Samedi 14 janvier 2017 à 20h Tropiques-Atrium
Love Me Tender explore et questionne le positionnement et la symbolique du couple dans la société, dans différents contextes géographiques, sociaux…
Ne peut-on pas parler du couple comme d’une société miniature, lieu de toutes les utopies, mais aussi bien des naufrages ? Résurgence d’élans archaïques,
fusionnels ? Valeur contemporaine ? Entre opposition/confrontation et équilibre et partage, cette pièce porte un regard sur les lieux d’expression du couple
et les forces qui s’y exercent.
Ce projet s’est inscrit dans le cadre de l’opération « Cuba en France – Eté 2016 » et participe au développement d’une dynamique de coopération caribéenne en danse contemporaine.
Chorégraphie & Concept : Jean-Hugues Mirédin & Interprètes
Interprètes : Gabriela Burdsall (Cuba), Rhodnie Désir (Canada/Haïti), Luvyen Mederos Gutierrez (Cuba), Tricia Moore (Martinique/Trinidad & Tobago) & Laurent Troudart (Martinique)
Cie Art&Fact est née il y a 5 ans de la rencontre de Jean-Hugues Mirédin et Laurent Troudart qui reviennent en Martinique après une carrière internationale afin de donner plus de visibilité à la danse contemporaine en Martinique et aux Antilles.
© visuel : Agnès Brézéphin
Reprise des infos du site Tropiques-Atrium


Montréal, le 4 janvier 2017
Une laitue de mer aux mille vertus. Peu à peu, la consommation de kombu, wakamé, nori ou haricot de mer s’impose dans les assiettes européennes. À la fois légume et condiment, l’algue est bourrée de protéines, de sels minéraux et offre aux amateurs de cuisine le goût puissant de la mer.
De Katell Quillévéré
Dans le cadre du cycle mensuel « Une nuit, une œuvre… », le Mémorial ACTe donne carte blanche à L’Artocarpe
Le texte suivant reprend largement les informations données par le comité français de soutien à Mumia.
Les uns à côté des autres, tous assis en silence, dans la grande salle de conférence, prenaient progressivement conscience de la maladie de l’esclavage. Et ceux, dont ils avaient reçu semblable révélation, entre passé et avenir, retrouvaient, avec la vérité servie, tout l’héritage doctrinal, permettant d’en guérir. L’esprit collectif martiniquais est-il vraiment une émanation du monde invisible des esclaves africains ? Reste-t-il victime de ce dualisme fondateur entre l’origine et l’histoire, entre sa substance de peuple et les maux de l’esclavage? Où est la perfection ? Où est la dégradation ? L’intelligence moderne appelle-t-elle cette fascination de l’originaire ? Certes, n’est-il pas dépassé, inutile, ce positivisme affiché, qui s’attache à fixer pour toujours un état historique, datant de plusieurs siècles, à illustrer, comme causes originelles de maladie, les faits d’exploitation d’un racisme systématisé et légitimé, en provenance des pires théories de la dégénérescence, durant la période coloniale ? Tout l’avenir du peuple martiniquais serait-il contenu là, à l’origine des sacrifices humains de l’esclavage ? N’est-ce pas philosophie pessimiste que ce renvoi continuel à tous les sens cachés de cette période ?
L’écrivain londonien, savoyard d’adoption est décédé hier lundi 2 janvier.