animées par 3 figures importantes du monde culturel antillais.

Tout lang sé lang existe depuis une dizaine d’années. Comme son nom l’indique, elle vise à la reconsidération et la promotion du créole, dans sa dimension de langue littéraire en particulier, même si, dans ce dernier domaine, elle n’a pas encore « fait éclore la succulence de tous ses fruits pour la soif universelle ». Daniel Boukman donne des extraits d’œuvres, des traductions de classiques (fables p.ex.) qui font dialoguer les différents créoles. Dans ce sens Tout lang sé lang était un complément utile des chroniques de Littérature au quotidien d’André Lucrèce.

Jean Bernabé parlait de la nécessité urgente d’une recréolisation, d’un combat déterminé pas tant pour la survie mais pour regénération d’un bon créole. Même s’il semblait avoir abandonné, pour l’écriture, la notion de déviance maximale, il soulignait l’impératif d’une refondation lexicale allant de pair avec une défense de ce qui fait la structure syntaxique du créole (phénomène de duplication : p.ex. :

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Espace d’art contemporain nomade : 1ère étape le Lamentin « la Kaz Lakou »

A partir du 18 mai 2018  au Lamentin  68 Rue Ernest André.

Lors de son exposition à Tropiques Atrium, le plasticien Performeur Habdaphaï a construit « la Kaz Lakou », inspirée de la maison du bagnard. Vient ensuite l’envie de la faire voyager sur le territoire martiniquais, afin de mettre l’art contemporain et le métier de plasticien performeur à la portée de toute la population martiniquaise. Son itinérance est l’occasion d’interventions en milieu scolaire.
Dans ce cadre, « la Kaz Lakou » s’installe pour sa première étape au Lamentin, sur le parvis du centre culturel bourg – 68 Rue Ernest André – à partir du 18 mai 2018 ou aura lieu ce même jour à 8h30 une première performance réservée aux élèves des écoles du centre bourg.
Habdaphai se rendra ensuite dans les établissements scolaires du Lamentin, pour une série d’ateliers dans une vingtaine de classes autour des techniques utilisées sur « la Kaz Lakou ».
Une performance grand public suivie d’un échange sur le métier de plasticien performeur est organisée le samedi 26 mai à 11h

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Femmes du chaos Vénézuélien

Date de sortie 4 juillet 2018 (1h 23min)
De Margarita Cadenas
Avec acteurs inconnus
Genre Documentaire
Nationalité français

Synopsis
Cinq femmes, de milieux et de générations différentes, dressent le portrait d’un pays en perdition, d’une crise sans précédent que traverse actuellement le Venezuela. Suivies dans leur quotidien, elles témoignent de l’urgence de la situation chaotique dans laquelle est plongé le peuple, en abordant pour chacune d’elles les difficultés de pénurie alimentaire, de médicaments et de matières premières ainsi que la problématique de prisonniers politiques, d’injustice, et de criminalité. La démarche étant de partir d’un cas particulier pour extrapoler et dépeindre une vision globale du pays.

La majorité de l’équipe de tournage et les loueurs de matériel vénézuéliens ont décidé de garder l’anonymat par crainte de représailles.

« … un pays que j’ai connu par le passé riche, beau, prospère, et que je vois aujourd’hui sombrer de plus en plus dans le chaos »
Margarita Cadenas – Réalisatrice
“ … a country that I once knew to be rich, beautiful, and prosperous, but I now see sunk more and more into chaos”
Margarita Cadenas – Director

Au Venezuela, la crise économique s’installe durablement.

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La cause noire s’invite sur le tapis rouge du Festival de Cannes 2018

Avec l’offensif Spike Lee en compétition, l’engagée Ava DuVernay dans le jury et une montée des marches d’actrices noires et métisses ce mercredi soir, la question de la présence des Noirs au cinéma s’invite au Festival de Cannes.
Après la montée des marches de 82 femmes samedi au nom de « l’égalité salariale » entre hommes et femmes dans le 7e Art, 16 actrices françaises noires et métisses ont occupé le tapis rouge mercredi en fin d’après-midi pour dénoncer les rôles interdits et les clichés racistes dans le cinéma français.

