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« L’adonne antillaise – Ressemblance et politique » de Harry Jean

« Les Antilles prêtes à partir, à se défaire du carcan colonial s’inventent un but médian, celui d’une mise en concordance des moyens et des besoins. De fait : que valent la planification, les programmes et à plus forte raison la revendication de réparation face au phénomène de l’échéance électorale érigé en superstructure ? »

« Ce que Bernard Fricoteaux rapporte comme étant un métalangage de la société guadeloupéenne n’engage la capacité de Noir à faire peuple, à faire pays ou à se concevoir comme acteur libre de la politique, mais désigne les affaires judiciaires conçues et portées par un outillage juridictionnel affûté, des magistrats à la solde, pilotes et arrangeurs d’élections truquées au moyen de décisions d’injustice mettant en cause notamment Hégésippe Légitimus et écartant du pouvoir les récalcitrants ou ceux que l’on ne peut plus tenir… » 

« Et l’on aura compris ce qu’insinue cette provocation grossière, au croisement d’une mode littéraire et d’un replâtrage de la colonisation de « papa ». Romans d’espions ambassadeurs de leur sang, feignant la détestation des îles, (d’insignifiantes ant-îles) et qui nous annoncent la disparition de toute forme d’espèces et de coutumes locales (faune, flore et leur usage) par sélection naturelle… par épuisement de la ressource combative… préparant ainsi l’esprit à une sorte de remplacement !

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Tournures antillaises  » Culture, littérature et politique « , de Harry Jean

Résumé :
Que le moyen de culture serve de réponse à la question politique (diplomatie de la tournure), cela peut valider le choix illustratif de la couverture de cet ouvrage. De l’ombre à la lumière est posée l’équation entre l’avenir choisi et les institutions devant le garantir.
En fait de revendication mûre, la liberté pour les territoires s’accommode mal d’un calcul de démographie manquante qui assécherait la culture et la valeur des dits antillais…
Il reste que la société antillaise s’affranchit de l’antillanité et de ses avatars. Le particularisme antillais, longtemps évoqué comme promesse ou comme frein, ne sert plus aux combinaisons antillaises de l’évolutionnisme social. Chaque peuple en soi peut prétendre à une fédération naturelle qui, dans un contexte de science et de conscience, ne peut plus nous échapper.
En fait de Rencontre avec nous-mêmes, il s’agit de rattacher l’Existence à une continuité de récit dont nous comprenons le sens et l’intérêt. Les écrivains le peuvent et, tout le monde peut écrire. Autant dire, avec Maryse Condé de retour, que vis-à-vis de la culture nous sommes quittes.
A l’envisager par tous les moyens nécessaires, de quoi parle-t-on, d’une culture sans exigence identitaire militante et qui se construirait en dehors de tout fait national ?

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