— par Frédéric Lemaire, Pauline Perrenot —
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », une défiance s’exprime envers les médias dominants et s’est traduite par un certain nombre de discours critiques et d’initiatives, allant de l’organisation de manifestations devant des sièges de grands médias au blocage d’imprimeries. Elle s’est également exprimée par des agressions verbales et physiques contre des journalistes de terrain. Certains éditorialistes, directeurs de journaux ou prétendus « experts » ne se sont pas privés des mettre toutes ces expressions de la colère à l’égard des grands médias dans un seul et (trop) grand sac : celui de la haine des médias et de la démocratie. Retour sur ces amalgames et mauvais procès.
Dans la nuit du 26 décembre, une vingtaine de gilets jaunes se sont postés à la sortie de l’imprimerie du groupe Ouest-France, au sud de Nantes, pour bloquer l’acheminement de plusieurs titres. Quelques jours plus tard, l’Est Républicain a fait l’objet d’actions similaires ; le 10 janvier, la distribution de La Charente libre a été mise à mal et dans la nuit du 11 au 12 janvier, L’Yonne républicaine, le Journal du Centre ou encore La Voix du Nord ont vu leur diffusion empêchée par le blocage de leurs centres d’impressions.



Le procureur de Philadelphie, Larry Krasner a rejeté, le vendredi 25 janvier, la décision du juge Léon Tucker d’un droit d’appel pour Mumia Abu-Jamal. Larry Krasner, sans autre commentaire, a refusé ce droit d’appel quelques heures seulement avant l’expiration du délai légal de recours.
Paula Vasquez Lezama est spécialiste du Venezuela. Elle décrypte la situation après l’autoproclamation de Juan Guaido comme président par intérim.
— Par le CNCP, le PKLS, le MODEMAS —
Les travailleurs du secteur du commerce et de la grande distribution sont en lutte depuis plus d’un mois à MILENIS et à PROMOCASH pour s’opposer à la baisse de leurs revenus décidée par leur patron et le groupe DESPOINTES. La durée de cette grève met en lumière la volonté d’un patron de faire plier les travailleurs et de les obliger à accepter sans conditions ses décisions même quand celles-ci vont dans le sens de la diminution de leur revenu déjà très bas. Des mères et des pères de famille travaillant depuis deux à trois dizaines d’années dans ces entreprises ont décidé de ne pas se laisser faire. Le groupe DESPOINTES qui continue à engranger des bénéfices substantielles chaque année en veut encore plus.
Nou pé pa ritjilé
Qui étaient les candidats à Kourou lors des élections municipales de 2008 ? Quels étaient les scores des candidats au premier tour des élections législatives de la 2ème circonscription en 2012? Quel était le taux de participation aux élections européennes de 2009 en Guyane? Combien ont dépensé les listes ayant participé aux élections régionales de 2010? Quelles ont été les dépenses électorales des candidats dans la 1ère circonscription lors des élections législatives de 2017? Quel est le montant des indemnités des conseillers à l’Assemblée de Guyane? Qui sont les conseillers communautaires de la CACL ou de la CCEG? Quel est le montant de l’aide publique versée au Parti Socialiste Guyanais ou au mouvement Walwari de 2008 à 2017? Si ces questions vous intéressent, vous trouverez toutes les réponses à l’intérieur de ce mémento qui s’inscrit dans une double démarche de promotion de la culture de la transparence démocratique et de contribution à la connaissance des institutions, des femmes et des hommes qui animent la vie politique Guyanaise.
Attac France, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, 

La lettre d’appel à la discussion que Macron a dû écrire en réponse aux exigences du mouvement des Gilets jaunes n’est rien d’autre que de l’enfumage visant à enliser ce dernier, en cherchant à déplacer le curseur de la lutte sociale vers un terrain plus institutionnel.
Ce débat sur les Gilets jaunes, dans l’Hexagone, je le suis, comme nombre d’entre nous ici, avec beaucoup de distanciation et de circonspection. C’est assez pratique pour – comment dire ? –, jouer sur les perspectives et jauger les comparaisons avec la Guyane.