Emmenées par Aïssa Maïga, la comédienne à l’origine du livre collectif « Noire n’est pas mon métier », les actrices françaises ont été accueillies en haut des marches du Palais des festivals par la chanteuse burundaise Khadja Nin, membre du jury de la 71e édition.
Pour les photographes, les seize femmes, parmi lesquelles Eye Haidara, Sonia Rolland ou Firmine Richard, ont aussi levé le poing avant de rentrer dans la salle pour la projection du film « Burning » du Coréen Lee Chang-dong.

Pour cette montée des marches symbolique, elles étaient habillées par la maison Balmain, dont le directeur artistique, Olivier Rousteing, est lui-même métis et attaché aux questions de diversité dans la mode.

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« Les amants de couleur » de Carl Jaro

Le 17 mai 2018 à Un Oeuf de 18h à 22 h : Amour, humour et convivialité contre la discrimination

Dans le cadre de la journée contre l’homophobie et la transophobie, Kap Caraïbe a choisi de projeter « Les Amants de couleur » , un court métrage d’un réalisateur franco-haïtien, Carl Jaro. Des clips musicaux, des vidéos humoristiques, didactiques, informatives ou encore touchant à l’art seront également diffusés. L’objectif est d’aborder différentes thématiques afin de libérer la parole. « En Martinique, on parle facilement de sexe, parfois de façon très crue mais on parle peu d’amour et de tendresse » , explique Mathieu Guérard.
– Le 17 mai, de 18 à 22 heures à Un Oeuf – maison d’artistes, 19 rue Garnier-Pagès. Les projections du court métrage et des vidéos seront suivies d’une rencontre avec d’autres associations.

Cinéma : « Les amants de couleur » de Carl Jaro
Synopsis :
Yann est amoureux d’Aman, ils vivent une belle aventure entre hommes. Mais cette idylle va être dérangée par une femme qui veut contraindre Yann à une relation hétérosexuelle. Un trouble entre les deux amants homosexuels et une vie amoureuse déchirée pour Yann, qui souffre des préjugés et de l’homophobie de cette intrigante.

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Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai

La Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie est célébrée le 17 mai. Cette initiative vient du Québec où la Fondation Émergence1 lance en 2003 la première journée nationale contre l’homophobie2. Par la suite elle a été reprise par le Français Louis-Georges Tin, président du Comité IDAHO (du nom de la journée en anglais, International Day Against Homophobia and Transphobia).

Elle est parfois désignée de façon abrégée comme la Journée mondiale contre l’homophobie ou Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

Le 17 mai a été choisi comme date symbolique pour la journée internationale contre l’homophobie et la transphobie pour commémorer la décision de l’OMS le 17 mai 1990 de ne plus considérer l’homosexualité comme une maladie mentale (à l’initIative de Louis-Georges Tin)3.

Histoire
Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l’homophobie, la lesbophobie la biphobie et la transphobie.

La première journée a eu lieu le 17 mai 2005, soit 15 ans jour pour jour après la suppression de l’homosexualité de la liste des maladies mentales de la classification internationale des maladies publiée par l’Organisation mondiale de la santé, à savoir le 17 mai 1990.

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Héééé !!! Anmwé !!! (Ba lé Gazaoui)

— Par Daniel M. Berté —

Malmennen paw lé masakrè… Gadé sa !
Mawtirizé paw lé profitè… Gad sa !
Piétinen adan tè’y… Ga sa !
Violanté adan lachè’y… Gasa !
Nié adan limanité’y… Gaza !
Gaza kriyé !!! Anmwééé !!!
Anmwééé !!! Martinitjé !!!

