Guy Lamaze, David Donzenac et Jean Mariéma, membres du MoGuyDe sont incarcérés à Cayenne le 13 décembre 1974
En octobre 1974, le Mouvement guyanais de décolonisation (MoGuyDe) voit le jour. Son fondateur est Guy Lamaze, dirigeant de l’UTG. Très vite, il récolte auprès de la population les fruits des graines semées par ses prédécesseurs et, chose importante, s’ouvre sur toutes les composantes de la société guyanaise. Michel Thérèse, Kali’na de Awala-Yalimapo et Antoine Aouegui dit Lamoraille, Aluku originaire d’Apatou en sont ainsi des membres fondateurs. Antoine Lamoraille sera même incarcéré en 1980 à la prison de la Santé avec d’autres indépendantistes guyanais.
Le MoGuyDe rassemble rapidement des centaines de militants et sympathisants. Lors de son premier congrès, il accueille 600 personnes. Pour la première fois, le mot “ indépendance” est prononcé en public. Cela inquiète le gouvernement qui y voit un facteur de déstabilisation d’un territoire stratégique aux activités spatiales en plein essor, entouré de voisins penchant vers l’indépendance, le Guyana et le Suriname. « Le pouvoir était très inquiet, le MoGuyDe connaissait une progression fulgurante », raconte Guy Lamaze. Les militants parviennent à tisser un réseau sur tout le territoire guyanais et à maintenir des liens étroits avec les autonomistes antillais.

Le Siège de Maarat, ou Ma’arra est survenu en décembre 1098 dans la ville de Ma’arrat al-Numan, dans ce qui est à présent la Syrie, lors de la Première croisade. Il est resté célèbre pour les actes de cannibalisme perpétrés par les Croisés, frappés par une famine.














Le 29 février est un jour intercalaire. C’est le 60e jour de l’année du calendrier grégorien et du calendrier julien en cas d’année bissextile.Il y a eu un 29 février en 2000, 2004, 2008, 2012, 2016. Le prochain viendra en 2020, ensuite en 2024, 2028, etc.
Tous les jours de 17h30 à 18h30 (sauf les dimanches)
— Par Chloé Maurel —
– Par Malika –
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Yékri … Yékra ! Comme ce cri poussé par les conteurs au début des contes créoles d’antan lontan pour solliciter l’attention de leurs auditoires, la newsletter Yékri veut attirer l’attention sur la culture créole, sur les talents ultramarins au sens large. Elle reprend l’objectif de la newsletter Elokans dont elle se veut l’héritière : « représenter une effervescence kréyol en diffusant des informations socio-culturelleshttps://www.madinin-art.net/wp-content/uploads/2017/10/yekri_logo-600b.jpg
