Exposition visible du 12 mai au 23 juin 2018
— par Janine Bailly —
De Nicolas Derné vous ne verrez, dans l’exposition nommée Pression « En tropiques », à la galerie 14°N 61°W sise à l’étage de l’espace Camille Darsières, qu’une série de huit œuvres, sept photographies de formats divers et une installation qui occupe, suspendue en son centre, la dernière des salles de cet espace à la blancheur immaculée. Mais si comme moi vous vous laissez emporter par la singularité des images, que de plus vous avez la chance de rencontrer, pour des « conversations » en toute liberté, l’artiste en personne, votre sentiment de frustration de n’en pas voir assez sera de bien courte durée !
Si l’inspiration de toute la série semble liée à un même objet dans ses diverses déclinaisons, il se trouve dès l’arrivée en haut des marches une photographie, I don’t want to be an ant, au premier abord solitaire, et qui n’étant pas comme les autres liée à la présence d’épaves automobiles au sein de la nature de l’île, ne laissera pas de vous surprendre. Abandonnée là, incongrue dans l’herbe haute, derrière elle un ciel entre grimace et sourire, entre soleil et pluie, ce qui semble bien être une bonbonne de gaz interpelle par sa dimension : est-elle démesurée par la prise de vue ?

— Par Loïc Céry —
De ce titre énigmatique, proposé par Ricardo Miranda pour sa nouvelle création, nous n’aurons l’explication qu’assez tardivement , dans un des rares passages parlés de ce théâtre dansé — ou de cette danse théâtralisée ? Recherche, pour dire la femme dans un univers d’hommes, d’une forme singulière qui, si elle ne semble pas toujours très bien aboutie, a le mérite d’être servie avec enthousiasme et sincérité par trois complices, soit deux femmes, Lindy et Émilie, et un homme, Ricardo lui-même.
Un océan, deux mers, trois continents Wilfried N’Sondé Actes Sud, 267 pages, 20 euros
En ce mois de janvier où le soir tombant nous apporte déjà les échos des tambours qui s’apprêtent au Carnaval, c’est à une relecture des mythes de Martinique que Daniely Francisque nous convie avec bonheur sur la scène de Tropiques-Atrium. Que savons-nous de la Diablesse, qui donc est-elle ? La légende veut qu’elle guette les hommes la nuit afin de les séduire, pour leur plus grand malheur… Elle prend l’apparence d’une femme très belle, hélas pourvue d’un sabot de cheval ou de bouc en place d’un, ou de ses pieds. Selon certains écrits, ce serait sur les plantations la représentation d’une femme blanche, épouse ou fille de maître, et qui prendrait un malin plaisir à attirer les plus beaux esclaves dans ses filets, les destinant ainsi à subir une sévère punition, mort ou disparition inexpliquée.
Comment mettre en scène, sans figurer le monstre, cette fable cruelle d’Agota Kristof ? Comment donner son universalité à cette histoire, qui ne serait située ni dans le temps ni dans l’espace ? Et comment rendre compte de ce noir pessimisme, de cette vision désenchantée — ou trop lucide ? — d’une société victime de ses propres démons ?
— par Janine Bailly —
Madame la Rectrice,
— par Sarlett Jesus —
— Par Michèle Lapelerie —
Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles

« Je n’ai pas choisi les racines qui m’ont influencé mais j’ai choisi une façon de les entrelacer. »
Quel projet porte François Fillon et qui risque de mettre à mal les Guadeloupéens et Martiniquais ?
Et si le but ultime du dessein secret de François Hollande, et la raison d’être de sa stratégie actuelle pour redresser la France, était de déconstruire idéologiquement le parti socialiste pour recomposer le paysage politique de la France .
Il existe en Martinique des lieux un peu secrets, et que l’on découvre au hasard d’une rencontre, ou encore d’une navigation aventureuse sur Facebook. Il en est ainsi de la Bodeguita, une maison blanche aux rideaux orange qui signalent des balcons ouverts, un lieu pas toujours facile à dénicher quand on y vient premièrement la nuit tombée, un petit coin d’Espagne qui a jeté l’ancre au dos de la rocade et s’est niché au fond de l’impasse du Lareinty, pour le plus grand bonheur des amateurs de bonne chaire et de bons vins autant que de belles expositions. Un régal donc pour le corps et l’esprit !
A Madiana
Pour servir L’Histoire
Édition publiée sous la direction d’Emmanuelle Lambert avec la collaboration de Philippe Artières, Patrick Autréaux, Arno Bertina, Sonia Chiambretto, Albert Dichy, Emmanuel Pinto et Oliver Rohe
vert, les Rendez-vous aux jardins rencontrent chaque année un grand succès.