Gaza bonbawdé… Tjè-mwen bonbé
Gaza dékalé… Tjè-mwen déchiré
Gaza siplisié… Tjè-mwen ségné
Gaza ratibwazé… Tjè-mwen révolté
Gaza ravajé… Tjè-mwen rélé
Anmwééé !!! Gaza ka kriyé !!!
Matinitjé !!! Anmwééé !!!

Gaza ka toufé … Solidarité !
Gaza ka lévé… An ti-lanmen souplé !
Gaza ka goumé… An ti kolé-zépòl souplé !
Gaza ka rézisté… An ti kolé-tèt souplé !
Gaza ka tjenbé… Solidarité !
Anmwééé !!! Gaza ka kriyé !!!
Matinitjé !!! Anmwééé !!!

Daniel M. Berté 300714

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Réparons l’oubli

Du 18 au 22 mai 2018

— Par Culture Egalité —

Rebelles et Marronnes, elles ont fait notre Caraïbe et nos Amériques
Réparons l’oubli ! Manifestations de Culture Egalité du 18 au 22 Mai 2018.

Dans notre association, nous nous battons pour l’égalité des femmes et des hommes et pour l’autonomie des femmes.

C’est pour ces raisons que nous avons décidé de faire un travail afin de vulgariser l’histoire, trop souvent ignorée, des femmes de notre région. Nous voulons que les Martiniquaises – et les Martiniquais – sachent que dès le début de notre histoire, rien ne nous a été octroyé, que nous avons dû nous battre pour chaque amélioration de notre sort et que ces batailles n’auraient pas abouti sans les luttes des femmes. Oui, nos aïeules « n’ont pas été que des victimes. Elles ont été des actrices de l’histoire, de leur histoire », de notre histoire.

C’est pourquoi nous avons choisi de mettre particulièrement à l’honneur, quelques rebelles et marronnes de la Caraïbe et des Amériques.

Nous allons donc voir les femmes à l’œuvre à différentes périodes de notre histoire : depuis le début de la conquête à la fin du 15e siècle, puis lors de la mise en place de la colonisation et de l’esclavage, avec les grandes révoltes marronnes, ensuite dans les luttes aux Antilles au moment de la Révolution française, et enfin, dans les mouvements après l’Abolition, au lendemain de l’émancipation.

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Oui, Madame Conconne, il faut accepter de payer 85 cents de plus sa place de cinéma!

— Par Roland Sabra —

Lire aussi sur France-Antilles : Catherine Conconne soutient Élizé et fâche Lucien Jean-Baptiste

Les parlementaires des Antilles et de la Guyane ne doivent aller très souvent au cinéma là où ils ont été élus ; à moins que leurs gouts en la matière épousent l’indigence programmatique de leur région d’élection. Ils ont été jusqu’à présent majoritairement hostiles à doter leur cher pays des moyens de s’émanciper de la tutelle que fait peser sur les amateurs de cinéma le monopole de distribution de films que possède une famille martiniquaise non seulement sur la Martinique mais aussi en Guadeloupe et en Guyane. Parler d’indigence est en-dessous de la réalité. Il s’agit en fait d’un processus d’acculturation de la jeunesse des ces régions, plus précisément d’un travail d’américanisation, de diffusion des normes et valeurs de la société étasunienne, une valorisation de la violence des rapports sociaux, de l’individualisme, le culte de l’argent facile comme seul moyen de réalisation. Comme si la lutte contre l’assimilation consistait à se choisir un autre maître plus puissant que celui que l’on combat. Les distributeurs de film, il faudrait écrire LE distributeur de films de la zone n’est pas responsable de la montée de la violence, mais les films qu’il choisit légitiment en en faisant un objet « artistique », le recours à la violence pour des jeunes en situation de désespérance si ce n’est en perdition (60% de chômeurs chez les 18-25 ans).

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« Pour une relance de la production culturelle dans nos pays »

— Par Catherine Conconne, sénatrice —-

Suite aux démarches que j’ai déjà engagées auprès du Ministère des Outre-mer, j’ai aujourd’hui rencontré Madame Laurence Tison Vuillaume, Directrice de cabinet de Madame Françoise Nyssen, Ministre de la Culture.

