« Eternal daughter », un film de Joanna Hogg

Vendredi 24 mars à 19h / Mardi 28 mars à 19h /Jeudi 30 mars à 14h /À Madiana
Réalisation : Joanna Hogg
Avec : Tilda Swinton, Joseph Mydell, Carly-Sophia Davies
Angleterre | 2022 | 1h36

Synopsis :
Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.

La presse en parle :
Culturopoing.com par Eléonore Vigier
Toute la subtilité de Joanna Hogg tient à sa manière de faire naître l’inquiétante étrangeté par des dialogues anodins dont un léger décalage entre le mot et la réalité matérielle suffit à éveiller l’angoisse. Ce n’est finalement pas tant le brouillard nocturne du dehors, ou l’aspect lugubre des couloirs de l’hôtel qui suscite le fantastique, mais plutôt cette impression d’incompréhension totale qui grandit entre les personnages.

Positif par Jean-François Baillon
L’admirable film de Joanna Hogg renoue élégamment avec cette veine du cinéma fantastique britannique […] celui du gothique feutré plutôt que flamboyant.

Voici par La Rédaction
A la fois film de fantômes et drame à l’ambiance hypnotique, Eternal Daughter brille par sa touchante retenue.

20 Minutes par Caroline Vié
La mise en scène subtile de Joanna Hogg met en valeur la double performance de Tilda Swinton.

Cahiers du Cinéma par Murielle Joudet
Eternal Daughter, ce serait la dépersonnalisation de Norman Bates sans l’horreur. Un Psychose qui aurait été dépouillé de tout son attirail d’épouvante et de ses coups de force narratifs. Car chez Joanna Hogg, on attendra vainement une sorte de décharge cathartique qui viendrait chasser les fantômes et alléger les consciences.

CinemaTeaser par Renan Cros
Aussi beau qu’étrange, une expérience inoubliable de cinéma.

Critikat.com par Thomas Grignon
La mise en scène du film trouve sa cohérence dans cette façon de plier le décor à la faveur d’une rencontre qui fend l’espace-temps.

Ecran Large par Judith Beauvallet
Une envoûtante histoire de fantômes qui fait l’effet d’un délire gothique de jeunesse digéré par la maturité. Avec un talent fou, Joanna Hogg parle d’elle-même au travers de la brillante Tilda Swinton et de ces images aussi belles qu’inquiétantes. Celles-ci parleront avec délicatesse à toutes les personnes ayant déjà été hantées par la perte d’un être cher.

Elle par Françoise Delbecq
Un captivant film de fantôme.

Franceinfo Culture par Jacky Bornet
Un beau film de hantise, tout en intériorité, atmosphérique et gothique.

Le Monde par Cl. F.
Le récit s’épaissit au fur et à mesure que le jeu de Tilda Swinton, conjugué au montage, suggère d’autres espaces-temps et laisse entrer des fantômes. Se balançant telle une acrobate, de Julie à Rosalind, du film en train de se faire au futur long-métrage rêvé, l’actrice britannique construit une sidérante énigme.