— Par Alain Saint-Victor —
Le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, incarne une génération politique nouvelle, mais aussi un héritage intellectuel singulier : celui de ses parents.
Sa mère, Mira Nair, est l’une des plus grandes cinéastes indiennes contemporaines, autrice de films célèbres comme Salaam Bombay! et Monsoon Wedding.
Son père, Mahmood Mamdani, est un historien, politologue et professeur à Columbia University, dont l’œuvre a renouvelé la compréhension des rapports entre colonisation, modernité et violence politique.
Leur fils grandit ainsi à la croisée de deux héritages : celui du cinéma engagé et celui de la pensée critique — deux formes de résistance à l’oubli et à l’ordre établi.
Né en 1946 à Bombay, Mahmood Mamdani grandit en Ouganda, au sein d’une communauté d’origine indienne installée en Afrique de l’Est depuis l’époque coloniale.
Il étudie aux États-Unis, à Harvard, avant de revenir enseigner en Afrique, notamment à Dar es Salaam, haut lieu du bouillonnement intellectuel des années 1970.
Exilé après l’expulsion des Asiatiques par Idi Amin en 1972, il devient une figure de la pensée postcoloniale, dont l’expérience personnelle nourrit la réflexion : comprendre comment le pouvoir colonial a survécu à la décolonisation, sous d’autres formes, dans les structures de l’État, la mémoire et la violence.



— Par Jean-Bernard Bayard —
Le Modem Martinique, conscient des difficultés engendrées en Jamaïque, une de nos îles sœurs anglophones des Antilles, par le cyclone Melissa, témoigne de sa profonde sympathie à son gouvernement ainsi qu’à toute sa population. 
— Par Robert Saé (*) —
Après “Ile aux esclaves”, “Ile empoisonnée”, devrait-on terminer la trilogie par le label “Ile du Shatta” ? Alors que la société martiniquaise se délite à vive allure, son élite politique ne se retrouvant que sur les lieux et durant les jours de barnums populistes, il me vient en mémoire cet article publié par votre serviteur le 10 mai 2005, repris dans son ouvrage En finir avec les blessures de la peau (2023) et reproduit ci-dessous : “A quand une autorité morale martiniquaise ?” La future autonomie pourra-t-elle se passer d’une telle autorité ?
— Par Gary Klang —
— Par Karl Paolo —
— Collectif —
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Je vous envoie le salut de la paix et du bien dont l’humanité et les peuples qui vivent dans la pauvreté, les conflits, les guerres et la faim ont tant besoin. Cette lettre ouverte est pour vous exprimer et partager quelques réflexions.
— Par Sabrina Solar —
Dans la
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