C’est avec une écoute attentive et une volonté réelle de mobilisation que j’ai été reçue et entendue sur les sujets qui me semblent essentiels pour relancer la production culturelle de nos pays, dont les talents et les ambitions sont à de nombreux égards trop peu valorisés.

Nos territoires éloignés et de faible densité sont insuffisants pour permettre à un artiste de vivre « localement » de la diffusion de son oeuvre. De plus, la promotion de la culture desdits « outre-mer » permettrait une richesse et une diversité trop peu connue de la scène nationale, dont ils font pourtant partie!

J’ai proposé au Ministère de la Culture, en accord avec le Ministère des Outre-mer, la création d’un « workshop B to B » entre les artistes professionnels et les diffuseurs et producteurs nationaux. Cette rencontre, qui pourrait se tenir à l’automne prochain, permettrait à nos talents, quel que soit leur art, de faire connaître et reconnaître leur travail, sur des marchés difficilement pénétrables.

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Ymelda & Poésie Pays

Vendredi 18 mai 2018 à 20h. Tropiques-Atrium

Fenêtre sur Haïti
Déracinement est une création basée sur les rythmes sacrés, menée par la chanteuse martinico-haïtienne Ymelda avec des musiciens africains, martiniquais et haïtiens.
Cette fusion de rythmes ayant une racine commune africaine, contient une dimension spirituelle et identitaire.
Ces musiciens ne vivant pas dans leur pays natal, sont à la fois coupés de leurs racines, tout en cherchant à s’en reconnecter à travers la spiritualité animiste qu’ils partagent.
Poésie Pays recrée l’ambiance des soirées organisées fréquemment à Port-au-Prince où chacun vient transmettre les textes de ses auteurs préférés, ou les siens, dans une atmosphère chaleureuse, dans un grand banquet de mots…
Au menu : les grands poètes de la littérature haïtienne contemporaine : Georges Castera, Syto Cavé, Lyonel Trouillot, James Noël, Pierre Richard Narcisse, Frankétienne ou
Gary Augustin… ainsi que de beaux textes de la littérature française et des spectateurs.

Retrouvez Ymèlda et sa création Déracinement qui  fait se rencontrer musiciens d’Afrique, Haïti et Martinique.Découvrez Poésie Pays de Guy Régis Junior qui recrée l’ambiance des soirées poétiques de Port Au Prince dans un bouquet de mots et de  musiques

(Salle Frantz Fanon)

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Pays de malheur, une jeunesse française

Du mardi 22 au dimanche 27 mai 2018 à La maison des Métallos 

d’après le livre de Younes Amrani et Stéphane Beaud (éditions La Découverte)
conception, adaptation et mise en scène Charlotte Le Bras
assistante à la mise en scène Caroline Lerda
avec Karim Abdelaziz, Hakim Djaziri, Agathe Fredonnet, Caroline Lerda et Charlotte Le Bras
création et régie lumières Nathan Teulade
chorégraphie Sylvie Troivaux (Kafando)
construction structure bois Étienne Meunier
PRÉSENTATION DU SPECTACLE
En 2002, Younes Amrani, 28 ans, emploi jeune dans une bibliothèque, lit l’ouvrage du sociologue Stéphane Beaud 80% au bac… et après. Lecture qui le mène à une réflexion sur son propre parcours. Il décide alors d’écrire au chercheur en sociologie. Commence une correspondance qui durera deux ans et qui permettra à Younes de mettre en mots sa réalité, une souffrance sociale peu souvent décrite et médiatisée. C’est cette correspondance, cette réflexion sur un état de la jeunesse que la compagnie Les Papavéracées met en scène. Deux comédiens et une comédienne se font la voix de Younes, et à travers lui d’une frange de la population souvent montrée sous un angle peu favorable.

