Wajdi Mouawad va prendre la direction du Théâtre national de la Colline

wajdi_mouawadAprès une longue attente, l’auteur, metteur en scène et comédien libano-canadien Wajdi Mouawad a été nommé mercredi 6 avril directeur du Théâtre national de la Colline, l’une des plus grandes scènes françaises, par François Hollande, sur proposition d’Audrey Azoulay, ministre de la culture et de la communication.

« Cette nomination d’un auteur vient affirmer le choix d’un théâtre du récit, lyrique, populaire et métissé », explique la ministre de la culture, Audrey Azoulay, dans un communiqué. Dans son projet pour le Théâtre de la Colline, « il fait le pari de réunir créateurs, auteurs et penseurs qui voudront révéler, notamment aux adolescents, la nature politique de l’écriture et la place fondamentale qu’elle peut avoir dans la vie publique », précise le ministère.

Installé au Québec depuis 1983, Mouawad est très présent sur les scènes françaises et internationales. Il est artiste associé au Grand T, théâtre de Loire-Atlantique à Nantes depuis 2011.
Wajdi Mouawad est à l’affiche actuellement à Paris avec « Phèdre(s) », pièce portée par Isabelle Huppert et mise en scène par Krzysztof Warlikovski au Théâtre de l’Odéon, dont il a écrit la première partie. Il a signé une vingtaine de textes pour le théâtre, souvent nourris par la douleur de l’exil, l’enfance et l’adolescence, comme dans le cycle « Domestique » décliné en plusieurs pièces (« Soeurs », « Père », « Mère »…) Il a aussi monté les sept tragédies de Sophocle et a travaillé avec les adolescents dans le projet « Avoir 20 ans en 2015 » auquel ont participé 50 jeunes de Mons, Namur, Nantes, La Réunion et Montréal.

En Martinique nous avons le plaisir de voir les 10 & 11 avril 2015 une de ses pièces  » Un obus dans le coeur » mise en scène et jouée par Julien Bleitrach.

Dans son projet pour le théâtre de la Colline, « il fait le pari de réunir créateurs, auteurs et penseurs qui voudront révéler, notamment aux adolescents, la nature politique de l’écriture et la place fondamentale qu’elle peut avoir dans la vie publique », précise le ministère de la Culture.