— Par Florent Grabin, Président de l’Association Ecollogique P.U.M.A. —
Depuis quelques temps la Nature nous démontre qu’elle est maîtresse des horloges à Rivière-Salée sur la RN 5. A chaque grosse pluie, les eaux de ruissellement peinent à circuler librement vers la baie de Fort-de-France en passant par la Mangrove de Génipa. Les différents remblais dans la zone depuis Génipa, jusqu’au Rond-point du Bourg de Rivière-Salée sont venus perturber le bon écoulement de ces eaux. Les faits nous donnent raison, il fallait tenir compte de tout le bassin versant en respectant les lois de la Nature.
Aujourd’hui il y a un fait nouveau, c’est l’élévation du niveau de la mer, dû aux effets du changement climatique, la RN 5 dans cette zone est actuellement au même niveau que la baie en temps normal. Lors des aléas climatiques (cyclones, fortes précipitations), les vagues de submersion nous donnent des hauteurs qui inévitablement vont aggraver la situation actuelle.
Ce phénomène a fait prendre des mesures politiques à la CTM qui consistent à rehausser la RN 5 de 1 m environ, pour quel volume d’enrobés, et surtout avec ce coût très élevé face à l’objectif ?

Le mardi 14 novembre 2023, la CTM a invité au Palais des Congrès de Madiana, les socio-professionnels à découvrir ses grands projets. Le monde du BTP largement représenté est très en attente de l’ouverture de ces projets, dont la visibilité nous a largement fait défaut ces dernières années ; Dans le même temps il était très remonté contre l’élu en charge des travaux d’infrastructures, ce qu’il faut retenir, pour intervenir dans ce type de rencontre, c’est que ceux qui interpellent n’ont plus rien à perdre. Au vu de l’importance du sujet, nous vous avions informés de notre contribution en plusieurs volets.
C’est par la presse que nous apprenons que la :
Dormez braves gens ! nous ferons DEMAIN le nécessaire et d’un seul coup… pas nous bien sûr, mais… nos enfants, car il faudra bien qu’ils se débrouillent s’ils veulent continuer des vies acceptables ! C’est le message que nous pouvons entendre dans la sournoiserie ambiante dans nos instances.
Ensemble restons prudents afin d’éviter les erreurs du passé, à propos du permanent débat sur l’Eau, dont l’objectif politique local est d’arriver à terme à une assemblée et un tarif unique de l’Eau. Le prix de l’Eau est fixé par les 34 Maires qui ont confié aux 3 EPCI la gestion de sa production et sa distribution, lors des renouvellements de marché de CAP-NORD et d’Espace- Sud, les tarifs se sont rapprochés avec une légère différence que les politiques peuvent aligner.
La politique publique en Martinique est très souvent gérée dans l’urgence, ou par mimétisme avec ce qui se passe au niveau national. En ce moment l’actualité nous informe sur les effets du dérèglement climatique qui agit sur la France et dans le monde entier.
L’assainissement en Martinique est un sujet qui ne fait pas débat, pourtant cela concerne, tant nos visiteurs que nous-mêmes. Il existe deux types d’assainissement : le collectif, plus connu sous le nom de : tout-à-l’égout (STEP), le non collectif qui regroupe les fosses septiques des particuliers et les STEP de l’agroalimentaire.
Le 30 mai 2014, Dominique POTIER, député de Meurthe-et-Moselle, s’est vu confier par le Premier ministre une mission visant à établir des recommandations pour une nouvelle version du plan de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, le plan Ecophyto.