Étiquette : Nicolas Bedos

Les vacances cérébrales de Nicolas Bedos

Poster-Tabou

Par Dominique DOMIQUIN

Il m’arrive de sourire en lisant ou en écoutant une chronique de cet enculé de Blanc franchouillon qu’est Nicolas Bedos. L’animal a des lettres et du talent et, chose assez rare dans le chobize, il n’est apparemment pas que le fils de son père. Ce n’est donc pas par racisme éculé que dans ses chroniques « Indolence insulaire » et « Voyage en Chirac » parues sur le site www.marianne.net le 9 décembre dernier, Bedos-Le-Jeune, qui vient de passer ses vacances en Guadeloupe dans la peau d’un gros con, peint les Noirs autochtones comme oisifs et qu’il les traite savamment d’enculés. Je suppute qu’il cherche sincèrement à éclairer les consciences (de gros cons) en faisant de la provoc facile enguirlandée de bons mots, non point à l’encontre desdits gros cons Blancs, mais envers les Nègres qui l’ont accueilli. C’est humain comme la maladresse, la paresse intellectuelle ou la panne d’inspiration.

Si je voulais la jouer « bobo branché super cool détendu des zygomatiques », je dirais que les chroniques de Nicolas Bedos sont dans la lignée du sketch « les juifs » de Pierre Desproges (monument de déconstruction de clichés xénophobes), qui compte parmi mes humoristes préférés.

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Le Collectifdom porte plainte contre Nicolas Bedos pour injures publiques raciales


balanceLe CollectifDom a porté plainte lundi 7 janvier 2013 pour injures publiques raciales contre l’humoriste Nicolas Bedos après la publication de deux chroniques sur le site internet de l’hebdomadaire Marianne.
Le Collectifdom retient trois expressions :
dans la chronique « Indolence insulaire », les expressions « enculé de nègre » et « indolence insulaire » et dans « Un voyage en Chirac », l’expression « autochtones oisifs ».
« Les termes méprisants contenus dans ces chroniques constituent, pour les originaires des Antilles, une grave atteinte à leur honneur », ont estimé les  avocats du Collectifdom des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais, Me Eddy Arneton et Me Jules Ramaël.
Ces expressions employées par l’humoriste ne peuvent être justifiées par l’humour car « l’humour n’autorise en aucune façon l’injure raciale », note dans  sa plainte le Collectifdom qui estime en outre que « les stéréotypes et amalgames utilisés par le chroniqueur sont légion ».
La plainte avec constitution de partie civile a été déposée à Paris auprès du doyen des juges d’instruction. Il reviendra au tribunal de trancher le débat sur le caractère ou non d’injure raciale des expressions employées.

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