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« Le courage, est de chercher la vérité et de la dire »

Non au double assassinat des victimes du crash du 16 aôut 2005 !

— Par le G.R.S. —

« Le courage, a dit Jean Jaurès est de chercher la vérité et de la dire » . Les juges qui ont, contre toute logique , décidé le non-lieu de la honte dans l’affaire du crash de 2005, n’ont fait ni l’un , ni l’ autre . Loin de chercher la vérité ils ont dressé devant l’AVCA(1) et ses avocats toutes les entraves possibles à la recherche de la vérité . Loin de dire la vérité ils ont insulté la mémoire des victimes en déclarant que les seuls responsables du crash n’étaient que les pilotes, qui évidemment ne sont plus plus là pour donner leur version des faits.
Depuis leur première année en faculté ils apprennent : « tout fait quelconque de l’homme qui cause à autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer ». Si on comprend bien le tribunal de première instance , les faits suivants ne sont pas des faits : l’utilisation d’un avion pourri perpétuellement réparé par le cannibalisme de pièces de rechange , prises sur de carcasses d’avions ; le chargement de l’avion au delà des capacités autorisées sans que personne ne puisse prouver que les pilotes étaient informés ; la fourniture d’un plan de vol ne prenant pas en compte les intempéries avérées, l’utilisation d’une compagnie connue pour ses incidents parfois très récents, pour ses dettes préoccupantes , pour sa légèreté avec les règles élémentaires de sécurité, pour sa maltraitance du personnel de vol, pour ses liens avec le cartel de la drogue de Medellin, l’autorisation donnée par l’aviation civile française sans la moindre enquête auprès de leur collègues de Colombie !

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Un ancien soldat israélien face aux manifestations à Gaza : « On place notre génération dans une situation insoluble »

Ils ont fait une partie de leur service militaire le long de la bande de Gaza. Des années plus tard, deux jeunes Israéliens, conscients du défi auquel est confrontée l’armée face aux manifestants palestiniens, confient leur expérience au « Monde ».

Ils ont presque le même âge et des convictions en commun. Ils ont tous deux effectué leur service militaire il y a quelques années, dont une partie a eu lieu le long de la frontière de la bande de Gaza. C’est là, mardi 15 mai, qu’aura lieu le final redouté de la « marche du grand retour », ce mouvement palestinien lancé le 30 mars, au cours duquel près de 45 personnes ont été tuées et 2 000 blessées par balles par l’armée israélienne. Les deux anciens soldats dont Le Monde a recueilli le témoignage narrent ce que fut leur quotidien, la banalité de leur mission.

Shaï Iluk, 27 ans, est étudiant en troisième année de droit à l’Université de Tel-Aviv. Il se destine à devenir avocat, par passion de la justice. « Je cherche les façons les plus efficaces de lutter contre les discriminations et mettre fin à l’occupation », dit-il.

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#LeViolestUnCrime : retirez l’article 2 !

— Communiqué de l’association Culture Egalité —
Tout le monde se souvient du jugement de Pontoise où le viol d’une petite fille de 11 ans par un adulte de 28 ans avait été requalifié en « atteinte sexuelle » au motif que l’enfant n’avait pu prouver qu’elle n’était pas consentante !
Les féministes ainsi qu’une grande majorité de citoyens et citoyennes s’étaient indigné.es d’un tel verdict. L’opinion publique avait alors exigé que soit fixé un âge en dessous duquel toute relation d’un adulte avec une mineure serait qualifiée de viol. Le Président de la République lui-même, qui avait proclamé la lutte contre les violences envers les femmes grande cause du quinquennat, s’était prononcé publiquement pour l’âge de 15 ans.
Aujourd’hui (pour des raisons inavouables ?) le gouvernement recule et l’Assemblée Nationale entame l’examen d’un projet de loi qui crée un nouveau délit : celui “d’atteinte sexuelle avec pénétration”.
Désormais, le viol ne serait plus un crime, mais un délit, passible d’un simple examen en correctionnel. C’est une régression inouïe puisque, depuis 1980, le viol est reconnu comme un crime, et comme tel, jugé aux Assises par un jury de citoyen·nes.