En supprimant l’emblème aux 4 serpents, le président de la République n’a pas entendu invalider un drapeau et encore moins un drapeau national. L’objectif avéré de la Collectivité territoriale de Martinique (CTM) est de faire reconnaître la Martinique lors des rencontres sportives dans les Caraïbes, autrement que par le fanion retiré ou le drapeau français. La requête est réputée émaner des ligues sportives qui sont des organismes non politiques. Cependant, pour ceux qui voulaient la suppression de l’emblème il ne s’agit pas d’y substituer un autre, d’égale signification politique. Pour ces derniers, l’objectif est d’adopter une fois pour toutes le drapeau national martiniquais. Le drapeau de l’indépendance avant l’indépendance, en quelque sorte. Mais les porteurs dudit « drapeau de MALSA » ont été pris de court par la soudaineté de la décision présidentielle à laquelle ils n’étaient pas préparés.
Dans un numéro commémoratif en kiosques ce samedi, Charlie Hebdo dresse quatre ans après l’attentat le portrait sombre d’une société française « anti-Lumières ».
Existe-t-il un système politique martiniquais ? Certes non, puisque celui-ci prend place dans un ensemble français et européen, qui le déborde, de toutes parts, par des traits spécifiques, depuis l’héritage post-esclavagiste. Aujourd’hui, en dépit de la décentralisation, affichée en Collectivité Territoriale, il y a persistance du centralisme rationaliste, et même du centralisme politique, qui se manifestent, l’un et l’autre, par le rejet des autres forces idéologiques, pouvant prétendre à une organisation à base étatique, par l’autonomie, ou par l’indépendance.
L’insatisfaction institutionnelle de la France étant permanente, on parle de plus en plus de la venue de la 6ème République. C’est même une curiosité française, après le béret, le pain et la bouteille de vin. Mais personne ne dit ce qu’il faudra mettre à l’intérieur de la nouvelle constitution. Sans doute par crainte que sitôt fait le projet ne soit soumis à la critique.
Avec un taux de 81,4 homicides pour 100 000 habitants, le Venezuela a dépassé le Honduras et le Salvador, qui ont connu une baisse sensible, selon les annonces jeudi de l’Observatoire vénézuélien de la violence. Les chiffres sont toutefois ici aussi en légère baisse, et c’est paradoxalement une conséquence de la crise qui frappe le pays.
Smic, prélèvement à la source, lutte contre la conduite sans assurance, compte personnel de formation, saisies sur rémunérations, taux d’intérêt légal, tarifs du gaz, prix du timbre… Retrouvez dans notre dossier une première sélection des nouveautés qui se mettent en place à partir du 1er janvier 2019.
Les référendums ne sont pas organisés, comme les autres élections, à des échéances fixées d’avance par la loi. Par ailleurs, le texte soumis à référendum, comme l’opportunité de la saisine, expriment l’expertise politique de celui qui pose la question et suppose la compréhension du citoyen qui doit y répondre. C’est dire que le référendum qui est le processus démocratique ayant la plus grande force démocratique, peut, lorsqu’il est dévoyé, conduire à de vrais dégâts. On évoque souvent le cas de MAASTRICH en oubliant que ce vote avait été utilisé par la droite et la gauche pour régler des conflits internes aux partis. Le « non » prôné par Laurent FABIUS avait en ligne de mire le leadership du parti socialiste en vue des futures présidentielles.
La nouvelle de l’année 2018, qui est à mon avis la plus riche de signification et suscite le plus de préoccupations, est la récente livraison de l’INSEE relative à la situation démographique de la Martinique, qui ne compte plus que 370 000 habitants.
Jeudi 27 décembre, le juge Tucker a fait connaître sa décision. Elle est fondée sur le fait que Ronald Castille, alors juge en chef à la Cour suprême de Pennsylvanie, aurait dû se récuser lors de l’examen de l’affaire Mumia en raison de son implication précédente en qualité de procureur sur le même dossier et de ses déclarations favorables à la peine de mort lorsqu’il s’agissait d’homicide de policiers.