Étiquette : Difé Kako

« Cercle égal demi Cercle au Carré », de la Cie Difé Kako

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?

Théâtre Jacques Carat à Cachan (94) Jeudi 8 juillet 2021 à 19h
Durée spectacle : 1h
Durée du bal : 40 min.
Tout public
Tarifs : Spectacle et bal gratuits uniquement sur réservation

Lire sur Madinin’Art : Difé Kako : danse traditionnelle, danse actuelle

Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement. Le dialogue ainsi établi entre tradition et modernité revisite les danses sociales et les électrise dans un univers géométrique au contact des danses urbaines, composant un hymne vivifiant à la créolisation et au métissage artistique.

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Mois kreyol : un festival résistant malgré les restrictions

— Par Dominique Daeschler —
Cette quatrième édition (29 oct-28 nov) axée sur l’écologie et les luttes sociales s’est vue tronquée, covid oblige, de représentations, gardant avec l’évolution des mesures, tables rondes et ateliers.
C’était aussi les 25 ans de la compagnie Difé Kako, conceptrice et organisatrice de ce festival : l’occasion de rencontrer sa directrice, danseuse et chorégraphe, Chantal Loial.

D Daeschler : Comment avez-vous vécu ce réajustement permanent avec notamment des spectacles en ligne ?
Chantal Loial : Avec l’envie encore plus forte du partage. De fait, sur la région parisienne, nous avons pu, grosso modo, respecter notre programme les trois premières semaines d’octobre : l’exposition photographique des 25 ans de Difé Kako, les contes pour enfants (Ymelda Marie-Louise, Valère Egouy, Eric Lauret), le concert de l’orchestre Dokonon de Guyane mais malheureusement pas celui de notre parrain Tony Chasseur… La compagnie n’a pû jouer qu’une seule fois son dernier spectacle « Cercle égal demi-cercle au carré) Une partie du travail commencé sur le patrimoine immatériel des Antilles(films) a été repoussé même si le spectacle sur le quadrille a vu le jour. De même la programmation pour Strasbourg et Bordeaux a été repoussée.

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Cercle égal demi Cercle au Carré

20 et 21 février :Tropiques Atrium – Fort-de-France

Représentation scolaire le 21 février à 9h30
Représentation tout public le 21 février à 20h
Conférence dansée le 20 février à 19h à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université des Antilles
Invités : Sections Haute Taille et bèlè de Tanbou Bo Kannal, groupe Haute Taille du François Perriolat, David Kathile, Association Entre Nou – Fabienne Marajo

Comment mettre en relation ce qui nous fonde dans la différence pour créer un langage nouveau ?
Tableau impressionniste, Cercle égal demi Cercle au Carré embarque à son bord douze interprètes de tous âges venant de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane, du Cameroun, du Gabon et de l’Hexagone. Sur ce bateau pris dans la vague qui relie les territoires, le but du jeu est de partager et de mettre en friction les multiples cultures. Ainsi, boulangère, quadrille, haute taille et autres danses sociales introduites aux Antilles et en Guyane avec la colonisation, réappropriées par les esclaves, ont rencontré les danses africaines. Par un processus d’adaptation créatif ont émergé ensuite les danses créoles. Elles viennent aujourd’hui se transformer au contact du hip-hop, du voguing, du ragga, du krump, de la kizumba, du zuèt et inversement.

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« Po chapé » une création de Difé Kako

Vendredi 10 février 2017 à 20 h Tropiques-Atrium

En tournée en Guadeloupe et en Martinique

La compagnie Difé Kako s’inspire depuis plus de 20 ans des cultures africaines et antillaises.

Chantal Loïal s’attache à créer un langage chorégraphique basé sur un métissage des danses africaines et antillaises ainsi que sur les répertoires musicaux traditionnels et contemporains.

La compagnie présente en Martinique et en Guadeloupe, sa dernière création 2017, Po Chapé.

Dates :

-Martinique : Vendredi 10 février à 20h, au Tropiques Atrium, à Fort de France

1ere partie : Lycée Centre Sud de Ducos | Moment d’échange à la fin du spectacle

Tarif plein : 15€ / Tarif réduit (étudiants, retraités, moins de 12 ans, chômeur) : 10€

Réservations tout public : par téléphone : Maryse Bolnet, 06.96.27.35.12 / Sur place : mer. 8/02 de 15h à 18h – jeu. 9/02 de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 17h30 – ven. 10/02 de 16h à 20h

– Guadeloupe : Mardi 14 février à 20h, à la Salle Robert Loyson au Moule

1ere partie : Lycée Faustin Fléret de Morne-à-l’eau & Association Bandayo de Sainte-Anne

Moment d’échange à la fin du spectacle

Tarif plein : 15€ / Tarif réduit (étudiants, retraités, moins de 12 ans, chômeur) : 10€

Réservations tout public : dac@mairie-le-moule.fr

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Noir de boue et d’obus

De la compagnie Difé Kako de Chantal Loïal . Le 29 avril et le 30 avril à 9h30 (scolaires, première partie assurée par les élèves du lycée Schoelcher) et le 30 avril à 20h.

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Inscrit à la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, Noir de boue et d’obus exhume des tranchées, la mémoire des poilus venus de l’Empire colonial français. Avec sa compagnie Difé Kako, Chantal Loïal restitue une dignité à des hommes voués au sacrifice.
DU GRONDEMENT des mitrailleuses, du crépitement de la pluie, jaillissent des rythmes africains, antillais. Embourbés dans leur destin, piégés par la violence de la guerre, défaits de tout espoir de liberté, ces hommes ravivent leur lignage, leur héritage. Comment pourraient-ils tenir sans leur culture ? Comment survivre dans ce bourbier putride à des milliers de kilomètres de leurs maisonnées ?
Originaires du Maghreb, du Sénégal, de la Guadeloupe et de la Martinique, des centaines de milliers de soldats de l’Empire colonial français ont payé l’impôt du sang.
Si la grande faucheuse n’a épargné ni noir ni blanc, l’armée française a été moins égalitaire.

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Zandoli pa tini pat

—  par Selim Lander —

Bestiaire chorégraphique

3-4-5 avril 2008 au Théâtre de Fort-de-France

Décidément, les mauvaises habitudes ont la vie dure. A Fort-de-France où l’on n’est pas submergé par une offre surabondante de spectacles vivants, on observe souvent que les représentations, au lieu de s’étager tout au long de l’année suivant un calendrier harmonieux, sont souvent programmées de façon à se phagocyter mutuellement. A croire que les responsables de la programmation ont suivi des études de sciences économiques et qu’ils en sont sortis convaincus à tout jamais des vertus de la concurrence.

Le 3 au soir pour la première de Zandoli, il n’y avait pas beaucoup plus de 30 personnes au Théâtre de Fort-de-France. Sans doute les afficionados du spectacle vivant s’étaient-ils précipités à l’adaptation martiniquaise de Soweto, présentée exactement aux mêmes dates, 3-4-5 avril à l’Atrium… On espère que les deux soirées suivantes seront plus équilibrées et que l’on verra davantage de spectateurs au Théâtre car il n’est pas normal que des artistes de qualité se produisent devant une salle presque vide.

Claire Moineau dans Crescendo

D’autant que le spectacle offre un prologue, non annoncé sur le programme, qui justifierait à lui seul le déplacement de tous les amateurs de danse.

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