La Lézarde, roman d’Édouard Glissant, reçoit le Prix Renaudot le 1er décembre 1958
Le Renaudot, l’envol
En 1958, le début de la carrière littéraire de Glissant connaît un tournant : en novembre, l’écrivain alors âgé de trente ans, reçoit le Prix Renaudot pour son premier roman, La Lézarde, publié au Seuil (le Goncourt est attribué à Francis Walder pour Saint-Germain ou la négociation). Ce récit parfois déconcertant par son style poétisé, de la trajectoire d’un groupe de jeunes anticolonialistes martiniquais, enchante la critique par son élan tout particulier. La modernité de la narration, tout comme le propos lui-même, laissent entrevoir à certains l’envol d’une figure essentielle des années qui s’annoncent, et des luttes de la décolonisation qui se profilent et se sont déjà amorcées.
Parmi les commentaires que suscite le roman, on note également cette volonté d’une fidélité à un lieu, dans toutes ses dimensions socio-historiques propres, qui transcende même toute tentation de généralisation ou d’idéalisation. Pour le grand public, un romancier est né, et pour les connaisseurs qui ont déjà lu le jeune poète, l’œuvre s’enrichit.
La réception critique de La Lézarde ne fait pas l’économie des débats à la fois littéraires et idéologiques qui font la toile de fond de ces années (l’engagement, l’anticolonialisme), mais l’essentiel demeure le salut général à un propos singulier et à un style novateur – tel qu’en atteste ce commentaire de Jacques Chessex :
« Depuis quelque trois ou quatre ans, Edouard Glissant s’est révélé comme l’une des voies les plus essentielles de la nouvelle poésie française.

Interdite de puis 1976 au Etats-Unis et seulement depuis 1990 en France, pour permettre l’écoulement des stocks
Guerre civile du Suriname
Mike Birch est un navigateur canadien. Il est né le 1er novembre 1931 à Vancouver au Canada.
Charles Poncet de Brétigny est un explorateur français du xviie siècle. Il est le fondateur de la Compagnie de Rouen et de la colonie de Cayenne en Guyane.
Le gwoka (ou gwo ka) est un genre musical de la Guadeloupe. Il est principalement joué avec des tambours appelés « ka », famille d’instruments de percussion. Les autres instruments sont le chacha (une sorte de maraca) et le tibwa (instrument formé de deux baguettes de bois qu’on frappe sur l’arrière d’un tambour ou sur un morceau de bambou)1, qui lui, ne fait pas partie du gwoka guadeloupéen mais du bèlè martiniquais. Le gwoka authentique, pratiqué en Guadeloupe, est joué sans les baguettes de bois pour frapper à l’arrière du tambour ou du bambou .
Le 25 novembre 2019 [marque] le 56ème anniversaire du début du procès de l’OJAM, l’Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique. Un demi-siècle plus tard que faut-il retenir de cet épisode de notre histoire qui reste méconnu ?
Le 24 novembre 2010 : Yves Tole est désigné Maître d’Art pour son savoir-faire en matière de Gwo-ka. Il est l’unique ultra-marin à recevoir ce titre.

– par le délégué général à l’Outre-Mer près madame le maire de Paris –
— Par Malika —
Je commence ma chronique culinaire par une découverte ; 


***** COMMUNIQUÉ *****
Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelles liées à l’Outre mer, particulièrement de la Caraïbe et de l’Océan indien. » (Véronique LAROSE, créatrice de la publication Elokans). Elle en reprend également les principes :
La dernière fois que j’ai échangé avec mon ami Roger de Jaham, c’était en février dernier, à La Réunion, où je suis retourné vivre en 2009, après 10 années passées en Martinique. Il n’était plus chef d’entreprises, je n’étais plus journaliste pour l’hebdomadaire Antilla. Il se rendait régulièrement dans l’Océan Indien, et nous trouvions toujours un moment pour savourer un repas au cours duquel nous confrontions nos points de vue et analyses, à travers différents sujets.