Depuis fin 2020, la coalition d’associations « Secrets toxiques » alerte sur la sous-évaluation de la toxicité des pesticides. Les autorités européennes et françaises commencent doucement à se saisir de cet enjeu sanitaire.
— Par Nicolas Dumont —
Tout débute fin 2020. Gilles-Eric Seralini et Gérald Jungers, deux scientifiques, décident d’acheter quatorze pesticides différents vendus en France, en Allemagne et en Pologne. L’idée est d’observer, via des analyses approfondies, la composition exacte de ces herbicides. Tous sont vendus comme étant des produits « de biocontrôle », c’est-à-dire qu’ils ne contiennent pas de glyphosate comme substance active. Pourtant, les deux chercheurs révèlent la présence d’arsenic, de métaux lourds ou bien encore d’hydrocarbures dans ces désherbants dits d’origine naturelle. Seul problème : toutes ces substances ne sont ni déclarées auprès des autorités, ni indiquées sur les étiquettes. Pire encore, cela signifie que leurs toxicités n’ont pas été évaluées…
Arsenic, métaux lourds et hydrocarbures
Suite à cette étude, les associations « Nature et progrès », « Campagne glyphosate » et « Générations futures » ont décidé de créer la coalition « Secrets toxiques ».

Selon le Professeur en biologie moléculaire, Gilles-Éric SERALINI, si nous parvenons à tenir debout, c’est parce que nous avons une énergie fantastique de communication entre toutes nos cellules, un réseau à la fois électromagnétique et chimique, qui permet aux cellules de rester en cohésion et en harmonie.
Yannick Jadot, plutôt discret ces derniers mois, était hier midi [05/01/20] l’invité de BFMTV. Louvoyant à propos de la réforme des retraites, il a en revanche sorti de son chapeau melon cette phrase stupéfiante en direction des agriculteurs : « quand nous proposons de sortir des pesticides, nous installons 200 000 paysans dans notre pays ». Député européen depuis 2009, Jadot ne semble toujours pas savoir comment fonctionne la Politique agricole commune (PAC) à l’entame de son troisième mandat.
Du
Touchant un enfant sur 68 en 2014, au lieu d’un sur 150 en 2000, l’autisme a fortement augmenté ces dernières décennies aux Etats-Unis. Une progression qui serait en partie corrélée au développement des pesticides. D’après une étude de chercheurs californiens publiée lundi 23 juin, une femme enceinte qui vit près d’une ferme utilisant ces produits chimiques a un risque 66 % plus élevé de voir son enfant développer la maladie.
Les épandages de produits phytosanitaires seront bientôt totalement interdits en journée et plus aucune dérogation ne sera tolérée afin de protéger les abeilles, a annoncé aujourd’hui le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, lors d’une conférence de presse.
Article daté du 01/03/2007
Suite à la publication de cette expertise de l’Inserm et étonné du silence du corps médical concernant le problème de l’épandage aérien, j’ai interrogé trois médecins que je connais. Ce qui est frappant, c’est qu’ils m’ont tous répondu : « et la banane, Jacky, qu’est-ce que tu en fais ? ». J’en déduis que pour eux la banane est un signifiant fort, qui passe avant la santé. Comment expliquer cela ? De quoi la banane est-elle le nom ? Est-ce un signifiant phallique ? Cela renvoie-t-il au « nom du père » dont parle le psychanalyste Jacques Lacan ? Je ne peux l’affirmer, n’étant ni psychanalyste ni guère versé en lacanisme. Notons tout de même que c’étaient trois hommes et qu’un seul élément de l’expertise de l’Inserm les inquiétait, le risque possible de cancer des testicules !
