Sé jodi-a ! It’s now ! Es ahora !
Et si c’était le modèle politico-administratif qui régit la relation CTM/Collectivité municipale qu’il fallait d’abord faire évoluer ?
« Alors que la France traverse une période politique inédite et que les débats budgétaires se crispent, une étude menée par l’Ifop pour Intercommunalités de France met en lumière un paradoxe révélateur : malgré une défiance croissante envers les institutions nationales, les Français réaffirment leur attachement aux élus locaux et à l’échelon intercommunal. » (Jean Sanblé, Madinin’art 10/10/25)
Les conclusions de l’étude de L’ifop ne sont pas étonnantes. On voit comment des Maires résolus à répondre aux attentes de leurs administrés se démènent. Il n’empêche qu’il faut nuancer le constat de la confiance, notamment en Martinique. Le recul continu du taux de participation aux municipales – 73,1% en 1989 contre 44,34% en 2020, témoigne d’un effritement significatif de la confiance. L’attente pourtant demeure vis à vis des édiles et l’idée que c’est à l’échelon municipal que se joue le quotidien persiste, voire même se renforce. Ce qui nous amène naturellement à la question suivante : le premier chantier institutionnel du territoire ne devrait-il pas être la réforme du modèle politico-administratif qui régit la relation CTM/Collectivités municipales ?