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Recyclage de la politique martiniquaise…

Par Roland Tell —

L’esprit collectif martiniquais fonde sa compréhension de la vie politique sur le dualisme perpétuel de l’origine et de l’histoire, comme s’il s’agissait de les distinguer interminablement. D’un parti à l’autre, les analyses idéologiques cherchent l’avenir dans le passé. C’est là un art difficile, que d’avancer à reculons, quand il est déjà dans le peuple martiniquais, rédemption des souffrances vécues, et soif de lendemains meilleurs. Car pour lui, en politique partisane, tout naître est un mourir !

Pourtant, quelles possibilités d’avenir dans le monde d’aujourd’hui ! De la surabondance même, avec la France et l’Europe, par-delà les mers lointaines de l’Atlantique et de la Mer du Nord, de la création et de la re-création avec la Caraïbe et les Amériques, pour délivrer du néant le devenir de la caribéanité, comme symétrie transcendantale de l’européanisme, – symétrie apte à combler le destin, ce à quoi est appelée la Martinique.

Désormais, proximité doit être entre le citoyen martiniquais, et son histoire – histoire vive, non comme représentation lointaine des ennemis du passé esclavagiste, non comme reconnaissance de ce qui est déjà contenu dans l’origine, mais comme manifestation du sens de l’histoire moderne, comme mutation historique et culturelle, compte tenu des nouveaux jeux de relations à l’oeuvre dans le monde.

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« Les 12 » de Reginald Rose, adaptation & m.e.s. de Julie Mauduech

17, 18 et 19 mai 2018 à 19h 30 au T.A.C.

Une pièce de Reginald Rose
Mise en scène : Julie Mauduech
Assistance Mise en Scène : Raika Hazanavicius
Decor : haut deco fwi
Lumières : Dominique Guesdon /La servante

Avec la troupe « Les Comédiens »

Lila MOREIGNE • Caroline FORESTIER • Virginie DERIDET • Sébastien FONTES • Frédéric DUTHEIL Audrey AZUR • Soria BELGHORZE • Prisca TOUSSAY • Sophie GENTY • Joël VERTUEUX • Dominique DOUCES Pascale RICHARD • Carmen KASSOVITZ / Ivane CHATOT

Contacts : 0596594329 / 0696220727

France 1980. 12 jurés, au cours de la délibération d’un procès, ont la responsabilité de juger un jeune homme accusé de parricide. Si pour 11 d’entre eux sa culpabilité est évidente, un juré va émettre des doutes.
Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Une vie est entre leurs mains. C’est l’acquittement ou l’exécution.
On assiste dans une tension palpable à un drame judiciaire dans lequel l’intelligence, l’humanité et la persévérance d’un seul homme vont mettre à mal les certitudes et les préjugés des 11 autres jurés, chacun habité et influencé par son histoire personnelle.

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État-Collectivités, une relation financière en pleine mutation

— Par Édouard Gamess, expert en finances publiques —
Les collectivités locales sont toutes, pour la plupart, confrontées au casse-tête de dépenses qui augmentent régulièrement face à des recettes qui stagnent, quand elles ne diminuent pas.
En cette année 2018, quatre collectivités martiniquaises subissent en plus les nouvelles prescriptions de la loi n°2018-32 du 22 janvier 2018 de programmation des finances publiques 2018-2022.
La CTM, les intercommunalités CACEM et Espace Sud, la Ville de Fort-de-France font partie des 322 collectivités qui, à l’échelon national, vont devoir respecter pendant trois ans un dispositif qui s’inscrit, Europe oblige, dans la maîtrise des dépenses publiques et la réduction de la dette publique.
Le dispositif
La loi fixe un objectif national d’évolution maximale de leurs dépenses réelles de fonctionnement à +1,2% par an (base 2017) et un objectif national d’amélioration du besoin annuel de financement de 2,6 milliards d’euros chaque année sur la période 2018-2022 (13 milliars d’euros au total).
Le taux de 1,2% peut être modulé en plus ou en moins de 0,15% par critère sur la base de trois critères : la population et le nombre de logements créés ; le niveau de revenu par habitant et la population en quartier prioritaire ; l’évolution passée des dépenses de fonctionnement sur la période 2014-2016.

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« Victoire Magloire dit Waro »

À la guerre comme à la guerre

— Par Selim Lander —

On assiste toujours avec curiosité à un spectacle venu de la lointaine Réunion (deux océans à franchir, soit au bas mot une vingtaine d’heures d’avions, sans compter l’escale évidemment) parce que, en l’occurrence, les similitudes superficielles (le passé colonial et l’actuelle dépendance, l’usage du créole) n’empêchent pas une différence culturelle forte avec nos Antilles, laquelle se remarque, au théâtre, aussi bien dans les thèmes retenus que dans la manière dont ils sont abordés.

Contrairement aux Antillais, les Réunionnais ne sont pas mal (ou sont moins mal) dans la France. À preuve leur refus de toute consultation sur l’abandon éventuel du département et de la région au profit d’une collectivité unique. Impossible également de ne pas remarquer qu’ils sont moins obsédés que nous par le passé esclavagiste ou par l’inceste, sujets récurrents sous nos cieux.

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Parutions : nouveautés du 13 mai 2018

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Adolescebat autem obstinatum propositum erga haec et similia multa scrutanda, stimulos admovente regina, quae abrupte mariti fortunas trudebat in exitium praeceps, cum eum potius lenitate feminea ad veritatis humanitatisque viam reducere utilia suadendo deberet, ut in Gordianorum actibus factitasse Maximini truculenti illius imperatoris rettulimus coniugem.

Hac ex causa conlaticia stipe Valerius humatur ille Publicola et subsidiis amicorum mariti inops cum liberis uxor alitur Reguli et dotatur ex aerario filia Scipionis, cum nobilitas florem adultae virginis diuturnum absentia pauperis erubesceret patris.

Cognitis enim pilatorum caesorumque funeribus nemo deinde ad has stationes appulit navem, sed ut Scironis praerupta letalia declinantes litoribus Cypriis contigui navigabant, quae Isauriae scopulis sunt controversa.

Huic Arabia est conserta, ex alio latere Nabataeis contigua; opima varietate conmerciorum castrisque oppleta validis et castellis, quae ad repellendos gentium vicinarum excursus sollicitudo pervigil veterum per oportunos saltus erexit et cautos. haec quoque civitates habet inter oppida quaedam ingentes Bostram et Gerasam atque Philadelphiam murorum firmitate cautissimas.

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L’enfant d’aujourd’hui à l’école…

Par Roland Tell —

Quels problèmes sont posés à l’éducation moderne par le changement de statut de l’enfant ? Certes, il y a une promotion sociale manifeste de celui-ci, ce qui suscite bien des difficultés à la famille et à l’école. En effet, le paysage culturel de la société moderne s’est profondément modifié, donc aussi, par contre-coup, l’image même de l’enfant, telle que portée par la nouvelle culture.

Il convient de distinguer deux sortes de civilisation :

– il y a encore des civilisations, dans lesquelles la tâche de prise en charge éducative est prise en compte par la communauté. Ces sociétés sont des sociétés très cohérentes et organiques. On ne sent pas le besoin d’une initiation de l’enfant, donnée par une institution. Il est évident que le jour, où l’on voudra installer des écoles dans de telles civilisations, celles-ci vont se greffer sur un corps social, qui ne l’avait pas souhaité auparavant. Le problème sera de confronter deux civilisations. Par exemple, dans les territoires occupés militairement, ou dans certains pays en voie de développement, il s’agit d’accorder deux systèmes culturels ( système communautaire, avec valeurs traditionnelles – système de l’école -).

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